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DU VIVANT
INTRODUCTION
Le vivant reste un mystère indéchiffrable. Nous savons ce qu'est le mouvement de la vie, nous connaissons ses lois biologiques, mais nous ne parvenons pas à comprendre sa cause logique, une connaissance qui nous rassurerait tant. À son sujet, nous serons pour longtemps encore confrontés à un non-connaissable ; nous ne l'admettons pas, car nous avons décidé, qu'il n'y avait pas de cause première à l'origine de la vie. Pour moi croyant, je sais que Dieu est le Vivant, et qu'Il en est la Cause Première, Il est la Vie et qu'Il la contient. En tant qu'homme, j'ai la tentation de vouloir saisir le principe de la vie au-delà des connaissances scientifiques, mais je sais, en conscience, qu'il faut accepter cette non-connaissance, elle me garde de mes délires d'orgueil. Le chercheur, le savant, croyant ou non-croyant, gagnerait à entendre sa conscience pour son bien et celui des peuples. Il y a eu des avancées scientifiques et technologiques qui poussent à s'interroger quant à la manière dont elles ont été obtenues. La recherche de la vérité et de la connaissance ne devrait pas s'éloigner de l'intelligence du bien commun, et pour le catholique y voir une disposition de la Divine Providence prolongées par une miséricorde, qu'il vaudrait mieux ne pas outrepasser.
Il n'y a pas de légitimité d'oser affirmer que l'homme n'a pas à se limiter dans sa recherche du connaissable, c'est une attitude prétentieuse, dramatique et toujours douloureuse pour les peuples. L'orgueil aveugle, mais aujourd'hui, nous atteignons un degré dans l'orgueil, qui nous engage, au prétexte du progrès, dans la transgression comme s'il s'agissait-là d'une culture imposée. Le progrès ne peut servir d'excuse, de justification, qui peut le définir ? En son nom, bien des intentions d'une grande perversité nous sont dissimulées, et justifiées après coup. La tentation de l'interdit ayant été franchie, bien au-delà des limites possibles à l'homme, qu'elles échappent au contrôle de la raison et de la morale. Les scientifiques et autres milieux intellectuels avec la complicité du législateur génèrent la culture de la transgressivité, qui témoigne de la domination du mal, celle des anges-démons.
À l'occasion de l'épidémie de la Covid-19, nous avons vu la profondeur du mal produit par cette pseudo culture de la transgressivité qui sévit dans tous les milieux des sciences et intellectuels aidés, soutenus par le législateur et les godillots du vedettariat médiatique. Là, où aurait dû venir la première opposition morale, l'Église, la hiérarchie s'est lamentablement effondrée, s'est couchée, elle n'est plus qu'une peau de lapin suspendue à sa potence, que les quatre vents essaient de rafraîchir. Elle a bafoué toutes les vertus, piétiné la liberté de conscience et le respect de l'homme, elle a fait peu de cas de la vérité. Elle a légitimé les pratiques transgressives qui touchent aux fondements moraux et anthropologiques de l'homme, quand elle a donné son accord sur les moyens de fabrication d'une injection qu'elle savait ne pas être un vaccin. Les évêques de France se seront vautrés et offert au monde en monnayant leur silence, au sujet de la campagne de vaccination, contre un élargissement de l'assiette fiscale. Voici ce qu'enseigne le Magistère au sujet des moyens licites et légitimes pour soigner le corps, doctrine qui n'a pas changée et qui ne peut être changée : "Mais la conduite des Chrétiens est bien différente. Dans leurs maladies, dans leurs adversités, Dieu est leur principal refuge et, à vrai dire, leur principal soutien .Précisément parce qu'ils Le reconnaissent, et L'adorent comme l'Auteur de tout bien, et leur Libérateur, ils n'oublient point que les remèdes n'ont de vertu curative que celle que Dieu leur a donnée, et par suite, ils ne sont utiles aux malades qu'autant que Dieu le veut. La médecine vient de Dieu qui l'a donnée Lui-même aux hommes pour guérir leurs maladies. […] Il y a plus, ceux qui mènent une vie conforme aux préceptes du Seigneur, s'abstiennent de tous les remèdes que Dieu n'a pas destinés à cette fin ; quand même ils seraient assurés de guérir par ce moyen, ils ne laisseraient pas de les avoir en horreur comme des artifices et des enchantements du démon." (Catéchisme du Con. Trente – le Notre Père, Comment on doit demander d'être délivré du mal… § I. 8e paragraphe)[1] Certes, selon le principe de la cause matérielle en morale, celui qui se fait vacciner ne commet pas de faute, il n'est pas responsable de la manière dont le vaccin a été fabriqué, mais , du point de vue mystique, il contribue à ce mal, puisqu'il en profite. La commission sénatoriale américaine a mis à jour la volonté explicite de la France et des USA de provoquer la pandémie Covid 19 ; rien ne semble plus pouvoir arrêter ces pouvoirs occultes et lucifériens, non seulement ils sont objectivement anti-chrétiens, mais ennemi du genre humain.
Leur prétendu souci du bien général n'est que de l'enfumage, il y a bien longtemps que tous nos politiques et autres décideurs ont perdu de vue le recherche du Bien commun, une telle démarche est incompatible avec la multiplication des lois contre nature. Le terreau surnaturel de cette situation est le péché originel : "Mais le serpent était le plus rusé de tous les animaux de la Terre qu'avait fait le Seigneur. Il dit à la femme : Pourquoi Dieu vous a-t-il commandé de ne pas manger du fruit de tous les arbres du paradis ? […] La femme donc vit que le fruit de l'arbre était bon à manger, beau à voir et d'un aspect qui excitait le désir ; elle en prit et en mangea et en donna à son mari, qui en mangea[2]."
La connaissance est un enjeu de pouvoir qui est concentré dans les mains de l'oligarchie mondialiste, mais plus elle étend sa puissance, elle s'ordonne à la Divine Providence, qui, elle-même l'ordonne au triomphe de la justice divine. Dans les livres des Rois, il y a l'épisode de Nabuchodonosor II ; le Seigneur lui révèle qu'Il s'est servi de lui pour établir sa justice sur son peuple, mais Il l'a fait en raison des péchés du roi, et que pour cette raison, il va perdre son empire et sa vie, et c'est ce qui s'est produit.
La recherche de la connaissance est en principe toujours ordonnée au bien commun, mais aujourd'hui, elle est un instrument de pouvoir et d'argent pour ces roitelets maudits par lesquels les puissances du mal étendent leur domination sur les hommes. Le Seigneur les livre à toutes les puissances infernales, parce qu'ils sont nés pour servir l'antéchrist, égarés qu'ils sont dans leur délire d'orgueil. À l'occasion des élections pour le second mandat du Président Trump, des débatteurs ont imprudemment affirmé la fin du pouvoir mondialiste, c'est complétement faux, ce pouvoir n'a pas atteint son paroxysme, et ses déferlantes de destructions sur le monde n'en sont qu'à leur début. Il est multiforme et pourrait bien triompher en Asie et au Moyen-Orient ainsi que dans une grande partie de l'Afrique noire. Toutefois, il y a une évolution prophétisée par l'affaire de Veau d'Or : la hiérarchie de l'Église Catholique Romaine, massivement, prend fait et cause pour cette oligarchie, et son engagement s'amplifiera au point d'entraîner les neuf dixième du Corps mystique et du peuple de Dieu, une évolution qui exclue aucune religion.
La curiosité est légitime si elle s'ordonne à la recherche de la vérité en vue du bien, du salut ; sinon, elle nous intoxique comme un venin sucré. C'est le sens profond de cette citation : "On n'arrête pas le progrès. Il s'arrête tout seul." Sauf si l'orgueil le pousse à toutes les transgressions. Le progrès s'arrête quand il y a la tentation de la transgression, car il ne peut y avoir de bien par des moyens illicites[3] : "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.[4]" L'homme d'iniquité s'enferme dans son délire d'orgueil, à l'image d'un Robur-le-Conquérant[5].
Dans ce chapitre, j'aborde l'ordre végétal et animal ; l'ordre végétal est la première manifestation de la vie sur notre planète Terre. Je m'arrête également sur le mystérieux quatrième jour du récit, qui est le point justifiant la remise en cause des certitudes scientifiques singulièrement incertaines. Il est de tenir compte de la succession des jours dans le récit de la création, il est une norme pédagogique. Le lecteur est invité à oublier tout ce qu'il a appris, et s'ouvrir à la Parole de Dieu qui est libération, puisqu'Elle est vérité sans négliger l'usage de la raison.
DE L'ORDRE VÉGÉTAL
Genèse ch. 1, 6 - 13
"Dieu dit encore : Qu'un firmament soit fait entre les eaux, et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit le firmament, et il sépara les eaux qui étaient sous le firmament. Et il fut fait ainsi. Or Dieu nomma le firmament, Ciel ; et d'un soir et d'un matin se fit un second jour.
Dieu dit ensuite : Que les eaux qui sont sous le ciel se rassemble en un seul lieu, et que la partie aride apparaisse. Or Dieu nomma la partie aride, Terre, et les amas des eaux, il les appela Mers. Et Dieu vit que cela était bon. Et il dit : Que la terre produise de l'herbe verdoyante, et faisant de la semence, et des arbres fruitiers, faisant du fruit selon leur espèce, dont la semence soit en eux-mêmes sur la terre. Et il fut fait ainsi. Et la terre produisit de l'herbe verdoyante, et faisant de la semence selon son espèce, et des[pa1] arbres faisant du fruit, et ayant chacun de la semence selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Et d'un soir et d'un matin se fit un troisième jour."
Quel que soit le sens allégorique des versets qui lui est donner, et en tenant compte du réalisme des Écritures, l'évidence ne peut être niée : le Créateur de la planète Terre est Dieu.
" Dieu dit encore : Qu'un firmament soit fait entre les eaux, et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux[6]." Il semble que ce passage indique l'existence d'un anneau d'eau courant autour de la Terre, à l'intérieur de notre atmosphère ; sa fonction aurait été de protéger l'humanité des ardeurs du soleil et dans maintenir une température constante. Cette situation physique expliquerait la longévité de l'humanité jusqu'au déluge noétique. Cette protection disparue lors du déluge quand, selon le verset, les eaux d'en haut ont rejoint celles d'en bas[7]. Après cette purification, la longévité de l'homme commence à décroître[8].
Ce n'est qu'au troisième jour du récit de la création, que la terre aride apparaît. La Parole de Dieu intervient une seconde fois pour la création de l'ordre végétal : "Et il dit : Que la Terre produise de l'herbe verdoyante, et faisant de la semence, et des arbres fruitiers, faisant du fruit selon leur espèce, dont la semence soit en eux-mêmes sur la terre. Et il fut fait ainsi[9]."
Les théoriciens de l'évolutionnisme ou ceux du hasard et de la nécessité peuvent être accusés d'absence de bon sens. Dans le précédant chapitre, j'ai écrit : "Qu'un objet ne peut donner que ce que sa nature contient." La terre, en tant que matière, a-t-elle une nature pouvant donner la vie ? Elle a été voulue pour la recevoir et l'entretenir, mais sa nature lui permet-elle de vouloir l'ordre végétal, de le concevoir ? Nous sommes confrontés aux théories des évolutionnistes et à celles des partisans du hasard et de la nécessité. Comment une matière inerte, qui n'a pas conscience de son existence, pourrait-elle concevoir un vivant, fût-il l'ordre végétal, alors que sa nature ne le lui permet pas ? Pourquoi faudrait-il que leurs théories ne concernent que le passage de l'animal à l'homme ? Rien, ne nous empêche de les étendre de l'ordre minéral à l'ordre végétal, et du végétal à celui de l'animal. Pourquoi ne pas aller au bout de leurs raisonnements et démontrer la profondeur de leurs erreurs ? Finiront-ils par découvrir qu'une vache a joué aux cartes avec un lion, et que le chêne a contisé une grenouille ?
Comment, ce qui n'a pas de mouvement, ce qui n'est pas la vie, pourrait-il donner la vie et le mouvement ? Comment, ce qui n'a pas de forme, pourrait-il donner une forme[10] ? Une théorie aussi audacieuse soit-elle, doit reposer sur un minimum de fondement solide, appuyée sur argumentation fondée sur le réel. Ces théoriciens idéologues ont-ils regardé en face toutes leurs incohérences ? Leur recherches reposent sur un présupposé anti-chrétien, anti-religieux, il n'est donc pas surprenant qu'ils interprètent leurs résultats en fonction de leurs choix idéologiques, prenant soin d'éviter tout débat métaphysique. N'ont-ils jamais fait un examen de vérité ?
Considérant les variétés des espèces et sous-espèces[11] de l'ordre végétal, est-il possible de continuer à soutenir que, bien que la matière soit inerte et dépourvue d'intelligence, elle puisse être la cause de toutes ces variétés[12] ? Et si j'invitais un requin pour une partie de jeu de tarots ? Peut-être souhaiterait-il devenir un ours polaire ! Qui peut nier qu'une intelligence soit la Cause Première de cette diversité ?
Une plante est de l'ordre du vivant, ce n'est qu'un existant[13]. Elle possède son propre mouvement – croissance – ainsi qu'une forme propre à son espèce – image –. Quelle est la cause de cette image ? Sachant, que l'image provient de la forme exemplaire qui lui correspond, laquelle est située dans la pensée de la Cause Première. La question est de comprendre le processus par lequel la mystérieuse Cause Première transmet au sujet (le végétal) l'image de la forme exemplaire qui lui correspond ? Transmise par un insecte, une pie voleuse ! Oui, mais les animaux n'existent pas avant l'ordre végétal.
Il ne peut y avoir qu'une seule réponse : l'âme. Une âme végétative, immatérielle. Cette Cause Première est décidément très intelligente, car pour chaque d'espèce et sous-espèce différente, la forme lest propre à chacune. L'homme, qui est seulement l'image de Dieu, ne se réduit pas à un animal ni l'animal à une plante, ni la plante au minéral. Et Dieu ne réduit pas à l'homme.
Le végétal est pourvu d'une âme et d'une mémoire végétative qui est constitutive de son code génétique, contenant des informations qui le font croître et lui permettent d'interagir avec l'ordre minéral, animal et le règne de l'homme. La plante n'est pas intelligente. Elle n'a ni la capacité de choix, ni la conscience de son existence ; son âme végétative confère la forme, sa mémoire végétative "mémoire non réflexible", sa croissance et son adaptation. Vive le bon sens ! Et nous ne verrons, heureusement, ou malheureusement, jamais un canard chanter l'hymne national en catalan avec l'accent anglais.
Tout a une cause
Il existe une loi universellement admise, elle affirme ceci : Tout ce qui est, tout ce qui existe a une cause. Rien n'est sans cause.
L'homme est accueilli dans le monde par la vérité qu'il a en lui, et par la réalité de la création qui contient une autorité de la vérité ; son environnement est réel et non pas imaginaire.
Lucifer, le Serpent du Jardin d'Éden, structure son mensonge, sa séduction autour de la réalité de la création pour élaborer sa tentation, ce qui rend son propos dangereusement persuasif. La réalité de la création, comme l'ont enseigné Socrate et Aristote, constitue le point de départ de la quête de la vérité et de la sagesse : une attitude intérieure qui présuppose l'acceptation de l'autorité de la vérité émanant du réel. Le Verbe, incarné en l'humanité de Jésus de Nazareth, s'est soumis à la réalité de la création. Nous sommes bien loin des théories du hasard et de la nécessité. Il est évident qu'il existe une Cause Première, intelligente, qui a créé l'ordre végétal, tout comme elle a créé l'ordre minéral. Il ne s'agit pas ici d'une conviction liée à la foi religieuse, mais d'un fait objectif selon la rigueur de la raison. Persévérer dans la négation de cette réalité, de cette démonstration, ne revient-il pas à nier sa propre aptitude à la raison, à la vérité ? N'est-ce pas là, un nihilisme[14] que je retourne contre moi-même ?
Mon propos se trouve illustré par cette vedette de variétés qui, demande une loi permettant de mourir dans la dignité, une loi qui renverse totalement l'anthropologie et conduit l'humanité vers des pratiques initiées par le nazisme. Cette dame, qui fait honte aux Gens du Nord, à ceux qui sont entrés en résistance pour défendre la vie, continue de vivre, de profiter de ses rentes et des oripeaux de la république. La logique ne serait-elle pas qu'elle s'applique à elle-même et de manière exemplaire, cette loi qu'elle appelle de ses vœux ? Ce que cette vedette nous propose n'est rien de moins que l'étape logique d'une élite nihiliste, qui se refuse de se donner le coup de grâce, mais qui l'impose aux autres.
La création révèle et témoigne d'une harmonie qui ne peut être l'œuvre que d'une volonté supérieure à la nôtre. Pourquoi cette volonté, cette intelligence, ne pourrait-elle pas être la Cause Première du vivant ? Entre l'ordre minéral se forme un commensalisme[15] qui s'étendra à l'ordre animal puis au règne de l'homme. L'interdépendance organique puis culturelle se met en place par l'homme qui se confronte au réel de la création. Est-il raisonnable de croire que c'est le hasard est à l'origine de cette harmonie si délicate et si puissante ?
LE QUATRIÈME JOUR DE LA CRÉATION
Gn. 1, 14 - 19
" Dieu dit aussi : Qu'il soit fait des luminaires dans le firmament du ciel, et qu'ils séparent le jour et la nuit, et qu'ils servent le signes pour marquer et le temps, et les jours et les années. Qu'ils luisent dans le firmament du ciel, et qu'ils éclairent la terre. Et il fut fait ainsi. Dieu fit donc deux grands luminaires ; l'un plus grand pour présider le jour ; l'autre moins grand pour présider la nuit ; et les étoiles. Et Il les plaça au firmament du ciel pour lui sur la terre. Pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière et les ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Et d'un soit et d'un matin se fit un quatrième jour."
Comme cité plus haut, il ne faut pas négliger l'ordre des jours de la création, c'est une disposition intentionnelle qui fait partie intégrante de la Révélation. Les deux Testaments ont été rédigés avec méthode, rien n'a été laissé au hasard. Ceux qui affirment le contraire tentent de dissimuler leur crainte, car qu'ils ne parviennent pas à comprendre la Bible. Comment le pourraient-ils sans la foi et l'obéissance à la vérité ?
Le récit du quatrième jour bouleverse bien des certitudes. Si je porte mon attention sur lui, c'est qu'il remet en question les certitudes scientifiques.
1- J'observe que l'ordre végétal apparaît le troisième jour. Mes connaissances en botaniques ressurgissent et me rappellent qu'une plante a besoin de lumière et d'humidité pour croître. La Terre regorge d'eau, mais où est la lumière ?
2-Le soleil, la lune et les étoiles n'ont pas été créés, comment l'ordre végétal a-t-il pu se développer ? La lumière éclairant alors la Terre devait être d'une très haute qualité, sa source étant probablement la Vérité qui est Lumière. L'Acte créateur ne pouvait pas être perturbé : "Et Dieu vit que cela était bon".
Certains chercheurs, considérant, que la vie sur la Terre a dépend de la lumière solaire, suggèrent que l'ordre végétal aurait été créé sur une autre planète en attendant la création du soleil et de la lune. (Je m'abstiens de commenter cette hypothèse, je pourrai me prendre un "coup de lune" sur mon fondement et un "coup de soleil" sur ma tête). Moïse précise que c'est bien sur la Terre que l'ordre végétal est apparu ; il n'est pas fait mention d'extra-terrestres ni de l'existence d'un autre objet céleste en dehors de la Terre. Les Saintes Écritures sont réalistes, elles ne s'éloignent ni du réel, ni de la vérité, à l'exception du Cantique des cantiques qui est totalement métaphorique.
3-Ce récit du quatrième jour soulève une autre question : jusqu'au quatrième jour, la Terre est le seul objet céleste mentionné par Moïse. S'il n'a pas mentionné d'autres corps célestes avant le quatrième jour, c'est qu'il n'y en avait probablement pas. Moïse, serviteur de Dieu et de la Vérité qui est Dieu, Le rencontrait chaque jour sous la "Tente de la Rencontre". Il est donc peu probable qu'il se soit trompé ou qu'il ait caché des éléments de la vérité. Comme l'a enseigné le Pape Pie XII, d'heureuse mémoire : " Le livre de la Genèse est à comprendre au sens littéral."
4-Si la Terre a été, pendant un certain temps, le seul objet céleste, il est légitime de se demander : comment pouvait-elle se maintenir dans l'espace sans être soumise aux lois de l'attraction et de la rotation liées autres corps célestes ? Cette question me donne envie de revenir jouer aux billes et sécher le cours de physique !
5-Dans le récit du quatrième jour, deux passages sont particulièrement intéressants : " Dieu dit aussi : […] et Dieu fit donc deux grands luminaires…" La création des luminaires semble se faire en deux temps : "Il dit et Il fit". Le verbe faire se retrouve dans le récit de la création de l'homme, Adam. "Dieu fit…"[16]. Cette précision n'apparaît qu'au quatrième jour, et se répète aux cinquième et sixième jours. Le verbe "faire" n'a pas la même définition que le verbe "créer", qui, dans la Bible, se rapporte à la Parole, à l'ex nihilo. Si Moïse précise que "Dieu fit…", c'est que peut-être parce que les luminaires n'ont pas été créés ex nihilo, mais ont été formés à partir d'une matière préexistante. Le seul objet céleste connu à ce moment-là étant la Terre[17], plusieurs questions se posent :
1- Que savons-nous des dimensions de la planète Terre avant la création des luminaires ?
2- Peut-il être envisagé, qu'elle ait été gigantesque ?
3- Comment la planète Terre a-t-elle pu ne pas s'effondrer sur elle-même alors qu'elle était l'unique objet céleste, et qu'elle ne subissait pas les lois de l'attraction ?
4- Les luminaires aient-ils été créés en fractionnant Terre ?
5- La Terre pourrait-elle provenir du soleil, créée au quatrième jour comme la lune ?
6- Si la planète Terre est la cause instrumentale des luminaires, cela pourrait expliquer pourquoi certaines planètes contiennent des traces d'eau. Ou pourquoi certains astéroïdes sont riches en minéraux comme l'or et le fer.
Dans un article paru dans Réseau International, avec pour source est Infodujour et signé par le journaliste Émilien Lacombe, une découverte remet en cause notre compréhension officielle de l'hydrosphère terrestre et qui pourrait étayer l'idée que les objets célestes proviennent provenir de la Terre, et non du soleil[18]. La Terre serait ainsi au centre de l'univers. Bien que je n'aie pas de réponse définitive à ces questions, elles s'imposent à la raison et mérites d'être posées.
Certains suggèrent que la cosmologie hébraïque a été influencée par les civilisations mésopotamienne et égyptienne. Cependant, cette hypothèse n'est pas convaincante. Les civilisations antiques, issues de la Mésopotamie, conservent des fragments de la Révélation originelle transmise d'Adam et Ève préservée jusqu'à Noé, afin que sa descendance continue d'honorer Dieu dans la foi de leur père. Bien sûr, il est probable que des pans entiers de cette Tradition adamique aient été corrompus, mais la Révélation reçue par Moïse met fin à cette corruption. Les similitudes entre les cosmologies de cette région et d'ailleurs sont donc compréhensibles. La cosmologie hébraïque infaillible, vient de Dieu. Ne donnons pas à la science une autorité supérieure à la Révélation et ne laissons pas les maîtres du doute nous faire douter de Dieu, qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper.
La Bible n'a pas pour vocation d'être un manuel scientifique tel que cela s'entend aujourd'hui. Toutefois, rien n'interdit à un esprit scientifique ouvert de s'appuyer sur elle pour vérifier si sa démarche n'en serait pas enrichie. Ce n'est pas parce que nous ne comprenons pas le récit de la création de la Genèse qu'il est faux, fantaisiste ou allégorique. Le peu que ce livre dit sur la création mérite de s'y arrêter, car il ouvre sur des mystères qui nous laissent encore balbutiant. Pourquoi ne pas partir du récit de la Genèse pour examiner nos connaissances, en acceptant de les remettre en question ?
Il est un fait, le soleil, la lune et tous les autres luminaires ont été créés après la création de l'ordre végétal, et après la création de la planète Terre. Peut-être devrions-nous prendre l'ordre des jours de la création comme référence ; ce serait un pas vers la sagesse et l'humilité. Je peux rêver !
Ne sommes-nous pas conditionnés par la dictature idéologique qui ensevelit nos sociétés dans l'athéisme, au détriment de la moralité ? Peut-être est-il plus facile de rester en sécurité dans l'erreur que d'être libre dans la vérité et perdre un peu de notre sécurité. N'est-ce pas ce que se disent les veaux en attendant l'abattoir ?
Quand sortirons-nous de la grille cartésienne ? L'humanité se portait mieux avant elle. Une chose est certaine, le récit du quatrième jour fait partie intégrale de la Révélation et il arrive après la création de l'ordre végétal et avant l'ordre animal. Acceptons la vérité du réel, ainsi que le concept du non-connaissable, ce seuil que l'homme ne peut dépasser en l'absence de sagesse naturelle et surnaturelle. Efforçons-nous de comprendre ce que Dieu nous enseigne, non seulement par le contenu du récit de la création, mais aussi par son ordonnancement.
DE L'ORDRE ANIMAL
Genèse ch. 1, 20 – 25
"Dieu dit encore : Que les eaux produisent des reptiles d'une âme vivante, et des volatiles sur la terre, sous le firmament du ciel. Dieu créa donc les grands poissons, et toute âme vivante et ayant le mouvement, que les eaux produisent selon leurs espèces, et tout volatile selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Il les bénits, disant : Croissez et multipliez-vous, et remplissez les eaux de la mer : et que les oiseaux se multiplient sur la terre. Et d'un soir et d'un matin se fit un cinquième jour."
Dieu dit aussi : Que la terre produise des âmes vivantes selon leur espèces, les animaux domestiques et tous les reptiles de la terre selon leurs espèces. Et il fut fait ainsi. Dieu fit donc les bêtes de la terre selon leurs espèces, les animaux domestiques et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Et il fut fait ainsi. Et Dieu vit que cela était bon."
Dieu dit encore…
En considérant les théories de l'évolutionnisme, et en poussant leur raisonnement à l'extrême, il pourrait être envisagé que l'ordre végétal soit la cause instrumentale de l'ordre animal. Cette proposition, bien que difficile à soutenir, possède sa logique interne : puisque rien n'existe sans cause, et que la possibilité d'une cause intelligente est rejetée, l'ordre végétal pourrait être perçue comme la cause instrumentale de l'ordre animal. Toujours dans cette même logique évolutionniste, le micro-organisme de l'ordre animal doit avoir une cause naturelle, probablement attribuable au hasard et à la nécessité. (Peut-être un éternuement simultané du chêne et du roseau !) Comment aborder ce problème ? J'ai démontré qu'un être ne peut donner ou transmettre que ce qui relève de sa propre nature. Il est donc objectivement impossible pour un végétal de produire une animal. Il faudrait envisager que des particules émises par deux végétaux – disons chêne et roseau – aient éternué en même temps, et que leurs postillons se soient retrouvés accolés, bouleversant leur chaîne ADN respective. Face à cette situation, la forêt aurait été prise d'un immense fou-rire, rendant la mutation pourtant improbable, fructueuse. Ce raisonnement s'appuie strictement sur le socle des théories évolutionnistes… dont la logique va au bout du bout de l'absurde.
Dans le récit de la création de l'ordre animal au cinquième jour (v. 20 – 23), il semble que la Parole divine ait suffi pour faire surgir la vie pour une catégorie particulière d'animaux : les poissons, reptiles de mer et volatiles, un peu comme une transition entre le végétal et la classe d'animaux terrestres. En suivant le récit biblique de la création, la théorie selon laquelle un éléphant serait une baleine ayant refusé de retourner à l'océan, sans doute après un tsunami, tombe dans le marais du ridicule. Ce qui est remarquable dans ces versets, c'est que Dieu a simplement dit (Parole) pour créer et non pas fait. Il n'y a donc eu ni hasard, ni sélection aléatoire, ni tirage au sort pour déterminer qui resterait sur Terre et qui retournerait à la mer ou dans le ciel.
N'est-il pas urgent de revenir au bon sens ? Une intelligence supérieure est la Cause Première de ces animaux marins et de ces volatiles. Oui, certes, cette conclusion relève davantage du raisonnement aristotélicien et thomiste que d'une idée ou d'un rêve platonicien. Désolé, je n'avais rien d'autre dans les rayonnages de la raison. Retenons. Retenons que cette classe d'animaux semble inférieure à celle créée pour la Terre. Considérons que le milieu aquatique n'est pas propice à la vie de l'homme, car il n'a pas de branchies, mais des poumons (pneuma), et que le milieu aérien ne l'est pas non plus, il a des bras, mais non des ailes.
Le sixième jour
Le récit de la création animale se poursuit dans le sixième jour (Gn.1, 24-25). " Dieu dit aussi : Que la terre produise des âmes vivantes selon leur espèces, les animaux domestiques et tous les reptiles de la terre selon leurs espèces. Et il fut fait ainsi. Dieu fit donc les bêtes de la terre selon leurs espèces, les animaux domestiques et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Et il fut fait ainsi. Et Dieu vit que cela était bon."
Les animaux terrestres ne sont pas créés, mais faits pour tenir compagnie à l'homme. Il se pourrait donc que ces animaux de la Terre aient été façonnés à partir du limon. Rappelons, comme cité plus haut, que le verbe faire a un sens différent du verbe créer. A l'origine, les animaux de la Terre n'étaient peut-être pas destinés à nourrir l'homme. La chasse et l'élevage de bétail pour subvenir à nos besoins sont des conséquences du péché originel. La nécessité impose sa loi, il est permis et moral de tuer un animal pour se nourrir[19], pour s'en vêtir et se soigner. Cependant, pour les véganes et autres idolâtres de l'ordre animal, rappelons qu'Abel offrit les prémices de ses troupeaux et Dieu le bénit, Il ne bénit pas l'offrande de Caïn.
Ce passage révèle une classe animale distincte des autres espèces créées et non pas faites : " Dieu fit donc les bêtes de la terre selon leurs espèces…" Dieu fait. L'acte de faire implique qu'Il a façonné le premier couple de chaque espèce prévue pour la Terre, leur créant une âme et une mémoire sensitive. Ces animaux ont été créés pour tenir compagnie à l'homme.
Est-il encore besoin de souligner qu'il n'est pas question ici d'évolution entre les espèces ? Comment expliquer, dans ce cas, la diversité espèces, de leurs formes, de leurs modes alimentaires et de leur sociabilité ?
____________________________________________
[1] Le Concile de Trente fait partie du Magistère, nul n'a le droit de l'ignorer ni d'y contrevenir, et ce, quelle que soit l'autorité de la personne fusse-t-elle un pape.
[2] Gn. Ch. 3, 1-6
[3] Concerne le pseudo-vaccin anti Covid et bien d'autres ainsi que le bombardement atomique du Japon.
[4] Rabelais, lettre de Gargantua à Pantagruel.
[5] Jules Vernes, romancier et homme politique.
[6] Gn. Ch. 1, 9
[7] Des chercheurs auraient identifié dans les océans une couche d'eau différente par sa composition à l'eau de mer qui pourrait avoir pour cause matérielle les eaux d'en haut, cette eau serait plus lourde, plus dense.
[8] Les générations de l'après Seconde Guerre Mondiale voient leur longévité allongée par une mesure de miséricorde : qu'en font-elles ?
[9] Gn. 1, 11
[10] Idem
[11] Les espèces et leurs individus ont une faculté d'adaptation inscrite dans leur génome selon leur environnement d'où les sous-espèces.
[12] Il s'agit de reprendre le raisonnement des évolutionnistes et de l'appliquer en amont de l'ordre végétal en lien avec l'ordre animal. Pourquoi, s'arrêter à la seule évolution de l'animal à l'homme, l'absurdité de leur théorie peut tout à fait être reprise pour l'ordre végétal. Y a-t-il une limite à leur bêtise ?
[13] Un existant est un vivant qui n'a pas la conscience de son existence, qui n'est pas pourvu de liberté.
[14] Est négation de toute réalité substantielle et croyance, mais il est également volonté de tout détruire, de renverser toute forme d'ordre. C'est un suicide de tout l'être et de sa société.
[15] Association d'organismes différents profitables à tous les associés.
[16] La traduction de la Bible sur laquelle je m'appuie est celle de l'Abbé J.-B. Glaire, introduction F. Vigouroux, elle est traduite directement de la Vulgate de saint Jérôme.
[17] Question ouverte.
[18] Un océan souterrain trois fois plus grand que tous nos océans réunis. IDJ / Environnement / Nature
[19] Catéchisme de Trente, 5e commandement § I. "Ainsi il n'est pas défendu de tuer des bêtes ; puisque Dieu nous a permis de nous en nourri, Il nous a permis par là-même de les tuer."
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