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LA VICTOIRE DE TOLBIAC N° 3 - DU VIVANT - @Pierre Charles Aubrit St Pol

Photo du rédacteur: Pierre AubritPierre Aubrit

Dernière mise à jour : 3 janv.


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DU VIVANT


 

INTRODUCTION






Le législateur vote des lois qui s'opposent à la loi naturelle depuis la révolution de 1789. Il s'en prend au paradigme de Dieu et donc à l'Église. Cette guerre contre l'ordre du créé s'accélère lors de la Première guerre Mondiale, car des armes de destruction massives seront utilisées dont la première arme chimique : le gaz. Aujourd'hui, elle se retourne contre l'humanité, au seul profit d'une élite perdue dans ses délires d'orgueil ; ses décideurs ne semblent plus la maîtriser, une puissance occulte en est la cause directrice. Les mondialistes ont perdu la main. Et, il y a plus redoutable qu'eux ; les anges-démons circulent dans nos rues.

À l'intérieur de cette guerre se love une intention aux objectifs dangereux, car elle tend maîtriser la vie ; ce qu'avait prédit sainte Bernadette Soubirous et confirmée par sœur Lucie de Fatima dans les années quatre-vingt-dix : une transgression ouverte contre l'acte créateur de Dieu aux moyens de manipulations génétiques et par l'énergie de l'atome.

  Nous sommes donc confrontés à une volonté nourrie par la haine, une haine métaphysique. Elle actionne des courants protéiformes de destruction et d'autodestruction visant la santé, la famille, le renouvellement des générations, des programmes expérimentaux sans finalité thérapeutique, des thérapies illicites, des projets militaires, et la poursuite de grands profits aux dépends de la vie. L'argent est devenu le leurre des milliardaires désœuvrés et assoiffés de pouvoir.

La dignité humaine est bafouée non plus en surface, mais dans une profondeur rejointe par une puissance immatérielle de destruction ; elle a besoin de la complicité d'hommes et de femmes affidés aux anges-démons, à Lucifer, leur faisant miroiter qu'ils vont être des dieux, car ils auront la maîtrise absolue de la vie de son début à sa fin.

Ces affidés ont besoin de la complicité du législateur, qu'il leur soit soumis, c'est au-delà de leur espérance. Le législateur a obtenu la collaboration passive de la majorité de ses concitoyens, certains agissant comme les miliciens sous l'occupation allemande. Le législateur s'est appuyé sur des réseaux qui ont favorisé l'effondrement moral et surnaturel des peuples, en multipliant les lois permissives et en détournant ou affaiblissant les institutions judiciaires. Les peuples sont manipulés afin d'admettre la banalisation du mal.

Il devient évident que cette situation soit le fruit de volontés et de puissances occultes asservies de libre propos aux anges-démons ; un catholique ne peut l'ignorer sans se rendre complice et alimenter cette perversion, d'autant que leurs agissements les contraints à une exposition médiatique.

Toute l'humanité est engagée dans ce virage conclusif de l'histoire, qui se terminera par une implosion de ces puissances dévastatrices révolutionnaires aux conséquences surnaturelles. Les fondements de toute civilisation et culture sont aspirés dans cet effondrement qui est punitif pour tous ceux qui auront abandonné la voie du Bien Souverain. Deux facteurs le favorisent : les milieux scientifiques et les hiérarchies religieuses.

Le législateur est un serviteur servile, dépourvu de toute capacité au bien commun par un manque de discernement punitif, selon les paroles de Jésus-Christ : "Les aveugles dirigent des aveugles." Bon nombre de nos dirigeants sont les répliques du roi Nabuchodonosor II, ils en auront un sort plus sévère, puisque le Christ est venu à notre secours, et qu'il n'y a pas de charité en enfer. 

L'homme est un projet de vérité et d'amour.


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L'ORDRE VÉGÉTAL





"Dieu dit encore : Qu'un firmament soit fait entre les eaux, et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux. Et Dieu fit le firmament, et il sépara les eaux qui étaient sous le firmament. Et il fut fait ainsi. Or Dieu nomma le firmament, Ciel ; et d'un soir et d'un matin se fit un second jour. Dieu dit ensuite : Que les eaux qui sont sous le ciel se rassemble en un seul lieu, et que la partie aride apparaisse. Or Dieu nomma la partie aride, Terre, et les amas des eaux, il les appela Mers. Et Dieu vit que cela était bon. Et il dit : Que la terre produise de l'herbe verdoyante, et faisant de la semence, et des arbres fruitiers, faisant du fruit selon leur espèce, dont la semence soit en eux-mêmes sur la terre. Et il fut fait ainsi. Et la terre produisit de l'herbe verdoyante, et faisant de la semence selon son espèce, et des arbres faisant du fruit, et ayant chacun de la semence selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Et d'un soir et d'un matin se fit un troisième jour.[1]" 


Quel que soit les sens allégoriques donnés à ces versets, Dieu est le Créateur de la planète Terre et de tout l'univers visible et invisible.


" Dieu dit encore : Qu'un firmament soit fait entre les eaux, et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux[2]."

Ce verset nous renseigne sur l'existence d'un anneau d'eau courant au tour de la Terre, la protégeant des rayons ultra-violets du soleil, ce qui favorisa, entre autres, la longévité de l'humanité. Une protection qui disparut lors du déluge quand les eaux d'en haut ont rejoint celles d'en bas[3], la longévité de l'homme commence alors à décroître[4].

Ce n'est qu'au troisième jour du récit de la création, que la terre aride apparaît, puisque les eaux se retirent.

La Parole de  Dieu intervient une seconde fois pour la création de l'ordre végétal : "Et il dit : Que la Terre produise de l'herbe verdoyante, et faisant de la semence, et des arbres fruitiers, faisant du fruit selon leur espèce, dont la semence soit en eux-mêmes sur la terre. Et il fut fait ainsi[5]." 

Les théoriciens de l'évolution et du hasard se rendent coupables d'absence de bon sens : un objet ne peut donner que ce qui est constitutif de sa propre nature.

La terre, en tant que matière et objet, a-t-elle la capacité à vouloir et donner la vie ? elle qui a été créée pour recevoir et entretenir la vie biologique, mission passive qui ne signifie pas qu'elle ait voulu ni conçu la vie pas plus que le mouvement ni la forme. Une matière inerte comment aurait-elle pu concevoir le vivant, fusse-t-il le végétal ? Et pourquoi tous ces théoriciens ne proposent que le supposé passage de l'animal à l'homme ? Pourquoi ne remontent-ils pas plus en amont, le gaz cause du minéral ; le minéral cause du végétal ; le végétal cause de l'animal ? Ne serait-il pas logique qu'ils en viennent à nous proposer, qu'une vache a joué à la belotte avec un crapaud ? Ce qui n'a pas de mouvement, ni la vie, comment pourrait-il les donner ? Ce qui n'a pas de forme, comment pourrait-il la donner[6] ? Une théorie doit reposer sur un fondement démontrable, appuyé sur le réel ; à quel moment ces théoriciens ont-ils pris la mesure des incohérences que leur soutenance posait ?

Si des chercheurs rejettent tout élément religieux, si en amont, l'intention est de démontrer l'inexistence de Dieu, il n'est pas surprenant qu'ils soient sous le joug d'idéologies et d'intérêts particuliers et nauséeux. Considérant les variétés des espèces et sous-espèces[7] de l'ordre végétal, est-il tenable de continuer à soutenir que, bien que la matière soit inerte et dépourvue d'intelligence, elle puisse être la cause de toutes ces variétés[8] ? Et si j'invitais un requin pour une partie de jeu de tarots ! peut-être voudrait-il devenir un ours polaire pour me boulotter plus facilement ?

Qui peut nier qu'une intelligence soit la Cause Première de cette diversité ?

 

Un végétal est un vivant, mais ce n'est qu'un existant[9] ; il a son propre mouvement – croissance – et une forme propre à son espèce – image – quelle est la cause instrumentale de cette image ? La Cause Première qui pense l'image de chaque espèce du végétal, mais par quel procédé autre que l'âme végétative peut-elle transmettre l'image à laquelle elle pense ? nous sommes-là au seuil de la non-connaissance indépassable.

Il apparaît bien que le végétal soit un vivant, il ne serait pas sot d'envisager que Dieu intervienne pour chaque individu afin de lui donner la forme qui lui revient. En effet, la matière, même biologique, ne peut donner ni générer l'immatériel or, la forme du vivant est communiquée par l'âme ici une âme végétative, donc la Cause Première qui créée l'âme végétative est immatérielle, puisque l'objet ne peut donner que ce qui est de sa propre nature. Il est certain que la forme du végétal n'est pas transmise par la pie voleuse ni un insecte, puisqu'ils n'existaient pas avant lui.

Le végétal est pourvu d'une âme végétative et d'une mémoire biologique constitutive de son code génétique, contenant des informations qui le font croître et lui permettent de s'adapter à son environnement ; ce n'est qu'un existant inconscient de son existence et donc sans intelligence réflexive. Vive le bon sens ! Nous ne verrons jamais un canard chanter l'hymne national en catalan avec l'accent anglais. Ouf !


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[1] Genèse ch. 1, 6-13


[2] Gn. Ch. 1, 9

 

[3] Des chercheurs auraient identifié dans les océans une couche d'eau différente par sa composition à l'eau de mer qui pourrait avoir pour cause matérielle les eaux d'en haut, cette eau serait plus lourde, plus dense.

 

[4] Les générations de l'après Seconde Guerre Mondiale voient leur longévité allongée par une mesure de miséricorde : qu'en font-elles ?

 

[5] Gn. 1, 11

 

[6] Idem

 

[7] Les espèces et leurs individus ont une faculté d'adaptation inscrite dans leur génome selon leur environnement d'où les sous-espèces.

 

[8] Il s'agit de reprendre le raisonnement des évolutionnistes et de l'appliquer en amont de l'ordre végétal en lien avec l'ordre animal. Pourquoi, s'arrêter à la seule évolution de l'animal à l'homme, l'absurdité de leur théorie peut tout à fait être reprise pour l'ordre végétal. Y a-t-il une limite à leur bêtise ?

 

[9] Un existant est un vivant qui n'a pas la conscience de son existence, qui n'est pas pourvu de liberté.



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TOUT A UNE CAUSE





 

Tout ce qui existe a une cause. Rien n'est sans cause, c'est une loi universelle.

L'homme est fait par la vérité, il la porte en lui dès le premier génome. Il en conserve la mémoire pour l'éternité y compris dans la damnation. Il se confronte à la création, au réel par ses parents géniteurs, et dès sa naissance à son environnement physique, moral, social, affectif. Le réel s'impose à ses sens, à son intelligence ; il n'y a pas de place en lui pour l'idée de l'objet, mais il obéit spontanément et par l'expérience transmise par ses sens à l'autorité de la vérité du réel.


Lucifer pose sa tentation à Ève en intégrant la réalité de leur environnement, c'est ainsi qu'il structure sa tromperie, son mensonge, ce qui en fait le Menteur. Jésus-Christ remet le créé dans l'ordre de la vérité, c'est pourquoi Il choisit la Croix pour sa parfaite oblation.

Socrate, Aristote et la scolastique à l'époque médiévale ont enseigné que la quête de la vérité commence par le réel, et l'autorité de la vérité qu'il contient. Cette attitude intérieure de l'intellectuel comme du mystique est une ascèse incontournable qui donne des fruits de vérité et de justice. L'acte de l'homme, quelle que soit sa nature, présuppose l'acceptation de l'autorité de la vérité.


Le Verbe, en s'incarnant, s'est soumis au réel de la création, et non pas à l'idée que dans son humanité Il aurait pu s'en faire. L'acceptation de l'autorité de la vérité, met en évidence qu'une Cause Première est l'Auteur de la création. Il ne s'agit pas ici d'une conviction exclusivement religieuse ni d'une opinion, mais d'un constat objectif où n'intervient que la raison. Persévérer dans la négation de cette Cause Première intelligente revient à nier sa propre capacité à la raison, à la vérité. N'est-ce pas là un nihilisme[1] tragique sur lequel souffle le démon de l'orgueil ?


Cet état intérieur a été récemment illustré par les interventions d'une vedette de variétés qui demande le droit pour tous de mourir dans la dignité ; ce qui est un nihilisme d'élite, car il faut beaucoup d'argent pour vouloir mourir avec une belle image de soi-même. Il n'est pas certain qu'elle ait un sens aigu du mot dignité. Elle devrait immédiatement mettre en pratique ce qu'elle demande pour elle-même et pour d'autres, mais elle ne le fera pas. Elle veut jouir de sa position sociale glorieuse pour le monde aussi longtemps que possible ; elle ne veut surtout pas tomber seule dans le désespoir de l'orgueil – je veux bien me désespérer mais pas seul ! –. Elle fait honte aux Gens du Nord, dont les pères et mères sont entrés en résistance pour défendre les fondements d'une anthropologie garantissant la dignité de l'homme et la gloire de Dieu. Elle est dans la logique de ce nihilisme, qui veut s'anéantir mais en bonne compagnie, revêtue des oripeaux dorés de la république, ils lui vont à ravir.


La dignité n'est pas un concept intellectuel ni un enjolivement, une parure, elle est consubstantielle à l'homme, à la personne. Elle ne dépend pas de l'usage de la raison ni de sa bonne santé, ni de son élévation sociale. Sa dignité lui est consubstantielle, parce que l'homme est un projet de vérité et d'amour. Il est fait à l'image et ressemblance de Dieu. Si la dignité était relative, alors, pour reprendre ce luciférien, Sartre, l'enfer serait vraiment l'autre. Mais ce n'est pas le cas ! Sa dignité lui est consubstantielle, car elle est constitutive de l'anthropologie qui ne peut être changée au grès des vilains, le fidèle du Christ en témoigne. Le respect de la vie, l'application d'une justice équilibrée sont acteurs de cette anthropologie. Nous ne sommes pas encore en enfer, mais oui, le mal étend sa domination par le péché individuel.


La création révèle une harmonie qui est l'œuvre d'une volonté supérieure à la nôtre et extérieure au monde de la matière ; une volonté de vérité baignant dans un océan d'amour. Pourquoi ne pourrait-elle pas être la Cause Première du vivant ?

Depuis l'ordre minéral jusqu'au règne de l'homme, il s'est établi un commensalisme[2], il est le liant de l'interdépendance organique et culturelle qui met l'homme au centre de la création et en son sommet naturel.

Est-il raisonnable de prétendre que le hasard est la cause de cette harmonie délicate et si puissante ?


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[1] Est négation de toute réalité substantielle et croyance, mais il est également volonté de tout détruire, de renverser toute forme d'ordre. C'est un suicide de tout l'être et de sa société.

 

[2] Association d'organismes différents profitables à tous les associés.



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LE QUATRIÈME JOUR






Il y a une cadence de sept jours dans le récit de la création, la procession des actes du Créateur. Cette indication si précise fait partie intégrante de la Révélation, une importance non relative. Elle est incorporée à la liturgie et fonde la doctrine sociale avec le repos dominical obligatoire.

Si Moïse précise l'ordre des jours de la création c'est qu'ils ont leur utilité pour sa compréhension, et elle remet en cause nos certitudes scientifiques. En effet, ils affirment, avec force autorité, que la planète Terre est une émanation du soleil ainsi que tout notre système ; toutefois Moïse précise que le quatrième jour est celui où Dieu fait le soleil, la lune et tous les luminaires. Il ne les crée pas, Il les faits. Or, la planète Terre est créée au premier jour. La question s'impose : est-ce la planète Terre qui a le soleil comme cause instrumentale ou l'inverse ? Moïse aurait-il pu se tromper ou nous tromper ?

Le fidèle catholique use de la vertu de prudence envers les affirmations scientifiques et en aucun cas, il ne doit pas  s'éloigner de l'Ancien ni du Nouveau Testament.

 

" Dieu dit aussi : Qu'il soit fait des luminaires dans le firmament du ciel, et qu'ils séparent le jour et la nuit, et qu'ils servent de signes pour marquer et le temps, et les jours et les années. Qu'ils luisent dans le firmament du ciel, et qu'ils éclairent la terre. Et il fut fait ainsi. Dieu fit donc deux grands luminaires ; l'un plus grand pour présider le jour ; l'autre moins grand pour présider la nuit ; et les étoiles. Et Il les plaça au firmament du ciel pour lui sur la terre. Pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière et les ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Et d'un soit et d'un matin se fit un quatrième jour.[1]" 

Dans la sainte Bible, rien n'est le fait du hasard, et il n'y a pas d'erreur. Ceux qui sèment le doute ont peur de la vérité de la vérité. Dieu ne crée pas les luminaires, Il les faits ; tout artisan fait un objet à partir d'une matière existante ; nous intégrons que Dieu a fait les luminaires à partir de la planète Terre, unique objet céleste créé durant les trois premiers jours de la création.

 

Les certitudes scientifiques incertaines :

1-      La planète Terre est le seul objet céleste mentionné jusqu'au quatrième jour ; si Moïse n'a pas mentionné l'existence d'autres objets célestes durant les trois premiers jours c'est qu'ils n'existaient. Quel aurait été son intérêt de ne pas les mentionner ? il n'était pas néo-platonicien, il ne se faisait pas une idée des choses, il obéissait à l'autorité de la vérité. Comme le mentionnait le regretté Pape Pie XII : "Le livre de la Genèse est à comprendre au sens littéral."

 

2-      Selon les théories de l'attraction et de la répulsion, la question est : comment la Terre s'est-elle maintenue sans ces attractions ? Quel était son volume qui devait être plus important que ce que nous connaissons ?

 

3-      L'ordre végétal apparaît le troisième jour avant la création des luminaires. Il nous a été enseigné que les plantes ont besoin de la lumière du soleil, de la lune et d'humidité ; si au troisième jour l'eau ne manque pas où est la lumière du soleil et de la lune ? Certains chercheurs proposent que l'ordre végétal ait pu pousser d'abord sur une autre planète puis transplanté sur Terre ; une proposition venant à la suite d'un coup de lune !

 

4-      La lumière qui éclairait alors la Terre devait être d'une haute qualité ; quelle en était la source ? L'espace était-il aussi sombre que nous le voyons aujourd'hui ? L'acte de création est posé en toute justice : "Et Dieu vit que cela était bon." 

 

Dans le récit du quatrième jour, il y a plusieurs versets intéressants : " Dieu dit aussi : […] et  Dieu fit donc deux grands luminaires…" La création des luminaires semble se faire en deux temps : "Il dit et Il fit". Le verbe faire se retrouve dans le récit de la création de l'homme, Adam. "Dieu fit…"[2]. Cette précision n'apparaît qu'au quatrième jour, et se répète aux cinquième et sixièmes jours.


Le verbe "faire" n'a pas la même sens que le verbe "créer", qui, dans la Bible, se rapporte  au ex nihilo. Si Moïse précise que "Dieu fit…", c'est que peut-être parce que les luminaires n'ont pas été créés ex nihilo, mais ont été formés à partir d'une matière préexistante. Le seul objet créé susceptible d'être la cause instrumentale des luminaires est la planète Terre.

Dans un article paru sur le site de Réseau International, ayant pour source Infodujour et signé Émilien Lacombe, journaliste scientifique, il est fait mention d'une découverte importante remettant en cause notre compréhension officielle de l'hydrosphère terrestre, et qui étayait l'hypothèse que les objets célestes proviendraient de la planète Terre, et non du soleil[3]. La théorie du géocentrisme serait alors confirmée.

Les opposants à la Révélation soutiennent que la cosmologie et la cosmogonie hébraïques aient été influencées par les civilisations mésopotamienne et égyptienne ; cette hypothèse n'est pas convaincante. Il est tout à fait crédible que les anciennes civilisations aient conservé des bribes de la Révélation adamique transmise par Noé et ses descendants ; et qu'ils soient parvenus corrompus aux hébreux. La cosmologie et la cosmogonie dans la Bible font partie de la Révélation. Ils sont véridiques. Ce n'est pas, parce que, nous ne comprenons pas les versets concernés ou qu'ils ne conviennent pas à l'idée que nous nous faisons de l'univers, et qu'ils n'entrent pas dans les grilles idéologiques que nous devons dédaigner ce que nous en dit la Bible.

N'accordons pas à la science une autorité qu'elle n'a, parce que cela nous rassure. La science abuse d'un pseudo prestige qui fait d'elle une puissance dangereuse ; en effet, elle s'arroge une légitimité qui la met au-dessus de la loi, mais surtout au-delà de la conscience morale. Une situation avérée dans la crise morale provoquée par la pandémie de la Covid 19 et à l'occasion de la loi de bioéthique.

Il est un fait certain : le soleil, la lune et les autres luminaires ont bel et bien étaient faits après la création de la planète Terre si nous nous en tenons au récit biblique.

 

Pourquoi nous laisser conditionner par l'oppression exorbitante des idéologies, par des médias asservis à des pouvoirs immondes, par des groupes d'influence dissimulés dans des OMG et autres associations ? sans doute, pour les peuples de veaux est-il plus supportable de se laisser enfermer dans un sentiment de fausse sécurité, que d'affronter la vérité, la remise en question. C'est confortable de suivre le ventre plein le chemin de l'abattoir !

Sortons de la grille cartésienne ! Le récit du quatrième jour fait partie de la Révélation, il arrive après le végétal et avant l'ordre animal. Acceptons l'autorité de la vérité, et admettons le concept du non-connaissable, ce seuil du connu possible que nul ne peut dépasser, intégré à notre condition d'homme blessé par le péché originel.

Jouons aux dominos avec l'âne, celui que Les Animaux Malades de la Peste condamnèrent ; il leur fallait un coupable afin qu'ils se libèrent de leur peur !

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[1] Gn. 1, 14 - 19

 

[2] La traduction de la Bible sur laquelle je m'appuie est celle de l'Abbé J.-B. Glaire, introduction F. Vigouroux, elle est traduite directement de la Vulgate de saint Jérôme.

 



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L'ORDRE ANIMAL





"Dieu dit encore : Que les eaux produisent des reptiles d'une âme vivante, et des volatiles sur la terre, sous le firmament du ciel. Dieu créa donc les grands poissons, et toute âme vivante et ayant le mouvement, que les eaux produisent selon leurs espèces, et tout volatile selon son espèce. Et Dieu vit que cela était bon. Il les bénits, disant : Croissez et multipliez-vous, et remplissez les eaux de la mer : et que les oiseaux se multiplient sur la terre. Et d'un soir et d'un matin se fit un cinquième jour."

Dieu dit aussi : Que la terre produise des âmes vivantes selon leur espèces, les animaux domestiques et tous les reptiles de la terre selon leurs espèces. Et il fut fait ainsi. Dieu fit donc les bêtes de la terre selon leurs espèces, les animaux domestiques et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Et il fut fait ainsi. Et Dieu vit que cela était bon."

"Tous les animaux de la Terre et tous les volatiles du ciel, ayant donc été formés de la terre, le Seigneur Dieu les fit venir devant Adam, afin qu'Il vit comment il les nommerait : or le nom qu'Adam donna à toute âme vivante est son vrai nom.[1]"


Si nous poussons les théories évolutionnistes au bout de leur raisonnement, et contenu du fait qu'ils rejettent la possibilité qu'une cause intelligente soit à l'origine de la vie, alors proposons, que l'ordre végétal soit la cause instrumentale de l'ordre animal, puisque rien n'existe sans cause. Toujours dans cette même logique évolutionniste, le micro-organisme de l'ordre animal doit avoir une cause naturelle, probablement attribuable au hasard et à la nécessité. (Peut-être un éternuement simultané du chêne et du roseau !)


La démonstration a été faite (voir supra), qu'un être ou un objet ne peut donner ou transmettre que ce qui est de sa propre nature. Il est donc impossible pour un végétal de produire un animal.


Dans le récit de la création de l'ordre animal au cinquième jour (v. 20 – 23), la Parole divine crée une catégorie particulière d'animaux : les poissons et les reptiles de mer. En suivant le récit biblique, la théorie selon laquelle un éléphant serait une baleine ayant refusé de retourner à l'océan, sans doute après un tsunami, tombe dans le marais du ridicule. Il n'y a donc eu ni hasard, ni sélection aléatoire, ni tirage au sort pour déterminer qui resterait sur Terre et qui retournerait à la mer ou dans le ciel.

 

N'est-il pas urgent de revenir au bon sens ? Une intelligence supérieure est la Cause Première de ces animaux marins. Oui, cette conclusion relève davantage du raisonnement aristotélicien et thomiste que d'une idée ou d'un rêve platonicien. Désolé, je n'avais rien d'autre dans les rayonnages de la raison.

 

Le récit de la création animale se poursuit dans le sixième jour :

" Dieu dit aussi : Que la terre produise des âmes vivantes selon leur espèces, les animaux domestiques et tous les reptiles de la terre selon leurs espèces. Et il fut fait ainsi. Dieu fit donc les bêtes de la terre selon leurs espèces, les animaux domestiques et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Et il fut fait ainsi. Et Dieu vit que cela était bon."

"Tous les animaux de la Terre et tous les volatiles du ciel, ayant donc été formés de la terre, le Seigneur dieu les fit venir devant Adam, afin qu'Il vit comment il les nommerait : or le nom qu'Adam donna à toute âme vivant est son vrai nom[2]."


Les animaux de la Terre et du ciel ont été faits pour tenir compagnie à l'homme, ils ont donc été façonnés à partir du limon. La chasse et l'élevage de bétail pour subvenir à nos besoins sont des conséquences du péché originel. La nécessité impose sa loi. Il est permis et moral de tuer un animal pour se nourrir[3], pour s'en vêtir et se soigner. Cependant, pour les véganes et autres idolâtres de la nature, rappelons qu'Abel offrit les prémices de ses troupeaux et Dieu le bénit, ce ne fut pas le cas de l'offrande de Caïn, qui présenta les produits de la terre, et tuas son frère…


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[1] Gn.1, 20-25 ; Gn. 2, 19

 

[2] Gn. 2, 19


[3] Catéchisme de Trente, 5e commandement § I. "Ainsi  il n'est pas défendu de tuer des bêtes ; puisque Dieu nous a permis de nous en nourri, Il nous a permis par là-même de les tuer."

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