LES MESSES ASEPTISÉES SONT-ELLES DÉVIANTES ? par TLIG77
C'est à l'Eucharistie – Présence réelle et surnaturelle – qu'est ordonnée toute la messe. L'Eucharistie nous précède, elle est devant nous, nous la recevons, on ne la "fait" pas.
Elle est donc première comme au-dessus de nous, car la surnature élève l'homme et le sanctifie. Ceci est la Foi de l'église. Si le célébrant change l'intention de la messe en mettant sa santé physique (et celle des fidèles également) au cœur de la liturgie, il brise alors cet ordre de préséance du surnaturel (eucharistique) sur le biologique. La messe devient alors ordonnée à l'homme et non plus à l'eucharistie qui est surnaturelle qui vient d'en haut. A cela certains répondront que Dieu s'est fait homme et que la messe peut donc être ordonnée à l'homme, car en l'ordonnant à l'homme on l'ordonne à Dieu qui s'est fait homme en Jésus-Christ. A cela nous répondons que le Christ n'a pas réduit l'homme à son aspect biologique. Il a créé l'homme (même non baptisé) avec une âme spirituelle qui prime sur l'aspect biologique de son être. Cet homme créé spirituel est appelé à la vie surnaturelle dans l'Eucharistie. Mettre la dimension végétative-biologique de l'homme – pour la protéger de la maladie – au centre de la liturgie est impropre au rôle de la liturgie et biaise l'intention de la messe. L'intention de l’Église est d'élever l'homme à la surnature par le point de vue spirituel qui y est assumé par au haut.
Mettre sa protection humano-biologique comme première au centre de la messe, c'est inverser l'ordre de primauté que Détient le surnaturel sur l'esprit humain et sur sa chair déchue. Faisant ainsi, l'homme prend la place de Dieu frontalement dans la messe, il profane la messe voire invalide celle-ci selon le degré d'aveuglement de célébrant.
L'aspect végétatif et biologique de la maladie est mis en premier dans les établissements de santé où l'on regarde la maladie du point de vue des sciences humaines, parfois d'ailleurs sans regarder hélas l'intégralité de la personne malade (l'esprit). On objectera alors : "Oui mais le Christ regarde aussi la maladie, il a guéri tout au long de sa vie les malades en les touchant, et la messe c'est la même chose, le Christ veut notre bien aussi notre santé donc il ne veut pas que nous tombions malade" Mais nous répondrons : Oui le Christ regarde la maladie, il la regarde aussi dans la messe et veut nous en protéger mais pour nous guérir il passe par sa grâce sanctifiante et surnaturelle et il passe par l'esprit humain lesquels priment sur la vie biologique et végétative qui est commune à l'animal. Le Christ ne se renie pas, tout ce qu'il fait est divin et n'a besoin d'aucun secours humain pour notre santé. Or nous n'avons pas à ajouter quelque chose à Dieu et par extension à sa divine liturgie.
Jésus a accompli des miracles inexpliqués par la science (qui regarde uniquement le point de vue biologique non spirituel) justement parce que cette science est seconde par rapport à l'esprit humain et par rapport à la surnature qui sont premiers. C'est pour cette raison que les miracles sont dit "inexpliqués par la science". La messe est le lieu ou prime le surnaturel sur le biologique, pas le lieu de la santé hospitalière. La messe peut être le lieu de la santé physique, mais par l'Esprit et la Surnature qui y sont premiers. La santé physique et le secours de la médecine est un bien humain qui soigne l'homme, mais ne touche l'esprit humain directement. Mettre son MOI biologique (qui n'existe même pas d'ailleurs) au-dessus de l'Esprit c'est possible, mais pas dans la liturgie eucharistique !
Ceci est l'intention de l’Église et le prêtre qui ne dit pas sa messe avec l'intention de l’Église invalide la messe (cf CEC)
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