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La relation de l'homme avec le temps et la matière exprime ses liens ontologiques avec toute la création. Il en ressort un "dialogue" qu'impose sa mission, dominer la terre, le créé, ce qui induit des liens de fraternité et de solidarité entre les hommes. L'organisation de sa société s'ordonne par les nécessités qui découlent de sa double nature physique et surnaturelle et de son "dialogue" avec le temps et la matière. Ce dialogue contribue à son identité, affirmant le caractère spécifique du genre humain et ainsi que la hiérarchie de la création qui a l'homme pour prince. Le récit de la création définit le cadre générique dans lequel le vivant évolue selon un ordre hiérarchique qui donne les fondements objectifs de la loi morale universelle.
Le projet d'imposer un messianisme politique exige de déraciner l'homme de ses liens naturels avec la terre et de l'ensemble de la création. Certes c'est un projet utopique, mais sans aucun doute le plus dévastateur qui puisse être pour le genre humain. Il fallait, pour y parvenir, introduire dans le langage courant le faux concept de – l'espace-temps –, qui est l'un des facteurs qui a rendu acceptable l'impersonnalisation du travail et du citoyen, mais comme démontré plus haut, il ne peut pas s'établir de dialogue entre un créé (le temps) et un non-créé (l'espace). Nous sommes en présence d'une manipulation idéologique.
" Le mot travail désigne tout travail accompli par l'homme, quelles que soient les caractéristiques et les circonstances de ce travail, autrement dit toute activité humaine qui peut et qui doit être reconnu comme travail parmi les richesses des activités dont l'homme est capable et auxquelles il est prédisposé par sa nature même, en vertu de son caractère humain. Fait à l'image et à la ressemblance de Lui-même dans l'univers visible et établi dans celui-ci pour dominer la terre, l'homme est donc dès le commencement appelé au travail. Le travail est l'une des caractéristiques qui distinguent l'homme du reste des créatures dont l'activité, liée à la subsistance, ne peut être appelée travail : seul l'homme est capable de travail, seul l'homme l'accomplit et par le fait même remplit de son travail son existence sur la terre. Ainsi le travail porte la marque particulière de l'homme et de l'humanité, la marque d'une personne qui agit dans une communauté de personnes ; et cette marque détermine sa qualification intérieure, elle construit en un certain sens sa nature même." (Encyclique Laborem Exercens du Pape saint Jean-Paul II, 14/09/1981).
Le Pape saint Jean-Paul II confirme, que les liens établis entre l'homme, le temps et la matière sont ontologiques. Ils font partie de la matière de son règne. De tous le vivant, il est le seul règne. N'est-il pas la cause finale naturelle de tout le créé ? Dieu Créateur trouva son œuvre parfaite et il y eut sept jours. Il ordonne à l'homme de collaborer à son œuvre en vue de sa perfection surnaturelle, puisqu'il en est le prêtre royal. Le travail est l'expression de cette collaboration.
L'homme a besoin pour son travail de tenir compte du temps et de la matière : "…fruit de la terre et du travail de l'homme", ces paroles sont celles de l'offertoire en vue de faire descendre Dieu dans le sacrement de l'Eucharistie. Le travail de l'homme est action de grâce, et il se trouve lié au mystère de l'Incarnation du Verbe dans l'humanité de Jésus le nazaréen. Ce dialogue entre homme, matière et temps conditionne l'acte humain.
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JOSEPH : - Réfléchir sur les liens de l'homme avec le temps et la matière, nous amène à repenser sa place avec dans la création. Nous nous heurtons au concept du capitalisme soit l'économie pirate, puisque nous démontrerons que le concept – espace-temps – est une manipulation.
AUGUSTIN : - La société se fonde et s'organise sur cette relation objective : temps, matière, sachant qu'il nous faut intégrer que tout le créé subit les conséquences du péché originel. Elles sont la cause de la pénibilité du travail qui participe à notre sanctification, car Jésus-Christ a assumé tout de la condition humaine sauf le péché y compris le travail, l'acte humain.
THOMAS : - Nous aborderons la question de la concentration des richesses. Ce problème est d'une telle ampleur qu'il est un scandale universel, un péché qui provoque l'intervention de la justice divine. Son amplitude est suscitée par les mondialistes côté libéral tout en mettant l'accent sur les injustices côté de la Gauche. Une orchestration dirigée par les altermondialistes et les écologistes qui sont eux-mêmes agités par des fonds émanant des principaux décideurs du mondialisme.
JÉRÔME : - Le cardinal Bergoglio, installé illégitimement sur le siège de Pierre, tenta de relancer le débat "espace – temps" en affirmant, tout à trac, que : " le temps est supérieur à l'espace". Une évidence qui ne méritait pas qu'elle soit soulignée. Elle souligne l'utilité d'en débattre. Pourquoi une telle déclaration ? Elle n'est guère compréhensible, puisqu'elle n'a pas été suivie d'un document pétrinien traitant spécifiquement de la question sociale. Il peut s'envisager qu'elle ait servi à rassurer ceux qu'ils l'ont hissé sur le Siège de Pierre, d'autant qu'il ne fait pas mystère de son adhésion au mondialisme[1].
ALBERT : - Il n'y a pas de dialogue possible entre un créé et un non-créé, le mot – espace – désigne un non-créé. La nature d'un non-créé est qu'il n'en a pas. Il n'est pas substance. Ce n'est pas, parce-qu'il est entré dans le langage courant qu'il a une réalité autre. L'espace et l'infini relèvent tous les deux de l'accident, d'une conséquence. Ni l'un ni l'autre n'est quelque chose. Nous nous déplaçons dans le Cosmos, dans l'Univers comme on se déplace entre plusieurs points ou objets séparés par une distance qui se mesure en métrique et en chronométrie. Or ni l'espace ni l'infini ne se mesurent, ne se touchent, ne se ressentent. Je prends la mesure entre deux points, je ne mesure pas l'espace.
AUGUSTIN : - En s'attaquant au faux concept – espace-temps – nous sapons le bien-fondé de notre économie basée sur le principe de la piraterie qui est la matrice de toutes les injustices. Elle ne peut aboutir que sur une dictature : libérale ou étatique, ces dénominations définissent le capitalisme, qui est le cheval de Troie du mondialisme. L'économie pirate est la base pragmatique du messianisme politique. Sa nature la fait aboutir à l'esclavage des citoyens sous multiples dont la pire est la dépendance aux administrations sociales. Elle suscite l'adhésion des victimes sans qu'ils réalisent le piège tendu et développe une dépendance sécuritaire aliénante. Le salaire horaire est l'un des composants de cet esclavage. Il enferme le travailleur dans le filet de l'anonymat ce qui favorise sa soumission, l'incite et l'habitue dans une pose victimale.
THOMAS : - L'économie pirate a deux redoutables ennemis, la propriété privée et la pauvreté. La propriété est légitime quand bien même elle est de l'ordre de l'accident, elle est liée à la faute originelle, même si sa nature est éphémère. C'est un droit naturel qui peut être suspendu provisoirement dans l'intérêt du Bien Commun, mais son principe ne peut être remis en cause. Il revient au législateur dans limiter l'extension afin que les richesses circulent et qu'elles contribuent à l'économie générale. Elle est la bête noire des mondialistes, car être propriétaire c'est affirmer une liberté, une indépendance qui légitiment l'acte de résistance contre eux. Elle entretient substantiellement les liens identitaires de la personne et du peuple.
La pauvreté n'est pas un scandale ce qui amène le scandale c'est la misère morale, intellectuelle qu'elle peut générer. Vivre en dessous du seuil de pauvreté acceptable est une atteinte à la dignité de la personne. La propriété et la pauvreté sont des sources de liberté que les mondialistes ne peuvent tolérer longtemps, car ils conditionnent la société, et participent à l'économie du salut. La misère est une arme de soumission pour les mondialistes ; ils l'organisent et l'entretiennent en développant tous les vices possibles dans un plan d'ensemble qui vise à la destruction, à la disparition de toutes les vertus qui forment la base de la société chrétienne.
JÉRÔME : - Le messianisme politique, qui est d'inspiration talmudique, suscite le renversement de la pyramide hiérarchique de la création et de la société, ce qui entraîne celui de l'autorité et l'inversion du concept de la responsabilité ainsi que celui du bien et du mal. C'est une régression de l'humanité. Elle s'inscrit dans la permanence de la révolution. Elle est installée dans la hiérarchie de l'Église avec une surprenante précipitation comme si Dieu décidait de contracter le temps et de confondre ceux qui se sont donnés aux puissances infernales. Il se pourrait que la curie romaine soit devenue l'un des centres décisionnaires de toutes les transgressions et qu'elle contribue à son accomplissement.
JOSEPH : - Le messianisme politique inspire l'économie pirate qui est la cause instrumentale directe des maux qui accablent les peuples et surtout le peuple de France.
ALBERT : - L'homme a perdu l'intelligence de sa relation avec le temps et la matière. Il est déraciné, et celui qui affirme son appartenance, son identité, est accusé de complotisme ou de fascisme… Nous en sommes arrivés à développer une culpabilité lorsque la conscience de s'appartenir à soi-même jaillit dans une impulsion d'indignation où lorsque saturés par la non-culture nous affirmons notre identité culturelle voir cultuelle, parce-que tout simplement nous exprimons notre existence.
AUGUSTIN : - L'économie est aujourd'hui l'instrument par lequel nous sommes asservis. Elle est l'ennemie de l'homme debout. Tous les liens naturels, tous les secteurs de la vie sociale et privée sont inversés. C'est la dictature du mal, du mensonge, du déshonneur, de la médiocrité. Le citoyen n'est plus qu'un utilitaire producteur, consommateur de sa production et un consommable consommé.
THOMAS : - Quel est le rapport entre le temps, la matière, la liberté et l'économie ?
AUGUSTIN : - Le rapport se constitue par le fait que l'homme a sa mission royale ; il est investi du sacerdoce royal qui est inné, puisque découlant de ce qu'il est tout à la fois image et ressemblance de Dieu. Il a un premier devoir d'état qui de collaborer à la perfection de la création qu'il se doit de dominer. L'homme avant la faute est action de grâce, après celle-ci, il reste capable de Dieu, parce-que lui vivant est la Gloire de son Créateur. Il est irréductible y compris dans sa damnation. Le principe de la permanence de l'honoration à Dieu ne se sépare pas de sa liberté ni de son travail qui le met dans l'intention de son Créateur.
THOMAS : - Ce fondement de toutes les sociétés et plus précisément de la société chrétienne est remis en cause par le messianisme politique qui est une transgression majeure. L'économie pirate que suscite ce projet profane jusqu'à l'intime de l'être. L'empire du messianisme politique et talmudique s'est défait de Dieu jusqu'à parvenir à défaire l'homme de lui-même et empêcher le déploiement de la charité, de la piété.
JOSEPH : - Le messianisme que l'on cherche à nous imposer ne peut qu'aboutir à la dictature universelle. Tolkien nous en avertit, le fil d'Ariane de sa réflexion métaphysique est le messianisme politique qui est reprise par la fiction Matrix. Sauron est l'archétype de l'Antéchrist. La force de persuasion d'un messianisme politique vient de ce que cette option apparaît pour beaucoup comme moralement acceptable tant les peuples sont formés à l'obsession de leur sécurité, leur besoin d'ordre. Il n'y a qu'une minorité qui sache encore respirer la vie et la joie. Le poids de la culture de mort les écrase, et ils en sont contents : un vivant tué est une bouche en moins.
Seuls ceux qui vivent à l'intérieur de l'onction davidique sourient à la vie. Ils se laissent investir par la Providence divine. Au plus profond de son être, l'homme de Dieu sait que sa victoire passe par son impuissance, par son infécondité crucifiée. Le triomphe du mal doit être une évidence afin qu'il s'enferme en lui-même à jamais.
ALBERT : - Les mondialistes ont le temps pour eux. Ils avancent leurs pions à long terme, discrètement et par crises successives. Ils laissent croire qu'ils sont dans la logique du progrès. Ils ont tous les moyens à leurs mains et ne s’embarrassent pas d'état de conscience. La corruption leur est un art. Ils ne sont ni de droite ni de gauche, ils sont partout manipulant les uns et les autres. C'est le gouvernement des loges. Le triomphe des bas-fonds.
JÉRÔME : - L'employeur et l'employé ont tous les deux le même partage du temps et de la matière. Ils sont dans une nécessité commune. Toutes les propositions aussi justes puissent-elles être n'ont aucune chance de porter des fruits à moyen et long terme s'il n'est pas mis fin au prêt avec intérêt et à la spéculation. C'est l'économe pirate qu'il faut abattre. Les fondements naturels de la richesse ne peuvent être légitimes qu'à la condition qu'ils procèdent du travail, ce qui induit qu'il appartient au législateur de veiller à ce que la richesse sous quelque forme circule sans cesse dans un équilibre entre le Bien Commun universel et celui de la personne. Il faut reconsidérer l'importance des corps intermédiaires et leur mission de régulateurs de la société. Une réforme qui met fin au concept d'état, car il n'est rien, il n'est personne. C'est un concept hors sol qui ne s'enracine pas dans le peuple. Il n'est pas le peuple.
La rémunération d'un ouvrier ne devrait pas être à l'heure, car tout travail porte l'empreinte de celui qui l'exécute. Il serait plus conforme à la dignité du travailleur qu'il soit rémunéré en fonction de la qualité de son travail et qu'il le signe, lui reconnaître la propriété intellectuelle. L'entreprise est prestataire d'un service organisé, mais ceux qui exécutent ce service devraient signer leur ouvrage et être payés en conséquence de la qualité de ce qu'ils ont produit. Nous sortirions alors d'une société de consommateurs pour retrouver une société de solidarité. Le travail exprime le don de soi à l'autre, de l'honneur à l'homme et de l'honoration à Dieu. Il importe qu'il retrouve sa place dans l'économie et celle du Salut. Il n'appartient pas à l'économie de diriger le travail, mais au travail d'ordonner l'économie.
JOSEPH : - Le vrai résistant est celui qui sait se dire non afin d'opposer un non universel à tout injustice, au mal, au mensonge. En l'état de confusion actuelle, ce non doit être chargé de celui du Christ en croix qui dit non au mal et proclame le triomphe de l'espérance.
[1] Je renvoie le lecteur à la définition donnée plus haut dans ce chapitre II.
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