ENTRER EN #RESISTANCE
Entrer en résistance suppose que la décision soit motivée par un enjeu supérieur à soi, le chevalier-résistant trouvant acceptable de lui sacrifier tout y compris sa vie. Nous découvrirons que face à la réalité du présent, un tel engagement nécessite le développement des vertus, mais qu’il doit abandonner toute idée d’affronter physiquement, de son initiative sauf s’il est contraint de défendre la vie de son prochain et la sienne. Selon la tradition de la chevalerie chrétienne, la victoire sur le mal qui s’exprime au moyen d’un ennemi sensible et raisonnable, tient moins de la force et de l’habileté que des vertus qui l’habitent, l’investissent. La civilisation chrétienne s’est élevée sur les vertus non sur des valeurs, le concept de – valeur –procède du relativisme puisque seul le sujet détermine ce que sont ces valeurs.
Le patriote français, de confession catholique, le #chevalier-résistant, par son engagement se relie activement au baptême de #Clovis 1er soit, le baptême de la France. Il entre dans la mission singulière du royaume de France, rejoignant les pères fondateurs du royaume : gest a dei per franco, le geste de Dieu par le peuple Franc. Cette devise est d’une actualité brûlante. Laissons le monde en ricaner, un âne ne deviendra jamais un cheval.
N’ayons pas honte, faisons-nous un devoir de nous réapproprier notre histoire patriotique, royale. Elle demeure la matrice de ce que nous sommes encore aujourd’hui, du moins pour quelques-uns d’entre-nous, un peuple debout, témoignant être ce qu’il est depuis Reims, et tendant à devenir ce à quoi Dieu l’a appelé dès l’origine de la création et dans les reins de nos pères.
Nous constaterons que le chevalier-résistant prend le chemin d’en dessous et non de dessus : en effet, il ne peut être que l’actualisation non de Bayard, non de sainte Jeanne d’Arc, mais celle du juge #Gédéon. Son épée est trempée et détrempée dans le feu de l’humilité… Car si le chevalier est adoubé par l’épée, qu’il sache qu’elle sort du feu de la Croix du Christ Jésus. A la question : mais où sont de tels chevaliers-résistants ? la réponse ne peut venir que de notre cœur. Et c’est le Saint Esprit qui nous la souffle dans la communion surnaturelle au roi de France qui déjà s’est mis en mouvement…
Nous avons vu ce que signifient les mots résistance et résister ainsi que les causes de la situation actuelle. Nous identifions à leur suite les motifs de notre engagement ainsi que les moyens pouvant être utilisés. Le discours qui suit demande un esprit d’ouverture peu commun mais accessible à tous ; il nous faut sortir des convenances intellectuelles et de toute grille qui enferme et vampirise nos facultés, nos possibles. C’est une porte sur un aperçu de la Sagesse de Dieu, une folie pour l’homme, mais je vous invite à vous souvenir que nous sommes faits non seulement de chair, mais aussi d’esprit, et que si nous ne sommes pas éternels, nous sommes immortels.
Identité nationale :
Le mot patrie vient de la racine patêr « le père », il s’agit d’une racine ind-eur. qui désigne le point d’origine et semblable « parent » d’un processus social par lequel se répandent les générations issues de lui – le PATÊR –, alors que le mot « géniteur » indique la paternité biogénétique de l’enfant engendré.
La patrie désigne le territoire sur lequel les générations se sont répandues et organisées. Elle est la substance de l’identité du patriote. A l’inverse, le citoyen désigne l’habitant d’une commune, mais au sens plus ancien, le citoyen désignait celui qui appartenait à la cité or, le verbe appartenir-à désigne l’objet appartenant-à, à savoir un esclave : un perpignanais était alors citoyen, la propriété de la cité de Perpignan. Le sens en a été généralisé par les idéologues de la révolution de 1789 intentionnellement, et prolongé à l’internationalisme, car pour le révolutionnaire, donc le républicain jacobin, le citoyen appartient à la république[1]. Nul n’est citoyen de sa patrie, mais patriote, c’est-à-dire fils, homme libre, car il se réfère et se réclame d’une filiation du père, d’un domaine – la France – un bien patrimonial, c’est la raison pour laquelle les provinces ont été supprimées pour la départementalisation, le français devait être déraciné, ce que l’Union Européenne a aggravé.
Une identité se construit avec la mémoire, le présent étant nourrit par elle en vue de creuser les fondations de l’avenir, nous touchons la réalité surnaturelle de notre identité, sa résonance mystique, car l’individu se composant de l’être et de son corps, ce qui donne la personne – l’être substance de la personne, la personne se constitue aussi par l’hérédité génétique de ses origines : parentales, géographiques, climatiques, historiques, culturelles, gustatives et économiques. Il n’est pas possible ni permis de renier ce que l’on est. L’individu désigne un élément non distinct de la masse, de la foule, mais non du peuple qui, lui, est constitué d’une multitude de personnes. Le peuple est une personne.
Un chevalier-résistant est un patriote, et non pas un révolutionnaire ni un terroriste, ni un apatride. Sa patrie, sa confession religieuse, sa culture légitiment sa démarche, car c’est d’abord par et à cause de cette identité qu’il entre en résistance. Il en reçoit un mandat naturel. Il aime sa terre, son peuple, il assume son histoire. Il n’est pas nationaliste, car le nationalisme est une idéologie de Gauche, que la Droite jacobine s’est appropriée. Ni le résistant, bien moins encore le chrétien, n’adhèrent à aucune idéologie. Le patriotisme émane de la Loi Naturelle. Il nous relie à la paternité, au pater familial, alors que le concept de nation nous aliène à l’état de droit, un concept hors sol, source de l’internationalisme, de l’apatride, faisant de nous ses objets, ses esclaves. L’homme est de la terre, il n’est pas de la mer même s’il est composé d’eau. Il est de la culture du terroir. Il est du don, non de l’avoir.
Le Français a une double identité, celle de son sol, de sa culture et celle procédant du baptême de Clovis, baptême de la France, par qui chaque patriote français reçoit l’onction davidique, et l’héritage surnaturel que cette onction contient et engage. En effet, elle le fait héritier de la Promesse faite à Abraham, il en reçoit les fruits surnaturels puisque la Promesse a été réalisée par l’Incarnation du Verbe dans l’humanité de Jésus le nazaréen, et ce qui fait de la France, le Nouvel Israël[2]. A sa naissance, il est coopérateur de la mission singulière de la France qui est élevée au-dessus des nations en même temps qu’elle en est la servante. Mais un français ne peut jouir de cette onction qu’à la condition qu’il soit baptisé et qu’il demeure fidèle à son baptême dans la foi catholique, s’il vient à la quitter, il perd toutes les grâces liées à son baptême et à la plénitude surnaturelle de son identité patriote quand bien même reste-t-il pleinement français en droit. Mais ceux qui, n’étant pas nés en France ni dans la foi catholique, mais jouissant de la nationalité française ou n’en jouissant pas selon le droit, mais dans la mesure où ils aiment la France et la servent, la défendent au péril de leur vie alors ils entrent dans le plan de la Divine Providence qui leur donne toutes les grâces. Malgré l’occupation tumorale de la république en notre royaume de France, le français reste et demeure à jamais le sujet de sa majesté le roi, et ce, jusqu’au jugement des peuples.
Le résistant français :
Le chevalier-résistant français catholique a une dimension missionnaire et eschatologique, car il est acteur du salut des patries, des peuples. Il combat le mal afin de maintenir le peuple sur la voie du Bien Commun. Il participe à la mission divine et royale de la France. Les guider par l’exemple à la recherche du Bien Commun qui s’ordonne au salut. La mémoire de sa triple matrice l’habite dès la constitution de son premier génome : la tribu des Sicambres qui est l’une des tribus du peuple Franc, celle de Clovis, les peuples Celtes et Romain. Les Sicambres descendent du patriarche Joseph, ils ont recueilli le sceptre de David et l’onction royale auxquels s’ajoutent les fruits de la Promesse passant du peuple Juif au peuple Gallo-Romain[3].
Les puissances occultes qui ont actionné les leviers du schisme hérétique de la Réforme-protestante, ceux de la révolution depuis 1789, poursuivant leurs œuvres de destruction, connaissent l’importance de cette mission. Ce n’est pas pour rien que #Louis XVI et Marie-Antoinette ont été condamnés à mort. Il fallait déraciner l’obstacle qui empêchait l’établissement d’un nouveau paradigme. Il est douloureux de découvrir que la connaissance de nos racines surnaturelles soit connue si bien de nos ennemis et si peu des Français.
Si la famille régnante du Royaume-Uni perdure, alors qu’elle est une imposture signifiée par le rite du couronnement qui est l’inversion liturgique de celui du rite pontifical selon l’ancienne liturgie, c’est qu’elle empêche le retour de la royauté française. L’état profond veille à ce que la Maison Saxe-Cobourg-Gotha-Battenberg alias Windsor reste sur le trône, tant qu’elle lui sera utile. Elle est indispensable, du point de vue occulte, et elle fait partie des décideurs mondialistes. Le retour du Roi de France sonnera son glas et celui des puissances inversées.
La résistance française n’a pas d’autre choix que de revenir à son baptême qui est celui de Clovis : l’alliance de notre pays avec Jésus-Christ, Roi du royaume de France sanctionné par la donation du royaume de France à Jésus-Christ par l’intermédiaire de sainte Jeanne d’Arc, descendante par sa mère de Charles-Martel. Le colonel Rémy en avait eu l’intuition en créant le Réseau Notre Dame, le premier réseau structuré de résistance et d’informations. Car, le lieu de la bataille est essentiellement surnaturel quand bien même son expression visible se déroule au milieu des hommes, et pour beaucoup sur la terre de France.
La fruition de toutes les grâces accumulées sur le Peuple de France se répandra sur lui après la purification, et les grâces actuelles pour l’affronter reposent sur les chevaliers-résistants quel que soit leur état de vie. Ils doivent revenir au baptême de Reims qui est partie intégrante de leur identité. Il n’est pas fiable de se battre avec une épée émoussée. Le Français est l’empereur-serviteur des pauvres.
- Quand le comprendrons-nous ? Il est déjà si tard ! Nous avons toutes les grâces à notre disposition et d’autres à venir.
- Pourquoi ne pas les accepter et les introduire dans notre action ?
- Pourquoi ne pas se réapproprier la plénitude de notre identité française qui commence par le baptême de Clovis et dont les racines surnaturelles plongent dans l’élection et l’onction du Roi David ?
Le peuple russe[4] est entré dans sa mission eschatologique pour le bien ou pour le mal – il assume provisoirement la Mission Divine du Peuple de France – en espérant qu’il ne s’écarte pas du chemin tracé par les grâces de conversion depuis le miraculeux effondrement du communisme. Le peuple juif reprendra sa mission eschatologique à côté du peuple de France, mais pas avant que le Grand Monarque[5] ne se soit manifesté, le Lieutenant de Dieu sur les patries. Une autorité morale et spirituelle qui s’accomplira enfin !
Comment résister ?
Comment résister ?
Dans notre situation, quelle peut être la technique la plus appropriée pour exprimer notre refus face à une situation produite par une volonté transgressive qui menace l’homme dans son principe de vie : le renouvellement des générations ? alors que l’ordre de peupler la terre est une parole de vie que Dieu seul peut taire. Comment nous opposer ?
- D’aucun veulent la violence. Leur espoir est dans le volontarisme. L’option de la violence leur apparaît comme l’ultime recours non seulement pour se faire entendre, mais pour contraindre les dirigeants à répondre à l’urgence d’un peuple en grande souffrance.
- D’autres s’engagent sur la réflexion politique. Ils projettent des réformes institutionnelles, mais sur les mêmes fondements idéologiques qui, pourtant, forment le terreau de nos souffrances.
- D’autres souhaitent le retour de la monarchie, ils rêvent d’un Versailles flamboyant.
- D’autres s’indignent de ce que certains puissent seulement remettre en cause l’ordre établi. Il ne faut rien changer de crainte que le désordre puisse engendrer une révolution. Il faut préserver la sécurité, l’ordre public !
- D’autres sont dans un fatalisme de bonne conscience : ah quoi bon ! laissons faire!
Mais où sont ceux qui s’inquiètent de connaître le plan de Dieu sur le genre humain et sur la destinée des nations ?
C’est là un questionnement que bien peu se posent vraiment, surtout qu’il demande de se libérer des clichés et grilles idéologiques qui dominent notre habitus de penser. Car le juste sait que l’amour et la vérité ne se contiennent pas puisqu’ils sont la cause instrumentale de la liberté.
Peut-être que le mode de questionnement n’est pas le bon, n’est pas ajusté à notre situation ?
Et, si la question était double : que nous est-il interdit de faire et que nous est-il permis de faire ?
La réponse est donnée par saint Jean l’évangéliste[6] dans son livre Apocalypse : « Celui qui aura mené en captivité sera captif ; celui qui aura tué par le glaive, il faut qu’il soit tué par le glaive. C’est ici la patience et la foi des saints. […] Que celui qui fait l’injustice, la fasse encore ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; que celui qui est saint, se sanctifie encore[7]. »
Ces deux versets nous disent ce que nous ne pouvons pas faire et ce que nous devons être. Ils éclairent la conduite du chevalier-résistant. C’est une révélation dans la Révélation. Elle est d’une efficience réelle et actuée. Ne pas en tenir compte, c’est prendre le risque de tomber sous le joug de l’Antéchrist.
Interrogeons-nous sur deux événements liés au temps eschatologique :
1- Le Pape saint J. P. II ouvre le dossier de Louise Picarretta et commande que l’on publie ses cahiers. Jésus lui révéla le mystère de la Divine Volonté.
2- Sainte Hildegarde de Bingen, proclamée docteur de l’Eglise, par le Pape Benoît XVI.
3- Louise Picarretta, nous ouvre la voie vers la spiritualité qui dominera l’après purification et dans laquelle s’inscrivent les serviteurs qui sont engagés dans ces événements purificateurs. Cette spiritualité, nous prépare à affronter l’ultime épreuve, connue par la bataille d’Armageddon, la dernière et ultime tentation de Lucifer, répétant celle qu’affrontèrent Adam et Eve, d’où l’importance d’entrer dans la Divine Volonté.
4- Sainte Hildegarde nous éclaire sur la nature de l’eschatologie, les enjeux, et les attentes du Ciel quant à la coopération du catholique et surtout, elle nous aide à comprendre la nature profondément transgressive des affidés du mal, alliés sur la terre des princes de l’enfer.
N’oublions pas que la renonciation du Pape Benoît XVI ouvre le chemin de cette purification puisque le Munus gouvermandi est remis à cet instant T dans les mains de Jésus via le Pape François, mais quant au Munus operandi il est retenu par le défunt Pape Benoît XVI[8], c’est-à-dire que le Pape François ne jouit pas de la plénitude pontificale, soit du pouvoir pétrinien dans l’ordre de l’infaillibilité extraordinaire, d’où son incapacité à définir les dogmes de Marie Co-Rédemptrice et au sujet de l’animation et de la Memoria dei. Il ne pourrait retrouver cette plénitude que s’il accepte de renoncer et de convoquer un nouveau conclave. Cette sitation n’a rien d’inquiétant, elle est permise par Dieu, car tout doit être accompli. Des définitions qu’il aurait dû et pu faire du vivant de Benoît XVI puisque lui avait la plénitude operandi, mais non seulement il ne le fît pas, mais de la manière dont il rejeta le dogme de Marie Co-Rédemptrice, il donna l’impression de déclarer la guerre à la Très Sainte Vierge Marie, et la réponse ne tarda pas : la Pachamama sur l’autel de Saint Pierre en la basilique du Vatican, intra-muros. Cette situation unique renvoie à ce qui s’est passé juste avant que ne soit consommé la faute originelle : voyant que l’intention de la transgression était décidée par Adam et Eve, Dieu leur retira certaines grâces liées à leur état adamique dont : le sacerdoce royal qui sera redonné à Abraham par le prêtre-roi Melchisédech et qu’assumera Jésus lors de sa présentation au Temple[9] et autres pouvoirs découlant de leur règne naturel sur la création que l’humanité retrouvera au retour du Christ Jésus sur la terre.
La prise de conscience des enjeux pour la résistance, l’oblige à considérer que le projet des mondialistes est d’imposer leur pouvoir économique, financier sur l’ensemble des peuples et patries. Bien sûr, il s’agit d’un combat aux apparences politiques, mais derrière ce voile, il n’est question que de défendre la Loi Naturelle, à savoir la morale et la vie surnaturelle pour chaque homme.
Affrontement avec les puissances mondialistes :
Opposer un refus aux pouvoirs politiques malfaisants qui nous gouvernent, revient à s’opposer au mondialisme, car dans tous les pays « historiquement démocratiques » les pouvoirs sont agis et agissent pour lui. Le mondialisme est l’instrument par lequel les princes du mal imposeront l’Antéchrist. L’Antéchrist imposera, après un temps de séduction, une souveraineté totalement inversée. Ce fait eschatologique participe à la purification par lui, un recensement voulu par Dieu se fera et les brebis seront séparées à jamais des loups, l’ivraie sera séparée du bon grain.
Nous devons accepter l’évidence, il ne nous est pas possible de le combattre face à face, et Dieu ne nous le demande pas ni ne le permet. Dieu seul peut le défaire, mais toutefois, il souhaite la collaboration de l’homme, de la même manière qu’il veut faire du baptisé un Co-rédempteur. Il se suscite des hommes selon son Cœur. Le Magnificat et le cantique de Zacharie ainsi que le récit du Juge Gédéon, nous donnent une idée assez précise de ceux qui seront invités au redressement de l’Eglise et de toute l’humanité ainsi que l’épisode du prophète Elie sur le Mont Carmel. Les idoles seront brûlées, il n’en restera rien.
Le champ politique :
Le champ politique est-il un objectif à combattre pour le chevalier-résistant ? Actuellement, il se comprend que la Justice divine s’en sert comme instrument. J’observe que beaucoup de nos responsables y compris dans l’Eglise ont une sorte de filiation avec le roi Nabuchodonosor, la Providence les laisse atteindre des postes dominants plus en regard de leur péché que pour leurs qualités, et nous savons comment cela s’est terminé pour le roi mésopotamien. Nous pouvons certes, manifester notre opposition à des décisions injustes, mais de manière pacifique, et pour des raisons concernant la morale[10], pour la liberté de conscience et d’expression.
Je ne crois pas que le champ politique soit le lieu où devraient s’exprimer nos résistances, un objectif de cette nature n’est porteur d’aucune solution. La corruption domine, elle touche tous les partis y compris les syndicats. Il n’est aucune institution qui ne soit gangrenée par les loges. Le champ politique est en ruine, ce n’est plus qu’une immense et abyssale fosse à purin, ne nous y approchons pas, d’autant qu’il fait partie des espaces de l’acte humain qui font l’objet de la levée du péché. En effet, depuis le Second Concile du Vatican, dont le Pape saint Jean-Paul II écrit : « qu’il est la dernière Scène », l’Esprit Saint met en lumière le péché public et son scandale ainsi que le péché privé en lien avec les responsabilités publiques. Nous ne sommes qu’au début de la mise sous les projecteurs des actes passés et présents qui contreviennent gravement à la gloire De Dieu et au salut des hommes[11]. C’est ce qui explique la mise à jour des crimes et délits dans nos sociétés, rien ne peut arrêter cette œuvre de lumière.
Dieu se sert de cette programmation de la décadence et de la corruption des personnes et des peuples pour dissoudre, renverser ce champ politique et institutionnel ainsi que les puissances dévastatrices de l’état profond. Tous les pouvoirs échappent à tous ceux qui les détiennent et ceux qui voudraient les détenir. Il s’agit de la roue révolutionnaire qui ne se contrôle plus, elle est sous l’autorité du mal. Lucifer est poussé par sa nature et par la Justice de Dieu d’en finir, il est contraint d’agir, car l’heure du jugement des peuples est très proche.
Que convient-il de faire ?
Que convient-il de faire ? Pas grand-chose et tout : prier !
Mais il y a d’autres espaces d’action de résistance qui nous permettent d’agir dans l’en-dessous, c’est moins spectaculaire, mais beaucoup plus efficace quand bien même les fruits ne se voient pas. La guerre physique, politique n’est rien, car tout se joue dans le surnaturel et dont les puissances atteignent les racines des actes.
L’action du résistant-chevalier ne se sépare pas de la Volonté divine, et cette Volonté est précisée par ce verset : « Père me voici pour faire ta volonté. C’est la voie passive, illuminée par Jésus sur la Croix et dans le tombeau. Il ne s’agit pas de ne pas agir, il s’agit d’entrer dans l’intention de Jésus pour être de l’agir divin. Nous ne sommes pas des anges, c’est entendu, mais nous ne sommes pas des bêtes : nous sommes à l’image et ressemblance de Dieu Trine, et un projet de vérité et d’amour.
Il ne sert à rien d’œuvrer au renversement d’un gouvernement ni de préparer la révolution. La Providence s’en charge, il lui suffit de laisser libre-cours au péché des hommes d’iniquité. Mais il convient de conformer notre cœur à l’unité des trois Cœurs Sacrés. L’homme intérieur, de foi, tend à cette union qui est son sanctuaire. Il est toujours urgent de convertir son intelligence en l’ordonnant à la recherche de la vérité, ce qui induit que nous en acceptions l’autorité. La vérité, quelle que soit sa nature, son degré dans l’ordre de l’esprit, a une autorité morale et spirituelle voir métaphysique, il faut l’admettre, et la faire sienne quand bien même elle nous dérange dans nos certitudes, nos rêves, notre sensibilité. Demandons à Dieu la grâce de nous soutenir dans notre effort de nous libérer de tout ce qui nous éloigne de l’essence de la vérité permettant à la puissance de liberté de s’épanouir en nous. Réintégrons l’autorité des Dix Commandements. Car entrer en résistance, c’est développer une attitude qui se met en dépendance de notre conscience morale. Comment vivons-nous notre je ? Vivons le dans le JE SUIS de Jésus-Christ.
La résistance, la pratique du NON dans le silence et l’acte :
Le chevalier-résistant dit non à tout ce qui contrevient à la Loi Morale Naturelle et aux lois de création. Les Dix Commandements sont un bon guide. Ils n’autorisent pas la liberté, ils l’éclairent, la guident par l’interdit et l’obligation, car la liberté a son propre mouvement. La première des résistances est de nature intérieure. Il s’agit de s’opposer au monde par le silence et un état de refus paisible, on évite la confrontation frontale. L’action dans le silence.
L’histoire des rois de France et des rois chrétiens – indépendamment des ambitions – révèle qu’ils ont lutté pour la défense de l’Eglise et la civilisation chrétienne quand leur « non » au mal n’était plus audible. L’épée du chevalier-résistant prolonge le refus du mal, du mensonge, de l’injustice, de la profanation du sourire de l’innocence. Il ne s’agit pas seulement de ne pas pécher, de ne pas faire le mal, mais surtout de ne pas regarder le mal. Il aura bien plus de difficultés à nous atteindre : user de la sainte indifférence. Et, si cela est possible selon les dispositions de chacun continuer de témoigner de la vérité et l’enseigner sans se soucier des humeurs de monde.
De la solidarité :
La résistance, pour être d’abord un refus moral, spirituel, silencieux, ne peut ignorer le côté pratique qui est de l’ordre de la solidarité, et dont les fruits faciliteront l’émergence d’une fraternité.
La fraternité peut avoir plusieurs modes d’établissement, mais il est une chose certaine, elle ne se décide pas à coup de traité ni du volontarisme soutenu en arrière-plan par des choix trop humains. En ce qui concerne l’Eglise, un tel projet, fut sollicité, demandé par la Très Sainte Vierge Marie lors de ses apparitions à Amsterdam, mais Elle l’a conditionné à la définition du dogme de Marie Co-Rédemptrice et lui-même associé à celle de l’animation au premier génome. Si ces conditions ne sont pas remplies, il ne sert à rien de s’y engager, à moins d’ourdir une manipulation qui n’entre pas dans le projet de Dieu, mais le contrarie.
C’est au Peuple de Dieu, qui ne se réduit pas à la seule foi catholique, de rendre possible le surgissement de la fraternité ? Une fraternité qui ne passe pas par le haut de l’autorité, mais par en-dessous d’elle, et par un service de solidarité, de bienveillance entre les personnes. Elle s’articule, dans la pratique, selon les nécessités objectives d’une situation donnée touchant à un individu ou à une petite communauté d’individus. C’est une approche objective du terrain ciblé par cette solidarité, et elle peut avoir les formes les plus diverses, le principal étant que toute main tendue doit être remplie d’abords par l’amour de charité et enfin selon la nécessité et le possible pratique.
Il n’est nul besoin de s’organiser en association légale, il est plutôt recommandé une fraternité pratique que suscite la nécessité commandée par le sens du Bien Commun, chacun amenant ses compétences dans un souci de service et non de domination, d’autorité. Servir est un honneur, user de l’autorité tend à le blesser. Servir le pauvre demande un esprit de pauvreté, il n’y a pas la place pour le paraître, mais seulement pour l’être. Il faut reprendre les fondements de cette solidarité-charité chez les deux plus grands ouvreurs de la puissance de charité : M Saint Vincent de Paul et saint Thérèsa de Calcutta. Répondre à la main tendue, c’est s’ouvrir au Souverain Bien dont la source est la Croix du Christ Jésus, elle en dépend.
Passivité :
Le mot passivité indique un état de non-agir : qui n’agit pas à ne pas confondre avec l’impassibilité qui est un attribut de Dieu. L’exemple du non-agir est, pour le chrétien, sans aucun doute celui de saint Joseph, le père nourricier de Jésus, et la Très Sainte Vierge Marie, tous les deux, face aux troubles de leur époque, à l’idolâtrie, au cumul des injustices, n’ont pas eu d’action pratique. Le contemplatif, dans son monastère est dans le non-agir selon le monde. C’est la forme la plus aboutie de la sainte indifférence. Un état de vie anachronique pour notre époque agitée et si peu fructueuse, et pourtant, à en croire Aristote, philosophe païen et les anachorètes, cette posture du non-agir est la plus grande action que l’homme puisse faire. L’orant est plus puissant, plus actif et productif qu’un chef de guerre ou d’industrie.
En ces jours si éprouvant moralement et spirituellement, la plus grande des actions que le chevalier-résistant puisse mener avec fruits, c’est entrer dans cette passivité, d’aller avec Jésus sur la Croix : accepter l’impuissance et l'absence de résultat sensible de l’action, de l’agir. C’est-là une folle proposition ! Mais si elle était la seule qui soit suscitée par l’Esprit Saint !
Il y a toujours existé des consacrés à Dieu et ce, depuis la plus haute antiquité juive et chrétienne. Les premiers attendaient le salut, les seconds attendent le retour du Christ en Gloire. Le routard, le SDF, à leur manière, en témoignent, et beaucoup d’entre eux seront les ouvriers de la restauration. C’est dans cette passivité que saint Joseph a vécu, mourant quelques jours avant la vie publique de Jésus. Son séjour sur la terre, parmi les hommes qui soulèvent la poussière, fut le plus fructueux après Jésus et Marie, et il ne fit rien d’autre que de s’effacer devant l’Ineffable qu’il aura nourri et aimé.
Accepter d’entrer dans la passivité, c’est ce qui est le plus difficile, car cela demande un profond esprit de pauvreté, et s’il faut agir, accepter également que les fruits de son action puissent ne pas se manifester de son vivant ou qu’ils nous soient invisibles. Oui, la passivité est un agir très fructueux qui a pour substrat non seulement un esprit d’abandon à la volonté divine, mais il est une ascèse qui dépouille, qui écorche pour mieux laisser la place, totalement la place à Jésus, à l’Agneau qui lui seul peut et doit mener les événements. Il faut entrer dans l’impuissance de Jésus-Christ sur la croix pour être avec lui dans le triomphe de la surabondance. La sagesse de Dieu est folie pour les hommes, mais nous sommes faits aussi d’esprit. C’est la grande leçon du Magnificat et du Benedictus Dominus, ils nous donnent le programme de la purification, le sens des épreuves actuelles.
Oui, nous allons à l’encontre de tout l’héritage et les exemples donnés par nos ascendants. Une telle situation demande à être considérée pour ce qu’elle est en vérité : elle nous dépasse. Nul homme ne peut la redresser, et méfions-nous de celui qui se lèvera, se présentant comme l’homme providentiel à moins qu’il ne soit désigné par Dieu Lui-même. Nous n’avons pas de possibilité de combattre cet ennemi autrement que comme décrit plus haut. Nous ne sommes pas sans rien faire, mais nous ne pouvons agir selon le monde. Si nous le faisons, nous prenons le risque d’être emportés par l’Antéchrist qui est déjà à l’œuvre, et Dieu ne le veut pas. Cette information sur l’importance d’entrer dans la volonté de Dieu nous est donnée par des âmes privilégiées. L’exemple n’est autre que le Christ sur la Croix, son impuissance humaine a fait éclater la victoire surnaturelle. Il en est de même pour nous aujourd’hui. Et, plus près de nous dans le temps, il y a l’exemple donné par le défunt Pape Benoît XVI ; il n’a pas cessé d’être notre Pape, le successeur de Pierre, il a simplement mis un terme à son pouvoir de gouvernement administratif[12], car il avait compris que la situation créée par les ennemis de l’Eglise entrait dans le dessein de Dieu, et qu’il se devait d’y correspondre, comme il l’avait prévu avec son prédécesseur saint Jean-Paul II.
Notre Victoire se trouve dans l’unité des trois Cœurs Sacrés. Ne nous sentons pas coupables de cette passivité, de cette impuissance, la Sainte Famille l'a portée pour nous, pour ces jours que nous vivons, le Christ l’aura portée pour nous sur la Croix afin que nous en recevions toute la fruition. C’est un holocauste intérieur qui nous unis au sacrifice du Christ et de Marie sa Mère Immaculée. Le mystère de la nativité n’est pas séparable de la Croix que Marie, notre Mère surnaturelle contemple dans son unique enfant. Notre place est d’être avec elle sur le Golgotha pour être admis à la victoire définitive du Christ Roi de l’Univers.
Les mois à venir seront de plus en plus tendus, la pire des choses que nous serions tentés de faire serait de douter de la victoire de Jésus. Les tentations désespérées seront fortes, il faudra pourtant y résister, ne nous imposons pas une croix que Dieu ne nous demande pas. Nous ne sommes pas David face à Goliath, nous sommes Jésus avec Jésus.
Ce temps de purification et ce cycle de deux mille ans est à relier au crime de Caïn sur son frère saint Abel le Juste. Nous vivons les profondeurs, toutes les dimensions de ce crime qui est l’un des plus redoutables champ morphique, bien des Pères de l’Eglise le considèrent comme le second péché mortel, tant sa radicalité dans le mal a une puissance de résonance qui semble impossible à arrêter. Et pourtant, c’est bien notre génération et celles de nos enfants qui portent la mission d’y mettre un terme.
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[1] La permissivité du concept d’état de droit se comprend mieux et dans toute son amplitude.
[2] La France est le Nouvel Israël, ce que nos ennemis connaissent parfaitement.
[3] Cf. Anne Catherine Emmerich
[4] Il défend sa culture, sa foi et le Bien Commun universel.
[5]C’est au 5ème siècle qu’est annoncée la royauté en France, son effondrement et son relèvement. Le retour de la royauté est surtout annoncé Marie-Julie Jahenny, mais de par le monde, il y en a d’autres : en Europe, aux USA, au Canada, et s’ajoutent les enseignements des Papes.
La fondation du royaume de France est en elle-même un mystère de la Providence divine, elle semble être en perspective du salut des peuples. La monarchie française est essentiellement une monarchie de service, de protection de l’Eglise en tant qu’elle est l’instrument du salut pour tout le genre humain. Mais le rôle de la royauté française va au-delà ; le roi était le garant du respect des lois de création et de la Loi Naturelle. C’est la raison pour laquelle il devait mourir, la volonté étant de couper le lien entre Jésus, vrai Roi de France, et la couronne de France.
Le mystère de cette monarchie est dans le secret des Cœurs Unis. Ce n’est pas rien que la Croix Glorieuse se soit manifestée en France (Dozulé), que le culte des Cœurs de Jésus et de Marie y était initié, sans compter d’autres manifestations célestes : saint Joseph, la Très Sainte Vierge Marie, le Sacré Cœur. Le mystère du Nouvel Israël – la France – que contrefait le Nouvel Etat d’Israël, est intimement lié avec le Roi David, et je dirai même que la France était dans les reins de notre Père Abraham. Le rôle de la France royale ne fait que commencer, et comme toujours, il débute dans la douleur. Notre pays doit être purifié afin qu’il soit à même d’accomplir sa mission ultime qui est étroitement liée à la purification que nous commençons à traverser. Aucun mouvement de résistance ne peut entrer dans l’histoire s’il ne revient pas au baptême de Clovis. Gardons l’espérance, la république en France, tumeur maligne, a ses jours comptés, pour le triomphe des plus pauvres d’entre les pauvres.
[6] Lyon est la première église locale en France a être marquée par le sceau johannique ; saint Irénée, troisième successeur de saint Jean apôtre, vient d’être proclamé docteur de l’unité, décision riche d’enseignement et encrée dans l’eschatologie.
[7] Apocalypse de saint Jean : 14, v. 10 et 22, v. 11
[8]Pendant près de 300 ans, les francs-maçons ont comploté pour détruire l'Église catholique. Leurs tactiques ont été l'infiltration, la dissimulation, la manipulation et la désintégration planifiée et coordonnée de l'intérieur. Et leur grande stratégie a été de s'emparer du collège des cardinaux afin d'élire l'un des leurs comme pontife romain et de prendre ainsi le contrôle total de l'Église pour laisser libre cours à ces tactiques. Avertis par de nombreux saints et informateurs, le pape Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger ont toutefois planifié un coup de grâce contre ces forces des ténèbres en insérant dans la loi de l'Église les clés permettant de mettre en œuvre un plan visant à détruire le projet maçonnique vieux de 300 ans par une manœuvre qu'ils n'ont jamais pu prévoir ni contrecarrer. Contre le complot visant à s'emparer de la papauté, ce plan consistait en une manœuvre anti-usurpation. S'inspirant des principes du droit dynastique germanique, le pape Jean-Paul II, sur les conseils du cardinal Ratzinger, a introduit en 1983 une nouveauté, au canon 332 §2, selon laquelle, pour renoncer à la papauté, l'homme qui était pontife romain devait renoncer à la source et à la racine spirituelles de son pouvoir, le munus pétrinien, qui est la charge qu'il reçoit de Jésus-Christ, dans la succession apostolique de saint Pierre, lorsqu'il accepte son élection légitime en tant que Pontife Romain. Bien qu'il s'agisse apparemment d'une précision sans importance, ce changement a fait passer l'obligation de la simple renonciation à une obligation de renonciation en précisant la source et la racine du pouvoir. Depuis cette modification, l'homme qui est pape, s'il est mis sous pression pour renoncer, peut réaliser un fait accompli, et renoncer à quelque chose qui semble être la même chose mais qui en fait n'est pas la même chose, et ainsi tromper la franc-maçonnerie ecclésiastique en lui faisant croire qu'il a renoncé, alors qu'il ne l'a pas fait. Ces deux papes ont renforcé et protégé cette mesure anti-usurpation avec le Canon 17, qui interdit toute interprétation du Canon 332 §2 en dehors des termes du Code de Droit Canonique et de la tradition canonique. Ils ont assuré cette interprétation via le Canon 1331, § 2, n. 4, en confirmant que ceux qui se séparent du pouvoir du Pontife Romain se séparent de toute dignité, office et munus dans l'Église, admonestant ainsi quiconque considérerait être capable de cela une simple renonciation au ministère. Ainsi, le 11 février 2013, sa Sainteté le Pape Benoît XVI, successeur de Saint Pierre, Vicaire du Christ, sous la pression des dictatures de la Haute Finance qui, par le biais de la Deutsch Bank et du Système Swift, avaient complétement fermé l'État de la Cité du Vatican à toute transaction financière, et par la dictature des médias de masse qui, dès le premier jour de son élection, s'était attaquée vicieusement et sans relâche à sa personne, et par des dirigeants du monde entier, tels que Hillary Clinton et Joe Biden, qui ont comploté et planifié son abdication, jusqu'à forcer la NSA à faire pression dans ce sens, le pape Benoît XVI a lancé le coup de maître le plus brillant, intelligent et imprévu. Il a lu un texte latin, qui contenait tous les éléments pour détruire les ennemis du Christ, avec des substitutions, variations et éléments des plus astucieux. Car ils avaient exigé son abdication dans un acte juridique de renonciation conforme au Canon 332 §2. Mais en réponse, il lit à haute voix une Declaratio formulée en accord avec le Canon 333 §2, pour annoncer au monde que ce qu'il fait, n'est pas un acte juridique de renonciation, mais un acte administratif de retrait du ministère actif, afin de se concentrer sur l'exercice de sa vocation de seul Pape dans une vie de prière et de contemplation. Par cet acte, d'un homme de paix, qui ne visait personne, il a mis à l'épreuve toute l'Église, faisant confiance à l'Esprit Saint qui l'a inspiré pour éclairer en temps voulu les personnes de bonne volonté sur la compréhension de ce qu'il avait fait. Ainsi, lorsque le 14 février 2013 arriva, il rencontra le clergé du diocèse de Rome pour leur laisser entendre ce qu'il avait fait, et leur donner la clé pour le comprendre. En effet, alors qu'il semblait absurde au monde entier qu'il passe toute cette réunion à parler de la façon dont Vatican II a été mal compris parce qu'il a été mal interprété par la dictature des médias de masse, il les a appelés à toujours lire les documents ecclésiastiques en latin et à prêter attention à leur signification, et à ne PAS se fier à ce que les Médias de Masse disaient qu'ils signifiaient. Et c'est ainsi qu'il a appelé le monde catholique tout entier à prêter attention au fait qu'il n'avait pas renoncé dans un acte juridique au munus pétrinien (canon 332 §2), mais qu'il avait déclaré administrativement qu'il renonçait au ministère pétrinien (canon 333, §2). Mais en outre, il attirait l'attention sur deux autres aspects très importants du texte, qu'aucun autre canoniste ou latiniste n'a jamais voulu admettre, mais qui sont indéniables. J'en ai déjà parlé, mais je vais maintenant résumer (voir la discussion complète ICI). Premièrement, il fait, dès le début de sa Déclaration, une annonce des plus étonnantes. Ce n'est pas seulement en vue des trois actes de canonisation que je vous ai réunis pour ce Consistoire, mais aussi pour vous communiquer une séparation de vous, un grand moment pour la vie de l'Église. Il annonce ainsi au monde catholique que le Collège des Cardinaux est en schisme avec lui et qu'il perdra son rôle dans l'élection de son successeur. Puis, plus loin dans sa Declaratio, il déclare qu'un conclave doit être convoqué par ceux qui en ont la compétence, avertissant l'ensemble du Collège des Cardinaux qu'ils sont gravement obligés de suivre la Loi Papale sur les Conclaves, et que s'ils échouent à être compétents en écoutant et en tenant compte de cette Declaratio, ils perdront ce droit. Par cette affirmation, non seulement il exclut de ce futur conclave tous les cardinaux que lui et le Pape Jean-Paul II n'auraient pas créés, mais il les avertit de ne pas entrer en conclave après qu’il ait déposé son ministère pétrinien.Mais par le plus brillant des stratagèmes, en déclarant qu'un tel conclave sera convoqué à l'avance, il met en action le Canon 166 §1, qui exige que le Président d'un collège d'électeurs convoque ce collège depuis le lieu où il doit être convoqué et l'annonce à tous les électeurs ! Cette déclaration d'un futur conclave est apparue à tous les canonistes au cours des 10 dernières années comme l'un des aspects les plus bizarres de sa Declaratio, parce qu'ils tentent de comprendre ce texte comme une application du canon 332 et non du canon 333. Parce que dans un acte en accord avec le canon 332, il n'y a pas besoin d'une telle convocation d'un futur conclave, car cela découle du droit lui-même. Ainsi, le Pape Benoît XVI a tenu compte à l'avance, dans cette manœuvre anti-usurpation, du fait qu'après avoir déposé le ministère pétrinien, mais pas le munus pétrinien, que les forces de la franc-maçonnerie ecclésiastique sortiraient de l'ombre et procéderaient à l'élection non canonique d'un autre Pontife Romain, même s'il restait en vie et n'avait pas abdiqué. Ayant acquis la certitude de ce fait, il déclare le 28 février 2013 de Castel Gandolfo, que le lendemain, les cardinaux entraveraient le Siège Apostolique (Canon 335) en convoquant un tel conclave illégitime, en disant, selon l'ancien calcul du temps papal : après 8 heures, je ne serai plus le Pontife suprême. Ainsi, il met en évidence la dernière mesure que le Pape Jean-Paul II avait incluse dans le Code de Droit Canonique en 1983 : car le Canon 335 est l'ultime rempart contre toute innovation dans l'Eglise, puisqu'il l'interdit explicitement pendant un siège empêché. Le Seigneur Dieu Esprit Saint, qui est toujours doux avec les enfants de Dieu adoptés dans le Christ par le baptême, a ensuite donné au Pape Benoît XVI une longue vie, afin que dans les 10 prochaines années qui suivissent, nous ayons tous le temps d'ouvrir les yeux et de reconnaître ce qu'il avait fait. Avec la mort du pape Benoît XVI le 31 décembre 2022, ce temps est passé. Ceux qui ont compris ces choses ont passé le test, et sont maintenant certifiés pour procéder à la Grande Réinitialisation. Les cardinaux ont maintenant jusqu'au 21 janvier pour entrer en conclave. S'ils ne le font pas, leur droit exclusif d'élire le Pontife Romain, successeur de Saint Pierre et du Pape Benoît XVI, cessera. Et ce droit d'élection passera par droit apostolique à l'ensemble des fidèles de l'Église romaine, qui jouit de ce droit, et qui est constituée par les diocèses de Rome, Ostie, Albano, Velletri-Segni, Palestrina, Frascati, Sabina Poggio Mirteto, Porto Santa Rufina, et qui compte plus de 5600 prêtres et près de 4 millions d'âmes. Cependant, tous ne sont pas compétents pour élire le nouveau pape de l'Église Catholique, car tous n'ont pas prêté attention et beaucoup ont été trompés par la dictature des médias grand public, contrôlés par les loges maçonniques par le biais des agences de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni et de la République italienne, pour n'en citer que quelques-uns, qui leur ont fait croire le contraire. Ainsi, l'Église de Rome est maintenant en sede vacante et seuls ceux qui sont compétents pour élire le prochain pape le reconnaissent. L'assemblée pour l'élire a déjà été convoquée par le président du collège, le pape Benoît, accomplissant ainsi le canon 166. Il ne reste plus qu'à réunir l'assemblée lors du vote, pour que toute l'Église ait à nouveau parmi elle l'homme qui est le détenteur du munus pétrinien et jouit de la PRIÈRE OMNIPOTENTE, INFAILLIBLE, CONSTANTE ET TOUJOURS VICTORIEUSE DE JÉSUS CHRIST, NOTRE SEIGNEUR ! (https://www.homelie.biz/)
[9] Cf. les mystères de l’Ancienne Alliance de Anne Catherine Emmerich.
[10] Il s’observe que les peuples au sujet de ces lois n’aient plus aucun ressort de contestation, la manipulation de la conscience collective atrophie le sens du Bien Commun, le bien général.
[11] Cf. saint Jean-Paul II, encyclique Veritatis Splendor.
[12] Cf. la note 24
Merci pour ce très beau texte! Juste un bémol pour moi, je ne suis pas certain que la renonciation de Benoît XVI ait été la volonté de Dieu, mais bien plutôt une pression humaine insoutenable... car cette renonciation a fait rentrer le loup dans la bergerie, c'est bien le moins qu'on puisse dire, et ses ravages ne font que commencer, car sa puissance de destruction et de division atteint un niveau probablement jamais atteint au coeur de l'Eglise. Les mois qui viennent risquent bien de nous montrer tous ses ravages... https://www.riposte-catholique.fr/archives/175111