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Photo du rédacteurPierre Aubrit

LA DOCTRINE CATHOLIQUE EXPLIQUÉE N°2 "Je croix en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant,..."




Cliquer sur le lien pour la vidéo : "JE CROIS EN UN SEUL DIEU, LE PÈRE TOUT-PUISSANT,..."



 

 

LA DOCTRINE CATHOLIQUE EXPLIQUÉE N° 2

 

 

"Je crois en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant…"

 

 

Introduction

Le mot "foi" vient de la racine indo-européenne "bheidh" "avoir confiance" ; pour nous catholiques la "foi" est une vertu reçue au baptême avec l'espérance et la charité, vertus théologales. Elles demandent à être nourries de la prière et des œuvres bonnes. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu, d'être sauvé et introduit dans son mystère.

Le baptême nous engage personnellement auprès de Dieu, de la Sainte Trinité, puisque nous sommes baptisés au Nom du Père, au Nom du Fils et du Saint Esprit, c'est la formule valide de ce sacrement. Nous ne sommes pas baptisés au nom d'un évêque ni d'un prêtre.

Il y a deux synthèses, quant au contenu doctrinal de notre foi, et reconnues par l'Église : le Credo des Apôtres et celui de Nicée-Constantinople. C'est le socle commun des Églises instituées d'Orient et d'Occident, celles qui ont un sacerdoce valide. Les communautés ecclésiales issues de l'hérésie schismatique de la Réforme-protestante ne peuvent pas s'en réclamer. Elles peuvent revendiquer une foi en Jésus-Christ, mais elles se sont coupées de la Vérité et des grâces sanctifiantes ; c'est pourquoi, elles sont livrées à leurs errances, quand bien même elles se recommandent des deux credo et des premiers conciles, elles en rejettent une grande partie de la doctrine. Toutes les hérésies schismatiques introduisent une conception idolâtre dans leur relation avec Dieu, une homo-divinisation, d'où l'intrusion infestatoire de la femme dans leur pseudo-sacerdoce.

 

 

LA DOCTRINE CATHOLIQUE EXPLIQUÉE N° 2

 

 

"Je crois en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant…"

 

 

Introduction

Le mot "foi" vient de la racine indo-européenne "bheidh" "avoir confiance" ; pour nous catholiques la "foi" est une vertu reçue au baptême avec l'espérance et la charité, vertus théologales. Elles demandent à être nourries de la prière et des œuvres bonnes. Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu, d'être sauvé et introduit dans son mystère.

Le baptême nous engage personnellement auprès de Dieu, de la Sainte Trinité, puisque nous sommes baptisés au Nom du Père, au Nom du Fils et du Saint Esprit, c'est la formule valide de ce sacrement. Nous ne sommes pas baptisés au nom d'un évêque ni d'un prêtre.

Il y a deux synthèses, quant au contenu doctrinal de notre foi, et reconnues par l'Église : le Credo des Apôtres et celui de Nicée-Constantinople. C'est le socle commun des Églises instituées d'Orient et d'Occident, celles qui ont un sacerdoce valide. Les communautés ecclésiales issues de l'hérésie schismatique de la Réforme-protestante ne peuvent pas s'en réclamer. Elles peuvent revendiquer une foi en Jésus-Christ, mais elles se sont coupées de la Vérité et des grâces sanctifiantes ; c'est pourquoi, elles sont livrées à leurs errances, quand bien même elles se recommandent des deux credo et des premiers conciles, elles en rejettent une grande partie de la doctrine. Toutes les hérésies schismatiques introduisent une conception idolâtre dans leur relation avec Dieu, une homo-divinisation, d'où l'intrusion-infestatoire de la femme dans leur pseudo-sacerdoce.

La Vérité est indivisible ; elle ne se délivre pas en libre-service ni sur ordonnance. À Moïse, Dieu se révèle être un Dieu jaloux, exigeant une foi exclusive :" Tu n'auras pas d'autres dieux que moi ; tu ne feras aucune idole.".

Je m'appuie sur le Credo de Nicée-Constantinople et les catéchismes de Trente et celui de l'Église Catholique rédigé sous l'autorité du Pape saint Jean-Paul II et du cardinal Joseph Ratzinger. Le Credo est le manifeste du baptisé, la synthèse de notre doctrine, la substance intellectuelle de notre foi. Les dogmes en sont le développement.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            

Dieu attend de nous une adhésion à la Vérité qu'Il EST et à sa volonté, sans que nous nous préoccupions des opinions du monde. Nous, catholiques, sommes appelés à être des hommes et des femmes à part, car par la foi, nous avons la plénitude de la vérité, même si nous ne l'appréhendons pas intégralement. Nous ne pouvons, ni ne devons accepter de nous laisser dissoudre dans le monde. Il n'y a pas de compromis possible.

L'interdiction de fabriquer des idoles prend une résonnance  particulière en cette période ténébreuse ; depuis la Renaissance, l'humanité et surtout les sociétés occidentales sont entraînées insidieusement à renouer avec les pratiques du monde païen, une corruption intellectuelle. Aujourd'hui, elles se créent des idoles bien plus pernicieuses que dans l'antiquité païenne. Elles s'insinuent dans le quotidien de notre vie pratique, sans visage défini, bien intégrées à notre confort, à notre besoin luciférien de sécurité, de puissance, de jouissance. Ces nouvelles idoles sont des broyeuses d'âme, et autant d'obstacles entre Dieu et nous. Elles élèvent de nouvelles prisons, de nouveaux enfermements. Inspirons-nous d'un saint François d'Assise et d'une sainte Thérèse de Lisieux, réapproprions-nous notre liberté par le détachement. Anticipons ce que nous réclamera bientôt la justice divine. Répondons aux grâces sanctifiantes du troisième mystère joyeux du Rosaire : l'esprit de pauvreté, de détachement. Faisons de la méditation du Rosaire l'un de nos pains quotidiens. L'Immaculée Conception nous aide au discernement. Seule, la dévotion mariale nous protège et nous libère de l'idolâtrie, car elle triomphe du dragon, elle triomphe de l'antique Égypte.

 

Je crois en un seul Dieu…

Le pronom personnel "JE" nous engage totalement envers Dieu et notre prochain. Moïse demande au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob de lui donner son NOM bénit, une audace extraordinaire. Dieu lui répond : "JE SUIS CELUI QUI SUIS".

Depuis l'Incarnation du Verbe en l'humanité historique et sociale de Jésus de Nazareth, lorsque nous prononçons "JE", nous le disons dans la réponse qu'Il adresse à son Père, selon l'Apôtre saint Paul : "Me voici Seigneur pour faire ta volonté." Nous sommes engagés à faire sa volonté que nous accomplissons avec sa grâce. Elle nous relie au Nom de Dieu, le "JE SUIS CELUI QUI SUIS", car Dieu, en révélant son Nom bénit, nous invite à nous y attacher, à nous en nourrir, les sacrements nous aident. Faire la volonté de Jésus-Christ, s'est faire celle de son Père, et donc celle de la Sainte Trinité. Nous disons "Je crois" avec notre être, notre personne, nous adhérons à Dieu sans réserve, faisant corps avec Lui, reconnaissant  que sa volonté divine est Vérité et Amour.

"Je crois en un seul Dieu…", je crois qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu. Le catéchisme précise : "Je crois fermement et je confesse sans aucune hésitation Dieu le Père, c'est-à-dire la première Personne de la Sainte Trinité […] Et non seulement je crois en Lui de cœur et je Le confesse de bouche, mais encore je tends à Lui de toute l'ardeur et de toute la force de mon âme, comme un Bien souverain et parfait."

 

Le Père Tout-Puissant

Jésus-Christ révèle la Sainte Trinité en nous révélant son Père. Dieu Un est Père, Dieu est Fils, Dieu est Saint Esprit. Jésus-Christ nous dévoile la Société divine, l'archétype de la société humaine dont la Sainte Famille est l'image et la ressemblance parfaite, exemplaire. Elle réfléchit la Sainte Trinité, pour les juifs et les musulmans, cette proposition est un scandale, elle est encore plus aujourd'hui pour les juifs à cause des influences infestatoires des courants talmudiques. Elle est la source de tout bien pour nous les catholiques et les Églises d'Orient. Elle est le point central de la Révélation et l'objet de notre salut. Elle est le tabernacle de notre identité surnaturelle. Nous sommes issus d'une paternité et d'une maternité transcendantes, surnaturelles.

 

La paternité divine

Dieu est Père avant d'être créateur : "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. C'est Lui qui au commencement était en Dieu." (Jn &, 1-2). La puissance de son amour le pousse à se contempler. Il projette devant Lui sa propre image et engendre son Fils, son Unique, un exacte Lui-même. L'amour qu'Il est le contraint à se communiquer.

Son Fils, le Verbe, est sa première communication, son premier don absolu de Lui-même ; la raison qui nous permet de dire que Dieu le Père est le premier Pauvre parmi les pauvres. Une pauvreté sans égal, la Cause Première de la création visible et invisible. Elle est si totale, qu'elle est fécondité. Il ne serait pas Père, s'Il se définissait par sa richesse. Il se définit par une pauvreté souveraine qui l'amène à se donner un Fils, et, qui, à cause du péché originel, sera livré à sa Justice, Agneau à la furie des loups. Un Agneau s'offrant à l'immolation pour la satisfaction de la Justice de son Père. Y a-t-il plus grande pauvreté pour un Père que de sacrifier son Fils Unique ? Abraham, immolant son fils Isaac, est la figure emblématique du don de Dieu le Père. La vie de saint François d'Assise témoigne, enseigne sur cette pauvreté féconde de Dieu, tous les saints y ramènent selon leur charisme. Dire que Dieu est riche et abondant est juste, mais dire qu'Il est le Pauvre par excellence, c'est dire ce qu'Il EST en vérité.

La paternité de Dieu le Père est le principe de toutes les formes légitimes de paternité, mais la première d'entre elles est la procréation naturelle entre un homme et une femme. L'amour entre un homme et une femme s'ordonne à la procréation, tandis que l'union physique des corps s'ordonne à l'unité des époux. Or, la paternité biologique issue de l'union des corps entre un homme et une femme est la réponse naturelle et légitime à l'amour qu'ils se partagent, et trouve son principe dans la Sainte Trinité.

Le foyer chrétien est la première image accomplie de la Société Divine, et son archétype est la Sainte Famille fondée sur la plus parfaite charité, c'est ce qui fait d'elle l'archétype de la société chrétienne catholique.

 

Les formes de procréation ne respectant pas la loi naturelle sont des transgressions, des fautes graves menant à la damnation. La souffrance de ne pouvoir engendrer est difficile à porter, mais unie par la foi à la croix, elle devient féconde, puisqu'elle exprime une pauvreté absolue et offerte. Une telle épreuve ne peut justifier des pratiques contraires à la loi naturelle, à la morale. Vouloir à tout prix un enfant bien à soi, en dehors de la loi naturelle, en dehors de l'adoption, est une faute si lourde qu'elle se range parmi les transgressions, puisqu'elle blesse la Société Divine. Elle contredit le paradigme divin, qui a été fondé au Jardin de Paradis. L'institution du mariage ainsi que l'ordre de se multiplier ont été posés et fondés au Jardin de Paradis, avant la faute originelle. Il constitue le fondement du paradigme divin qui n'est pas fondé par l'homme, mais pour lui et avec lui. Le mariage n'est pas une institution humaine ni une convention sociale, il exprime une alliance originelle de l'humanité avec Dieu, la raison pour laquelle, ce sacrement se donne entre les époux, ce n'est pas l'Église qui le donne.

 

Quand nous récitons le Notre Père, nous nous reconnaissons enfants de Dieu ; nous reconnaissons que notre paternité et notre maternité naturelle, biologique et surnaturelle a son principe en la Sainte Trinité. Dieu le Père est le Père de nos enfants plus que nous le sommes nous-mêmes. Dire : "Je crois en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant", c'est confesser que nous sommes ses enfants.

La mort du Pape Benoît XVI a emporté avec lui le lien sacramental exprimant la paternité et la maternité de l'Église. Un lien qui s'était relâché avec la crise post-conciliaire, mais à ce jour, il a disparu. Une situation nouvelle, qui fait s'effondrer tout un pan de la relation interne à l'Église, plongeant le Corps Mystique dans un grand désarroi. Nous sommes dépouillés d'un canal de grâces nous reliant au mystère de la paternité et maternité de la Sainte Trinité, qui ne peut passer que par la hiérarchie instituée de l'Église. Notre hiérarchie, par ses multiples formes de compromissions avec le monde et ses princes, est inféconde. Elle nous prive du lait et du miel qui s'écoulait au-delà des sacrements. Elle ne fait qu'administrer. Où est le berger ?

 

Le Père Tout-Puissant

Dieu Tout-Puissant : nous, les catholiques, n'avons pas l'habitude de désigner Dieu par l'expression "le Tout-Puissant". Parler de la Toute-Puissance de Dieu, c'est dire Dieu, mais un Dieu Trine, un Dieu en trois Personnes. La Toute-Puissance est Dieu. Désigner Dieu par : le Tout-Puissant, c'est une expression équivoque, elle donne l'impression d'oublier voir de nier la Sainte Trinité, la Société Divine. Nous ne sommes ni musulmans, ni juifs, ni une secte. Nous sommes de Dieu par Notre Seigneur Jésus-Christ, le Verbe incarné, et nous sommes sanctifiés par le Saint Esprit. Nous relions la Toute-Puissance de Dieu à la Première Personne de la Sainte Trinité, Dieu le Père : "…Dieu le Père Tout-Puissant…"

 

Il fut un temps ou j'hésitais à qualifier Dieu d'infini, car Dieu est une Personne, et une personne est finie par nature. En relisant saint Thomas d'Aquin, quoique Dieu soit une Personne, sa puissance est infinie, et comme sa puissance est ce qu'IL EST, Dieu est donc infini tout en étant une Personne.

Si en effet, Dieu est un Père Tout-Puissant, au nom de sa Justice, de sa Miséricorde et de la liberté dont Il est le Principe, Il se limite, parce qu'Il a créé l'homme libre. Il l'a voulu à son image et ressemblance ; ce qui peut amener Dieu à outrepasser cette limite, c'est lorsque le péché couvre à ce point l'humanité, qu'il empêche la circulation de la charité, ce qui a provoqué le déluge noétique. Une situation qui s'approche, car les transgressions se multiplient, comme pour la réouverture de Notre Dame de Paris, ainsi que le maintien de la commission étudiant la possibilité de la femme à accéder au diaconat en vue du sacerdoce, et la nomination du Père capucin Roberto Pasolini comme prédicateur de la Maison Pontificale, alors qu'il l'un des promoteurs de la dépénalisation canonique des pratiques homosexuelles dans l'Église, un émule du Père Marie-Dominique Philippe.

 

Le Président Macron aurait imposé un vitrail en la cathédrale Notre Dame de Paris, qui ne dissimule pas sa volonté transgressive, et il a exigé de prononcer un discours au sein de cet édifice religieux. Il atteint un sommet de transgression rarement égalé depuis la révolution. Une telle situation est dans la logique d'une France retournant au paganisme, un peuple prêt à tout pour satisfaire son confort matériel et dont la hiérarchie catholique est devenue la lumière macabre de la Nouvelle Babylone : nos évêques, berger des veaux panurgiens et contents de l'être.

 

Soyons-en convaincus, les auteurs et collaborateurs de toutes ces transgressions et profanations scellent leur sort, attendons-nous à devoir réparer les outrages faits à la Sainte Trinité.

Dieu s'apprête à demander raison à toute l'humanité de l'usage qu'elle a fait du don de son Fils Unique, mais pour la France, la demande sera dès plus sévère. L'Église de France sera socialement détruite pour la consolation des petits. Elle réapprendra durement, très durement, à redevenir un Père et une Mère. Elle réapprendra à nourrir son peuple de lait et de miel.

Oui, Dieu est Père, Il est le seul Dieu, Il est le Dieu Tout-Puissant, Il est la source de tout bien, mais Il est également la source de toute Justice. Demandons-Lui la grâce de la fidélité et de la persévérance par l'intercession de la Vierge Marie et de saint Joseph.

Merci de votre attention, priez pour moi.

                                                                                                                                            Dieu attend de nous une adhésion à la Vérité qu'Il EST et à sa volonté, sans que nous nous préoccupions des opinions du monde. Nous, catholiques, sommes appelés à être des hommes et des femmes à part, car par la foi, nous avons la plénitude de la vérité, même si nous ne l'appréhendons pas intégralement. Nous ne pouvons, ni ne devons accepter de nous laisser dissoudre dans le monde. Il n'y a pas de compromis possible.

L'interdiction de fabriquer des idoles prend une résonnance  particulière en cette période ténébreuse ; depuis la Renaissance, l'humanité et surtout les sociétés occidentales sont entraînées insidieusement à renouer avec les pratiques du monde païen, une corruption intellectuelle. Aujourd'hui, elles se créent des idoles bien plus pernicieuses que dans l'antiquité païenne. Elles s'insinuent dans le quotidien de notre vie pratique, sans visage défini, bien intégrées à notre confort, à notre besoin luciférien de sécurité, de puissance, de jouissance. Ces nouvelles idoles sont des broyeuses d'âme, et autant d'obstacles entre Dieu et nous. Elles élèvent de nouvelles prisons, de nouveaux enfermements. Inspirons-nous d'un saint François d'Assise et d'une sainte Thérèse de Lisieux, réapproprions-nous notre liberté par le détachement. Anticipons ce que nous réclamera bientôt la justice divine. Répondons aux grâces sanctifiantes du troisième mystère joyeux du Rosaire : l'esprit de pauvreté, de détachement. Faisons de la méditation du Rosaire l'un de nos pains quotidiens. L'Immaculée Conception nous aide au discernement. Seule, la dévotion mariale nous protège et nous libère de l'idolâtrie, car elle triomphe du dragon, elle triomphe de l'antique Égypte.

 

Je crois en un seul Dieu…

Le pronom personnel "JE" nous engage totalement envers Dieu et notre prochain. Moïse demande au Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob de lui donner son NOM bénit, une audace extraordinaire. Dieu lui répond : "JE SUIS CELUI QUI SUIS".

Depuis l'Incarnation du Verbe en l'humanité historique et sociale de Jésus de Nazareth, lorsque nous prononçons "JE", nous le disons dans la réponse qu'Il adresse à son Père, selon l'Apôtre saint Paul : "Me voici Seigneur pour faire ta volonté." Nous sommes engagés à faire sa volonté que nous accomplissons avec sa grâce. Elle nous relie au Nom de Dieu, le "JE SUIS CELUI QUI SUIS", car Dieu, en révélant son Nom bénit, nous invite à nous y attacher, à nous en nourrir, les sacrements nous aident. Faire la volonté de Jésus-Christ, s'est faire celle de son Père, et donc celle de la Sainte Trinité. Nous disons "Je crois" avec notre être, notre personne, nous adhérons à Dieu sans réserve, faisant corps avec Lui, reconnaissant  que sa volonté divine est Vérité et Amour.

"Je crois en un seul Dieu…", je crois qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu. Le catéchisme précise : "Je crois fermement et je confesse sans aucune hésitation Dieu le Père, c'est-à-dire la première Personne de la Sainte Trinité […] Et non seulement je crois en Lui de cœur et je Le confesse de bouche, mais encore je tends à Lui de toute l'ardeur et de toute la force de mon âme, comme un Bien souverain et parfait."

 

Le Père Tout-Puissant

Jésus-Christ révèle la Sainte Trinité en nous révélant son Père. Dieu Un est Père, Dieu est Fils, Dieu est Saint Esprit. Jésus-Christ nous dévoile la Société divine, l'archétype de la société humaine dont la Sainte Famille est l'image et la ressemblance parfaite, exemplaire. Elle réfléchit la Sainte Trinité, pour les juifs et les musulmans, cette proposition est un scandale, elle est encore plus aujourd'hui pour les juifs à cause des influences infestatoires des courants talmudiques. Elle est la source de tout bien pour nous les catholiques et les Églises d'Orient. Elle est le point central de la Révélation et l'objet de notre salut. Elle est le tabernacle de notre identité surnaturelle. Nous sommes issus d'une paternité et d'une maternité transcendantes, surnaturelles.

 

La paternité divine

Dieu est Père avant d'être créateur : "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu. C'est Lui qui au commencement était en Dieu." (Jn &, 1-2). La puissance de son amour le pousse à se contempler. Il projette devant Lui sa propre image et engendre son Fils, son Unique, un exacte Lui-même. L'amour qu'Il est le contraint à se communiquer.

Son Fils, le Verbe, est sa première communication, son premier don absolu de Lui-même ; la raison qui nous permet de dire que Dieu le Père est le premier Pauvre parmi les pauvres. Une pauvreté sans égal, la Cause Première de la création visible et invisible. Elle est si totale, qu'elle est fécondité. Il ne serait pas Père, s'Il se définissait par sa richesse. Il se définit par une pauvreté souveraine qui l'amène à se donner un Fils, et, qui, à cause du péché originel, sera livré à sa Justice, Agneau à la furie des loups. Un Agneau s'offrant à l'immolation pour la satisfaction de la Justice de son Père. Y a-t-il plus grande pauvreté pour un Père que de sacrifier son Fils Unique ? Abraham, immolant son fils Isaac, est la figure emblématique du don de Dieu le Père. La vie de saint François d'Assise témoigne, enseigne sur cette pauvreté féconde de Dieu, tous les saints y ramènent selon leur charisme. Dire que Dieu est riche et abondant est juste, mais dire qu'Il est le Pauvre par excellence, c'est dire ce qu'Il EST en vérité.

La paternité de Dieu le Père est le principe de toutes les formes légitimes de paternité, mais la première d'entre elles est la procréation naturelle entre un homme et une femme. L'amour entre un homme et une femme s'ordonne à la procréation, tandis que l'union physique des corps s'ordonne à l'unité des époux. Or, la paternité biologique issue de l'union des corps entre un homme et une femme est la réponse naturelle et légitime à l'amour qu'ils se partagent, et trouve son principe dans la Sainte Trinité.

Le foyer chrétien est la première image accomplie de la Société Divine, et son archétype est la Sainte Famille fondée sur la plus parfaite charité, c'est ce qui fait d'elle l'archétype de la société chrétienne catholique.

 

Les formes de procréation ne respectant pas la loi naturelle sont des transgressions, des fautes graves menant à la damnation. La souffrance de ne pouvoir engendrer est difficile à porter, mais unie par la foi à la croix, elle devient féconde, puisqu'elle exprime une pauvreté absolue et offerte. Une telle épreuve ne peut justifier des pratiques contraires à la loi naturelle, à la morale. Vouloir à tout prix un enfant bien à soi, en dehors de la loi naturelle, en dehors de l'adoption, est une faute si lourde qu'elle se range parmi les transgressions, puisqu'elle blesse la Société Divine. Elle contredit le paradigme divin, qui a été fondé au Jardin de Paradis. L'institution du mariage ainsi que l'ordre de se multiplier ont été posés et fondés au Jardin de Paradis, avant la faute originelle. Il constitue le fondement du paradigme divin qui n'est pas fondé par l'homme, mais pour lui et avec lui. Le mariage n'est pas une institution humaine ni une convention sociale, il exprime une alliance originelle de l'humanité avec Dieu, la raison pour laquelle, ce sacrement se donne entre les époux, ce n'est pas l'Église qui le donne.

 

Quand nous récitons le Notre Père, nous nous reconnaissons enfants de Dieu ; nous reconnaissons que notre paternité et notre maternité naturelle, biologique et surnaturelle a son principe en la Sainte Trinité. Dieu le Père est le Père de nos enfants plus que nous le sommes nous-mêmes. Dire : "Je crois en un seul Dieu, le Père Tout-Puissant", c'est confesser que nous sommes ses enfants.

La mort du Pape Benoît XVI a emporté avec lui le lien sacramental exprimant la paternité et la maternité de l'Église. Un lien qui s'était relâché avec la crise post-conciliaire, mais à ce jour, il a disparu. Une situation nouvelle, qui fait s'effondrer tout un pan de la relation interne à l'Église, plongeant le Corps Mystique dans un grand désarroi. Nous sommes dépouillés d'un canal de grâces nous reliant au mystère de la paternité et maternité de la Sainte Trinité, qui ne peut passer que par la hiérarchie instituée de l'Église. Notre hiérarchie, par ses multiples formes de compromissions avec le monde et ses princes, est inféconde. Elle nous prive du lait et du miel qui s'écoulait au-delà des sacrements. Elle ne fait qu'administrer. Où est le berger ?

 

Le Père Tout-Puissant

Dieu Tout-Puissant : nous, les catholiques, n'avons pas l'habitude de désigner Dieu par l'expression "le Tout-Puissant". Parler de la Toute-Puissance de Dieu, c'est dire Dieu, mais un Dieu Trine, un Dieu en trois Personnes. La Toute-Puissance est Dieu. Désigner Dieu par : le Tout-Puissant, c'est une expression équivoque, elle donne l'impression d'oublier voir de nier la Sainte Trinité, la Société Divine. Nous ne sommes ni musulmans, ni juifs, ni une secte. Nous sommes de Dieu par Notre Seigneur Jésus-Christ, le Verbe incarné, et nous sommes sanctifiés par le Saint Esprit. Nous relions la Toute-Puissance de Dieu à la Première Personne de la Sainte Trinité, Dieu le Père : "…Dieu le Père Tout-Puissant…"

 

Il fut un temps ou j'hésitais à qualifier Dieu d'infini, car Dieu est une Personne, et une personne est finie par nature. En relisant saint Thomas d'Aquin, quoique Dieu soit une Personne, sa puissance est infinie, et comme sa puissance est ce qu'IL EST, Dieu est donc infini tout en étant une Personne.

Si en effet, Dieu est un Père Tout-Puissant, au nom de sa Justice, de sa Miséricorde et de la liberté dont Il est le Principe, Il se limite, parce qu'Il a créé l'homme libre. Il l'a voulu à son image et ressemblance ; ce qui peut amener Dieu à outrepasser cette limite, c'est lorsque le péché couvre à ce point l'humanité, qu'il empêche la circulation de la charité, ce qui a provoqué le déluge noétique. Une situation qui s'approche, car les transgressions se multiplient, comme pour la réouverture de Notre Dame de Paris, ainsi que le maintien de la commission étudiant la possibilité de la femme à accéder au diaconat en vue du sacerdoce, et la nomination du Père capucin Roberto Pasolini comme prédicateur de la Maison Pontificale, alors qu'il l'un des promoteurs de la dépénalisation canonique des pratiques homosexuelles dans l'Église, un émule du Père Marie-Dominique Philippe.

 

Le Président Macron aurait imposé un vitrail en la cathédrale Notre Dame de Paris, qui ne dissimule pas sa volonté transgressive, et il a exigé de prononcer un discours au sein de cet édifice religieux. Il atteint un sommet de transgression rarement égalé depuis la révolution. Une telle situation est dans la logique d'une France retournant au paganisme, un peuple prêt à tout pour satisfaire son confort matériel et dont la hiérarchie catholique est devenue la lumière macabre de la Nouvelle Babylone : nos évêques, berger des veaux panurgiens et contents de l'être.

 

Soyons-en convaincus, les auteurs et collaborateurs de toutes ces transgressions et profanations scellent leur sort, attendons-nous à devoir réparer les outrages faits à la Sainte Trinité.

Dieu s'apprête à demander raison à toute l'humanité de l'usage qu'elle a fait du don de son Fils Unique, mais pour la France, la demande sera dès plus sévère. L'Église de France sera socialement détruite pour la consolation des petits. Elle réapprendra durement, très durement, à redevenir un Père et une Mère. Elle réapprendra à nourrir son peuple de lait et de miel.

Oui, Dieu est Père, Il est le seul Dieu, Il est le Dieu Tout-Puissant, Il est la source de tout bien, mais Il est également la source de toute Justice. Demandons-Lui la grâce de la fidélité et de la persévérance par l'intercession de la Vierge Marie et de saint Joseph.

Merci de votre attention, priez pour moi.

 

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