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Photo du rédacteurPierre Aubrit

DE L'ANIMATION au PREMIER GENOME

Dernière mise à jour : 26 juin 2023







PIERRE CHARLES AUBRIT SAINT POL




DE L'ANIMATION au PREMIER GENOME



ESSAI


UN ENJEU LUCIFERIEN POUR LES MONDIALISTES


« Une humanité aliénée, une classe d'hommes diminués »


« Nous subissons la charge désespérée des générations nouvelles. »




AVANT-PROPOS



Cher lecteur, par cet essai, je me propose de démontrer que l'animation de l'homme se produit au Premier Génome par l'intervention directe de Dieu le Père, personnellement Présent à partir de la fécondation de l'ovule jusqu'à la fusion des deux ADN des parents ainsi que la cause instrumentale et raison qui fait que l'âme soit spirituelle.

Dans mon introduction, j'aborde les enjeux de cette animation et des Puissances. En effet, les mondialistes, appelés aussi – état profond – ont une attention particulièrement perverse pour tous les domaines de la génétique : l'épigénétique, l'ADN, l’embryologie ainsi que les sciences physiques dans le domaine de l'énergie de l'atome. Ces enjeux font courir de très grands risques pour toute l'humanité et, il ne s'agit pas de science-fiction.

Pour l'exposé que je vous propose et pour tous les essais à venir, j'ai pris la décision de rompre avec la méthodologie des Lumières et des Encyclopédistes.

Je crois, que pour un catholique, il n'y a aucune raison de maintenir la rupture entre la philosophie et la Révélation chrétienne. Je m'inspire donc de la scolastique thomiste car, si la philosophie est d'abord la compréhension du réel, de la science,elle n'en demeure pas moins au service de la recherche de la vérité qui amène à la sagesse naturelle en vue de la sagesse surnaturelle. Je ne vois pas de raison légitime ni honnête de maintenir la philosophie loin, voir en rupture quand il ne s'agit pas d'opposition avec la Révélation chrétienne, du moins pour un catholique. Bien-sur, les démonstrations doivent être établies sans les interférences de la foi, il ne faut pas tomber dans l'erreur du fidéisme, mais la cohésion du discours ne doit pas ignorer la Révélation puisque toute vérité établie ramène à son Principe qui est Dieu, en particulier la Seconde Personne de la Très Sainte Trinité, le Verbe. Bonne lecture.




Cet essai peut être obtenu broché, demandez-le :


surleroc66@gmail.com.


Son coût avec frais d'envoi est estimé à 20€.

(35 pages recto)


Il existe en broché illustré. Son coût avec frais d'envoi est estimé à 25€.

(55 pages recto )


Rédiger le chèque à l'ordre de : Asso. Alliance Chrétienne


Adresse : PIERRE AUBRIT - ASSOCIATION ALLIANCE CHRETIENNE

18 AVENUE LOUIS TORCATIS 66000 PERPIGNAN - FRANCE )





INTRODUCTION GENERALE


L'importance des milieux scientifiques et technologiques dans le mécanisme de la recherche pour la soumission des peuples est une réalité. Les mondialistes déploient des stratégies aux enjeux médicaux, militaires, policiers et économiques considérables. S'intéresser aux programmes de la recherche concernant toutes les branches de la science génétique et de la science physique atomique est une nécessité ainsi que, s'enquérir des projets et des actes du législateur. Il y a là, pour le catholique, une obligation de s'informer et d'informer. N'est-il pas témoin de la Lumière et lumière lui-même ? Il se doit de prévenir et d'éclairer son prochain quand bien-même ne serait-il pas reçu.

En effet, les chercheurs généticiens ont légalement le droit d'intervenir dans la structure qui fonde la personne et de modifier les possibles qui mettent en acte les trois Puissances dites de l'âme ; Puissances qui font que l'âme fait de nous ce que nous sommes, des femmes, des hommes libres, des insoumis. Toutefois, l'une de ces trois Puissances – Memoria dei – fait l'objet d'attentions particulières. Les mondialistes, à ce sujet, poursuivent un dessein particulièrement malveillant avec des moyens financiers considérables et totalement immoraux puisque ces financements sont au détriment des plus pauvres – les sans dents1 –. Ils jouissent de la protection du législateur national, ainsi que des organismes internationaux O.N.U. et O.M.S. Auxquels s'ajoutent les structures clandestines alimentées par des réseaux opaques comme en Ukraine et en d'autres pays peu regardant en matière d'étique – laboratoires bactériologiques clandestins –.

Il ne s'agit pas de science-fiction, mais d'une réalité palpable, immédiate. Leurs intentions, au-delà du contrôle des naissances et de réduire les peuples au plus petit dénominateur commun de leur population, parce que, ils n'envisagent pas de trop partager leurs richesses ; leurs prétextes écologiques, environnementaux sont des mensonges, des manipulations visant les opinions publiques.

En amont de leurs projets rendus publiques, se dissimule un tout autre projet : la création d'une caste de sous-humains corvéables à merci, des sans-droits, sans identité civile. Ils appartiendraient à leur propriétaire comme un mobilier, coûtant moins que l'entretien d'un animal de compagnie et disponibles à la satisfaction de tous les appétits les plus immondes sans aucune contrainte légale, d'autant plus facilement que serait altérée leur identité sexuelle, leur conscience morale et affective. L'homme surajouté en est l'aspect le plus séduisant et populaire par le truchement d'œuvres de science-fiction, la production de robots domestiques et le pseudo scandale de l'intelligence artificielle. Il s'agit surtout d'habituer les peuples à des programmes transgressifs prévus pour les assujettir. Des auteurs, des scénaristes, des metteurs-en-scène et dialoguistes participent à cette manipulation de l'opinion et à la neutralisation de l'esprit critique. Ils tendent à détacher ou à amoindrir le sens universel du Bien Commun et leur conscience morale ; à cette fin, ils utilisent la drogue et la pornographie ainsi que le développement de la violence urbaine. Ils développent une culture hors-sol qui, par l'imaginaire, favorise les manipulations des peuples, coupant le sujet de la réalité et de l'exigence morale de la vérité. La science-fiction développe une surréalité inversée.


Au nom d’un progrès que personne ne semble pouvoir définir, la domination des milieux scientifiques et financiers se renforce ayant pour but d'apparaître comme l'ultime recours universel à tous les maux. Les nouveaux seigneurs de guerre. La dernière pandémie a renforcé leur position, mais en même temps, elle les a exposés. Les milieux médicaux furent des collaborateurs zélés, mais leur autorité morale et scientifique est très effritée. Les mythologies antiques portaient en elles ces projets transgressifs, les sphinx2 en témoignent entre autres.


Le législateur légalise les projets scientifiques transgressifs depuis la décou­verte de l'ADN. Les lois sur le divorce, sur la filiation, sur l'héritage, les idéologies transgressives concernant l'identité et la place de la femme et de l'homme, la rupture relation­nelle avec le mariage et la maternité, loi du mariage homosexuel, cet ensemble d'inversions amène le renversement anthropologique. Il ne faut pas oublier les lois Neuwirth, Veil qui ont imposé des modifications du code de santé publique et de la famille.


Nous comprenons qu'il s'agit d'un plan réfléchi, projeté sur le long terme. Le législateur se détourne de la recherche du Bien Commun, il porte la responsabilité du renversement anthropologique. Il se rend complice et coupable de plusieurs effondrements métaphysiques ayant entraîné une surdité de la conscience morale individuelle et collective au nom d'un progrès dont nul ne sait comment le définir. La dépénalisation de l'avortement aura contribué à l'excroissance de la délinquance juvénile, les violences conjugales et la banalisation de pratiques amorales.


Il se constate également un lien de cause à effet entre cette décadence morale et les pratiques transgressives quant au mode de réception des sacrements depuis le Second Concile du Vatican, renforcées par une réforme liturgique actée en 1972 et, qui obligea le Pape saint Paul VI à la dénoncer en ces termes la même année : "Les fumées de Satan sont entrées dans l'Eglise.3"


Les peuples ont été habitués, selon la thérapie homéopathique, à développer un individualisme si répandu dans nos sociétés occidentales qu'il se retourne contre les institutions qui, aujourd'hui, sont sensées protéger ces lois et pratiques illicites, immorales aux dépends du droit et de la la loi naturel, aux dépends de la sécurité la plus élémentaires du citoyen.


Nous subissons la charge de nos sociétés aliénantes et désespérées.


Les raisons des recherches illicites et imprudentes dans les sciences génétiques sont motivées par ce besoin méphitique d'assujettir les peuples, de les exploiter au profit d'une élite minoritaire et moralement inversée, donnée aux puissances du mal. Les généticiens, en France et en d'autres pays, sont autorisés à produire des clones humains. C'est ce que renferme la loi de bioéthique française. C'est la raison pour laquelle, ils s'intéressent aux possibles de la Memoria dei. Leurs recherches portent sur l'épigénétique, avant le génome ; le génome, l'instant de la fusion des deux ADN ; l'embryon, le développement de la personne qu'elle est dès le premier génome. Ils produisent des chimères, le Japon est en tête dans ce domaine. Monsieur Hollande a accordé par décret, au titre de recherches thérapeutiques, l'autorisation d'interrompre l'évolution sexuelle d'un sujet supposé avoir possiblement des tendances sexuelles agressives. Au nom de l'ordre social, un citoyen est préalablement coupable d'un crime en puissance. Mais qu'avions-nous besoin de juger les nazis ? Certaines dispositions juridiques favorisent la production d'individus humains diminués : des sans-identités, des sans-droits, ils compléteront la procession des sans-dents, selon Monsieur Hollande, des utilitaires pour tout usage et jetables, les invisibles, les riens, si cher à Monsieur Macron.

Un projet lové dans les idéologies toutes réunis dans le néo-libéralisme : ce dépotoir à usage des mondialistes dont le communisme et le nazisme font partie.


Les sciences de l'atome sont également collaboratrices du mondialisme. En effet, selon nos sources, provenant de chercheurs du CERN de Genève, ce laboratoire fut le théâtre d'une tentative de communication physique avec les royaumes parallèles de Lucifer. Ils ont cherché à reconstituer scientifiquement les tunnels de communication avec les puissances du mal. Le projet était de bombarder une particule d'antimatière afin d'atteindre et de défoncer les frontières de notre univers et de pénétrer dans ceux de l'antimatière qui pourraient bien être le royaume des puissances du mal. Certes, mon propos semble être un délire et pourtant, selon mes informations, nous touchons une réalité due à un orgueil délirant, dément. Certains de ces chercheurs ont effectivement essayé de franchir ces frontières, ce qui a failli détruire le laboratoire et, a eu pour conséquence son déplacement de quelques degrés, déplacement constaté lors du phénomène des grandes marées ou hautes eaux. S'ils avaient atteint leur objectif, nous aurions connu de très sévères dévastations. Ils ont voulu reproduire ce que les prêtres idolâtres de l'antiquité avaient obtenu par leurs rituels, des tunnels de communication avec les puissances de Lucifer4.


Le silence de la hiérarchie de l'Eglise sur les sciences et techniques est une faute alourdie par l'obstination à se taire quant à l'animation et aux Puissances ainsi que pour le dogme de Marie Co-Rédemptrice. C'est à nous laïcs catholiques de retrouver et d'imposer la pratique de la libre-parole. Ils nous appartient de faire tomber les barrières du mensonge, de la manipulation, de faire triompher la vérité et de rendre à la Personne comme aux Peuples leur dignité, leur intégrité.


Les sociétés occidentales, avec la Renaissance, se sont réappropriées les cultures antiques originales grecque et romaine. Elles renouaient les liens avec leur mythologie et par là communier aux racines chaldéennes lucifériennes toujours actives de par le monde. Plus tardivement, par les empires coloniaux, elles donneront une importance démesurée aux cultures asiatiques, important leurs rites malfaisants ainsi que ceux d'Afrique. Une infestation aggravée avec la systématisation des campagnes archéologiques entreprises sans prudence et, dans certains cas, avec l'intention de retrouver des lieux et des liens avec les rites abominables de l'antiquité païenne. Les artéfacts comme les obélisques de la Place Saint Pierre de Rome et celui de la Concorde à Paris, les collections privées et nationales sont autant d'objets relayant les puissances du mal5 et, à partir desquels, les sociétés occultes prennent appui pour soumettre l'humanité et surtout tenter de détruire l'Eglise.

DE L'ANIMATION


Introduction


Le moment de l'animation est relativement secondaire quoi qu'il ait fait l'objet d'un débat très tendu voire dramatique, surtout en France et dans l'Eglise. En effet, la question prioritaire de l'animation n'est pas le moment où elle se produit, mais plutôt la condition qui la rend propice. La dispute sur le temps aura été amenée sur le schéma de la dialectique, consolidée par les manipulations sémantiques ; il fallait écarter la question sur les conditions favorables à l'animation. Si cet aspect des conditions favorables de l'animation avait fait l'objet d'une publication, les tenants de la Loi de Bioéthique auraient affronté une opposition plus organisée, plus vigoureuse, plus argumentée. Ils auraient été mis en échec. Il peut être légitime de se poser la question du pourquoi Dieu le Père a laissé toute liberté aux forces mauvaises qui voulaient cette Loi de Bioéthique. La réponse est que la Providence veut que le péché volontaire de l'homme d'iniquité soit totalement consommé, qu'il arrive à sa plénitude, afin que se manifeste l'antéchrist et que, tous ceux qui ont fait choix de se détourner de Dieu et du bien, soient entraînés derrière lui pour un jugement qui rende gloire à son Fils et à ses fidèles. C'est pourquoi, il fallait que la troisième transgression universelle fusse consommée et que cette tragédie soit portée par la France, fille aînée de l'Eglise, mais également berceau de la révolution, du renversement du paradigme divin.


La démonstration de la présence des trois Puissances dans l'âme spirituelle ne peut être établie qu'en lien avec celle de l'animation. Cependant, pour en faciliter la compréhension, nous distinguerons l'âme des Puissances. Nous garderons à l'esprit que l'homme est une unité physique et spirituelle. Il a été créé un, personne unique. Les divisions qu'il affronte, physiques, morales, affectives, sociales, spirituelles viennent des conséquences du péché originel qui lui sont transmises par hérédité – effondrement universel et métaphysique ou collapsus universel6 –.

A) - Trois ordres et un règne : trois âmes à la fonction similaire, mais de nature différente.

Dans la création visible, il y a trois ordres et un règne7 :

1er – l'ordre minéral : la matière.


La matière n'a pas cons­cience de son existence, elle est insensible, inerte et, contrainte par des lois mécaniques qui s'ordonnent à partir de la mémoire-forme qu'elle a reçue à l'instant T. de la création de la première particule de matière inconnue. Cet instant T. se situe avant le Mur de Planck sur l'échelle du temps ; mur qui sanctionne l'instant ou la Lumière activa la mémoire-forme de la matière inconnue s'organisant en vue de la manifestation de la vie sur la planète Terre.


La matière est un étant8 inerte, passif, ordonné au vivant. Elle subit les effets et conséquences des actes de l'homme, à commencer sa pensée.

2ème – l'ordre végétal : 1er vivant.


Le végétal est un vivant et un étant, puisque, il n'a pas conscience de son existence. Il est pourvu d'une âme végétative qui lui communique sa forme – image – et son mouvement – sa croissance selon sa cause exemplaire propre à chaque individu de son ordre ainsi que d'une mémoire végétative qui lui permet de s'adapter à son environnement.

3ème – L'ordre animal : 2ème vivant.


C'est un vivant et un étant. Il possède une âme sensitive qui lui communique la forme – image – et le mouvement – croissance et déplacement – selon la cause exemplaire propre à chaque espèce de cet ordre ainsi qu'une mémoire sensitive. Il ressent, il est sociable, mais il n'a pas conscience de son existence quand bien même est-il pourvu d'un instinct de conservation. Il a une faculté d’adaptation à son environnement.

4ème – Le règne, l'homme : le 3ème vivant.


C'est un vivant. C'est une personne, le seul être sur Terre et dans l'univers connu aujourd'hui. Il possède une âme spirituelle et intellectuelle qui lui communique la forme – image – et le mouvement – croissance, déplacement et manufacture – selon sa Cause Exemplaire qui est propre à son règne. Il conceptualise, il a conscience de son existence, de son être, capable de choix moraux et de se reproduire de manière réfléchie. Il règne et c'est le seul règne. Il couronne tout le créé, puisque, il en est la cause finale naturelle. Trois Puissances donnent la nature spirituelle de son âme : Memoria dei ou mémoire ontologique ; intellect agent ; spirituel agent ou volonté d'amour.


[Le Livre de la Révélation mosaïque, Genèse, nous dit que : « l'homme est fait à l'image de Dieu, à sa ressemblance il a été créé. » Il est le seul créé à être à la ressemblance de Dieu et à son image. C'est la raison qui nous permet d'affirmer que – l'homme est la cause finale naturelle de toute la création visible. Et, ce qui justifie l'affirmation : ... à la ressemblance de Dieu.]


B) – De l'animation


1- Rappel historique :


La question de l'animation fut posée lors du projet de loi dépénalisant l'avortement, l'IVG, loi Giscard d'Estaing et Simone Veil pour la France9. La prise de conscience, parmi certains fidèles, n'est venue que tardivement, grâce à quelques personnalités comme le professeur Jérôme Lejeune et plus tard le Père Patrick de Vergeron et son association Vigilance Clonage.


Le Magistère, avec le Pape saint Paul VI, a porté le débat du point de vue de la morale, sans pour autant aborder la problématique métaphysique ni un questionnement direct sur les limites de la science. Il faudra attendre les travaux et les enseignements du Pape saint Jean-Paul II le grand, métaphysicien de formation, sur la théologie du corps et sur le mariage pour que la question de l'animation devienne un sujet d'étude10. Il faut saluer également les travaux du Père Patrick de Vergeron et de l'association Vigilance Clonage qui ont une place prépondérante dans ce débat tragique.


Aujourd'hui, les fidèles du Christ, peu nombreux dans l'Eglise, croient que l'animation se déroule au premier génome. Ils ont pleinement conscience du drame qu'occasionne l'avortement, mais peu font la démarche de s'informer sur l'importance des enjeux contenus dans le montage juridique de la Loi de Bioéthique et toutes les lois liberticides envers la vie en son commencement et jusqu'à sa fin naturelle ce qui a amené des modifications quant aux codes de Santé Public et de la Famille. Toutefois, les débatteurs opposés à ces projets de lois dont, le Père de Vergeron, auront commis l'erreur de ne pas contextualiser ce projet de loi ni de s'interroger sur ses implication sociales et économiques. S'ils avaient fait cet effort, leur discours eut été plus pédagogique et plus compréhensible.


2- Pourquoi fallait-il, que l'âme humaine soit spirituelle ?


L'âme est la substance immatérielle du vivant : « Elle est ce par quoi la vie qui était en puissance dans le corps devient acte : la forme du corps 11» et son mouvement. L'âme confère la forme et le mouvement dans les deux ordres du vivant ainsi que pour le règne de l'homme. De ce seul point de vue, l'âme humaine ne se distingue en rien de celles des deux ordres. Mais pour que l'homme soit à la ressemblance de Dieu, son âme doit être spirituelle. Comment le devient-elle ? Elle le devient par le don que Dieu le Père fait de trois de ses Attributs qu'elle reçoit dans l'instant T. de sa création. Ces trois des Attributs divins : "sont trois perfections de Dieu communes aux trois Personnes divines de la Très Sainte Trinité12". Ces Puissances de l'âme sont : Memoria dei ou mémoire ontologique ; intellect agent ; spirituel agent ou volonté d'amour.


Pourquoi fallait-il que l'âme soit spirituelle ?

La création de l'homme a toujours été en vue de l'Incarnation du Verbe, le Fils unique de Dieu le Père. Comment eut-il été possible que l'Incarnation se fasse sans la création d'un vivant qui soit à la ressemblance de Dieu ?


D'autre part, si l'animation ne se fait pas au Premier Génome, comment affirmer que dès l'instant T. du Fiat de la Très Sainte Vierge Marie, il est affirmé, infailliblement, que le Verbe s'est fait chair ?


Si Dieu le Verbe s'est incarné pour assumer la condition humaine, eut-il pu séparer la nature humaine de sa biologie, lois qu'Il a Lui-même fondées en vue de son Incarnation ?


Quand le Verbe s'est incarné dès l'instant T. du Fiat, c'est qu'à cet instant le Premier Génome a été constitué. Dieu le Verbe, par son Incarnation, a assumé tout de la condition humaine y compris les lois biologiques sauf le péché. Si le Verbe de Dieu, Dieu Lui-même, s'est incarné dans l'instant T. du Fiat de la Très Sainte Vierge Marie, c'est que l'homme Jésus était en puissance d'accomplissement sinon, comment le Verbe aurait-Il pu s'incarner sans cette certitude que le Premier Génome soit un homme donc animé à cet instant T. ?


S'Il assume dès son Incarnation la condition humaine, sauf le péché, c'est qu'Il assume également toutes les lois qu'Il a établies, lois biologiques qui n'ont pas étaient modifiées pour son Incarnation ; donc ce qui vaut, en loi biologique pour l'Incarnation, vaut tout autant pour la génération humaine. La loi générale n'a pas été modifiée, ce qui l'a été, est le mode opérandi de la fécondation en Marie sa Mère.


3- Démonstration


a) Nous avons expliqué supra que la matière n'est pas animée. La matière minérale de tout corps vivant se transforme dès que les organes cessent de fonc­tionner, soit la mort. Nous observons, qu'à l'instant de la mort du corps physique, quelque chose se retire de la matière biologique, il n'y a plus de mouvement. Elle est inerte. Nous pouvons déduire que la matière n'est pas la cause de l'animation. Elle n'est pas la vie. Comment pourrait-elle être la cause première de l'immatériel, puisque, elle est inanimée et matière. Il est juste d'en conclure que seul l'animé transmet l'animation, que seul celui qui possède la vie est à même de la transmettre et enfin, que seul l'immatériel peut produire un autre immatériel.


b)- Matière et temps


La matière étant un volume, elle est mesurable. Toute mesure est une distance ou un poids ; la distance a une durée, un volume, un ensemble qui forme un espace en soi donc une distance et, la distance induit la durée, une mesure du temps. Il s'induit que la matière contient la durée, une mesure du temps et, il ne peut y avoir de durée sans le temps ; de même, qu'il ne peut y avoir de temps sans la matière. La matière et le temps sont des créés liés par une commune nécessité. Leur création séparée se déroula dans un instant T. commun. En effet, la création visible a une durée prédéterminée. Le temps est immobile, un créé qui ni ne s'écoule, ni s'envole, ni s'arrête, mais sur lui le vivant se meut. Sans lui, il n'y a aucune nécessité ni de possibilité de mesurer ni la distance qui est l'espace dans lequel je me déplace, ni la durée qui est la mesure du temps écoulé lors de mon déplacement, la matière n'a aucune nécessité d'exister et, ni elle, ni le corps animé ne sont la cause instrumentale du temps, ni le temps ne peut être la cause instrumentale de la matière. Il faut admettre une évidence : leur cause première est à l'extérieur de l'espace-temps, elle maîtrise ce qu'elle crée : "Je suis l'Alpha et l'Oméga13

c)- De l'âme


L'âme étant immatérielle et la matière ne pouvant produire l'immatériel, il s'admet que seul l'immatériel produit l'immatériel, la matière ne peut être la cause du vivant ni de l'immatériel. Il s'en conclut que, la Cause Première du créé soit immatérielle, intelligente et en dehors de notre espace-temps. Elle se nomme Dieu. Dieu est son NOM car Il est Dieu14.

d)- Quelle est la nécessité de l'animation ?


Le minéral est la condition pour recevoir la vie dans ces deux ordres et l'unique règne. Leur création satisfait à l'intention du Créateur. Dieu se communique, se donne contraint par l'oppression de son amour qui est sa nature.

Dieu est plénitude, Il trouve son bonheur en Lui-même. Il n'a aucune nécessité personnelle à la création ni à répandre la vie en dehors de Lui. Son Acte de Création est totalement gratuit. Il émane de sa libéralité. La raison de sa création procède de l'oppression de son amour qui veut se répandre, se révéler à un semblable pour la satisfaction de sa Gloire qui se réjouit du bonheur de se communiquer, de se répandre et, que l'homme puisse vivre, selon l'usage qu'il fait de sa liberté, heureux dans le bonheur de Dieu : vivre avec Lui, par Lui et en Lui. Il n'existe pas d'autres explications raisonnables à son Acte de Création. Dieu est Dieu. La nécessité de l'animation est donc liée au désir d'amour de créer un vivant à son image et à sa ressemblance.


e)- A quelle condition l'animation peut-elle se produire ?

La question du moment de l'animation est relativement peu importante et difficile à définir avec précision. Elle est liée à l'étique et à la justification pour le législateur, les chercheurs, le corps médical. Ce point n'est qu'un simple utilitaire pour ces milieux et accessoirement pour les idéologues. Mais pour le chrétien, la question qui lui importe est de savoir que la création de l'âme est une création personnelle de Dieu le Père. La question importante concerne les conditions requises pour la création de l'âme. Car en effet, la réponse à cette question prioritaire, remet en cause les idéologies et les pseudo-justifications qui touchent au respect de la vie, en son début jusqu'à son terme naturel, ainsi que la légitimité du législateur et les limites de la recherche.

Lorsqu'un artiste a le projet d'une œuvre, il organise son travail : il rassemble ses outils, veille à la qualité de la matière, se crée une atmosphère propice, son génie se manifeste, ce qui distinguera son œuvre des autres.

Dans l'union matrimoniale, le principe est le même. L'amour entre les deux époux est ordonné à la vie tandis que l'acte sexuel l'est à l'union des corps qui met en acte l'indissolubilité du mariage. C'est dans le respect de cette Loi Naturelle que la procréation est actée15 et légitime16. L'âme ne procède pas d'une génération spontanée ni d'un libre-service extra-terrestre.


Deux personnalités contemporaines nous éclairent sur le sujet.

Le Pape saint Jean-Paul II :


« Le génome apparaît comme l'élément structurant et constructif du corps en ses caractéristiques tant individuelles qu'héréditaires : il marque et conditionne l'appartenance à l'espèce humaine, le lien héréditaire et les notes biologiques et somatiques de l'individualité. Son influence dans la structure de l'être corporel est déterminante dès le premier instant de la conception jusqu'à la mort naturelle. C'est sur la base de cette vérité intérieure du génome, déjà présent au moment de la procréation où les patrimoines génétiques du père et de la mère s'unissent, que l'Eglise s'est donnée pour tâche de défendre la dignité humaine de tout individu dès le premier instant où il surgit. En effet, l'approfondissement anthropologique porte à reconnaître que, en vertu de l'unité substantielle du corps et de l'esprit, le génome humain n'a pas seulement une signification biologique ; il est porteur d'une dignité anthropologique, qui a son fondement dans l'âme spirituelle qui l'envahie et le vivifie.17 »

Le Père Marie-Dominique Philippe18


« […] Créateur de l'Etre premier. C'est une grande monté verticale. Je découvre qu'il y a en moi quelque chose de divin qui ne peut venir que de l'Etre premier, qu'il y a en moi une étincelle du divin. Ce qui nous console de ne pas être des génies –, mais une "étincelle du divin", de spirituel, qui nous apparente directement à Dieu. Mais quand cette âme a-t-elle été créée par Dieu en nous ? Extrêmement intéressante et brûlante, aujourd'hui, cette question : elle est posée d'une manière très forte avec la question des manipulations génétiques et de l'avortement. Jusqu'où le philosophe peut-il éclairer ces soubassements, cette vie souterraine que nous avons tous eue, et dont normalement nous ne nous souvenons pas beaucoup ? Donc, peut-on philosophiquement préciser à quel moment l'âme humaine, créée par Dieu, est créée dans le corps humain, dans le fœtus ?

Aujourd'hui nous pouvons aller beaucoup plus loin que ce que disaient les Anciens, à cause des découvertes génétiques. Quand on dit que le "chiffre biologique19" de l'homme est donné dès le premier moment de la conception, cela intéresse beaucoup de philosophes. C'est extraordinairement intéressant, parce que cela prouve qu'un vivant autre est présent. Le vivant a son chiffre biologique propre. Or si l'âme informe le corps, c'est elle qui donne au corps son chiffre biologique.

Pour mieux comprendre prenons l'hypothèse de saint Thomas. C'est respectable et cela reste intelligent. Il dit que l'âme spirituelle est créée par dieu lorsque le corps est suffisamment formé ; mais alors il y a nécessairement un passage d'une disposition – d'une vertu instrumentale. Ce n'est pas bête, mais inadmissible si l'on considère les découvertes biologiques aujourd'hui. Si les premiers moments étaient uniquement de l'ordre de la disposition, le passage à la forme substantielle, lors de la création de l'âme spirituelle, impliquerait un changement total – au niveau philosophique, je ne peux pas dire qu'il y a continuité entre la disposition et la forme substantielle. Donc le chiffre biologique ne serait donné qu'à ce moment-là. L'âme informe le corps ; si l'âme spirituelle était créée après un certain temps, tout le corps de l'homme, dans tout ce qu'il est, dans toute sa sensibilité, serait transformé par l'âme. Donc nécessairement, le chiffre biologique ne pourrait plus être le même. Je livre cela à votre réflexion.20 »

f)- Le génome : cause instrumentale de la Personne…


Considérons que la cause première, soit un potier, après avoir pensé et projeté l'idée – cause exemplaire – de ce qu'il veut obtenir. Il réunit les matériaux nécessaires en vue de sa création. Il choisit la matière la plus à même de correspondre à son projet. Il lui donnera une expression si puissante que, la contemplant, l'admirateur se dira : « il ne lui manque que la vie ou la parole ! » Prenons pour exemple les statues inachevées de Michel-Ange, prévues pour le tombeau du Pape Jules II. Il ne leur manque que la vie ! Dieu ne serait-il pas plus talentueux que Michel-Ange ?


Les époux unissent leurs corps, ils mettent en acte la grâce de leur union sponsale qui les enfouit dans leur Un, puisque l'union des corps est la signification de l'indissolubilité de leur sacrement qu'ils se sont donné l'un à l'autre. Tout est alors en place, pour la conception d'un petit d'homme sachant que leur désir d'avoir un enfant se love dans le creuset de leur amour : l'amour est ordonné à la vie, à la génération. Chaque corps donne la part qui lui est propre : l'ovule pour l'épouse, le spermatozoïde pour l'époux. Il y a l'instant T. pour la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde et, il y en a un autre où les ADN des géniteurs fusionnent et, se forme le premier génome. Fusion qui a lieu entre 15 à 35 heures21 après la fécondation de l'ovule. – La fusion des deux ADN forme le premier génome qui est la condition exigée pour l'animation –. C'est bien la formation du premier génome qui est essentielle à l'animation. Le temps précis de l'animation est secondaire.


Dès la fusion des deux ADN se forme le Premier Génome sous le regard du Père éternel qui est réellement Présent dans sa Procession de Lumière de sa Paternité Incréée. C'est à cet instant T. qu'Il crée l'âme, qu'Il communique le souffle de vie. L'animation est actée. Un petit d'homme est présent, un projet individuel et universel d'amour et de vérité et en voie d'accom­plissement jusqu'à sa mort naturelle. L'âme, substance de la Personne, confère la forme et le mouvement à laquelle Dieu ajoute les trois Puissances ainsi que les grâces qui feront que son œuvre se distinguera des autres y compris de ses géniteurs : « Le génome reçoit sa dignité anthropologique.22 »

[Il est intéressant pour des questions techniques de connaître l'instant précis de l'animation, mais le plus important à savoir c'est que Dieu le Père, Cause Première de tout ce qui existe, crée l'âme spirituelle à l'instant T. où se forme le premier génome à la fusion des deux ADN.]


La question qui se pose au plan éthique et théologique est de comprendre pourquoi Dieu le Père intervient au premier génome pour l'animation et non pas, comme l'ont proposé certains, dans le sixième mois, alors que la science observait le contraire23. La réponse est pourtant donnée par le pire des détracteurs que deviendra le Père Marie-Dominique Philippe : « il ne peut y avoir deux chiffres distincts », à savoir deux âmes à deux instants différents. De même qu'un artiste pense son projet et, par son art, donne forme à la matière selon l'idée qu'il en a, de même, Dieu le Père crée l'âme et l'informe afin qu'elle communique la forme et le mouvement au premier génome, à laquelle Il donne les trois Attributs divins ou


Puissances pour que la personne soit en puissance d'accomplissement dès le Premier Génome qui est une Personne. La Memoria dei ou mémoire ontologique contient les deux autres Puissances. Considérons que l'Acte de Dieu est dans son Présent éternel, immobile : Il pense son sujet, sa Parole le dit, sa Parole est Acte. L'objet est.


g)- En quoi, le génome humain est-il porteur d'une dignité anthropolo­­gique24?


Nous avons vu que l'âme a pour fonction de donner la forme et le mouvement, elle ne peut par elle-même communiquer la dignité anthro­pologique, puisqu'elle ne fait que donner ce pourquoi elle a été créée. Elle est la vie en acte. Il ne fait pourtant aucun doute qu'elle confère au Premier Génome sa dignité anthropologique. Il y a donc en elle un supplément. Un supplément de Dieu en l'âme.


A l'instant où l'âme humaine est créée, Dieu le Père lui accorde trois Puissances issues de sa nature divine, trois Attributs divins : Memoria dei, intellect agent, spirituel agent. L'âme n'est pas Dieu bien qu'elle soit immatérielle, ce qui fait qu'elle est Présence de Dieu, c'est l'apport de ces trois Puissances, trois Attributs de la nature divine qui correspondent aux trois Personnes distinctes de la Très Sainte Trinité :


  • Memoria dei : la Pensée permanente de Dieu le Père – Première Personne de la Sainte Trinité – ;

  • Intellect agent : la capacité de comprendre Dieu et sa création, de la comprendre en sa Vérité, Dieu le Fils, le Verbe ou Logos – Deuxième Personne de la Sainte Trinité – ;


  • Spirituel agent : la volonté d'aimer qui va au-delà du mouvement des affects, la Charité, Dieu le Saint Esprit – Troisième Personne de la Sainte Trinité –.

Ces trois Attributs divins se retrouvent pleinement dans chacune des Personnes de la Très Sainte Trinité, mais chacun d'eux est le caractère dominant de chacune d'entre Elles. Il peut se dire que Dieu est réellement Présent en chacun des hommes qu'il soit baptisé ou non. Il se comprend que Dieu connaisse le nombre exact de nos cheveux et, qu'Il sache tout ce que nous faisons, quoique nous essayons de dissimuler.


C'est à cet instant T. où l'âme humaine reçoit ses attributs qu'elle devient spirituelle et, qu'il soit conféré au Premier Génome sa dignité anthropologique. Tout de l'homme est contenu dans ce premier génome. C'est un homme à part entière en voie d'accomplissement25. Dès que Dieu le Père introduit en elle les trois Puissances, l'âme est spirituelle et transmet l'immortalité à la Personne26. Une immortalité qui va au-delà de la mort du corps physique, qu'assumera Dieu par le Corps Spirituel en attendant que le sujet retrouve son corps physique glorifié27, l'une des significations de la Mort et de la Résurrection de Jésus-Christ.

[C'est entre la 15ème et la 35ème heure, après la fécondation de l'ovule, que se forme le Premier Génome issu de la fusion des deux ADN des géniteurs. A cet instant T. de leur fusion, le génome reçoit sa dignité anthropologique, puisque, recevant son âme créée par Le Père éternel réellement Présent, Il lui donne les trois Puissances qui sont ses attributs. Voilà comment l'âme en l'homme est créée âme spirituelle.]

h) Pourquoi l'âme de l'homme devient-elle spirituelle


1- L'homme est à son image.


La réponse se trouve dans le Livre de la Genèse : "Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance." L'homme est à l'image du corps que Dieu le Père a voulue donner au Verbe, son Fils Unique – Cause Exemplaire – en vue de son Incarnation en la nature humaine . L'homme est créé pour Lui "par Lui, avec Lui et en Lui"28.


2- L'homme à sa ressemblance.


Il fallait que l'homme soit à la ressemblance de Dieu pour que le Verbe puisse se faire chair, s'incarner. Afin que cela soit possible, Dieu devait communiquer à l'homme trois de ses Attributs qui étaient premiers, c'est-à-dire dominants, chez chaque Personne de la Très Sainte Trinité. L'homme devait être à la ressemblance de sa Cause Première, Dieu. En effet, sans cette ressemblance, comment pouvait-il entrer dans la vision béatifique ? Voir Dieu face à face. Si Dieu a fait l'homme à sa ressemblance, c'est pour qu'il Le voit dans toute sa Vérité. Les Puissances ou Attributs divins étaient absolument nécessaires : "Voici qu'Il est comme Nous."


Si l'homme n'avait pas son âme spirituelle, elle serait sensitive et le sujet n'aurait aucune possibilité de faire l'expérience de son existence ni ne pourrait en aucun cas être le collaborateur de l'Acte Créateur de Dieu le Père, ni être le collaborateur de la Rédemption de l'humanité, ni collaborateur à la sanctification de la création. Il serait un animal. Il se comprend que, vouloir réduire l'homme à une infériorité animal, est l'un des sommets de la transgression, cela revient à juger de l'Acte Créateur de Dieu. Est-ce qu'une œuvre d'art juge son auteur ?

i)- La Memoria dei ou mémoire ontologique


Saint Thomas d'Aquin, dans sa Somme Théologique, fait dépendre la Memoria dei de l'intellect agent. Il justifie ce choix, en considérant les multiples modes de mémoire. C'est une proposition si étrange29 qu'il est à s'interroger s'il en est l'auteur ? Car, il n'ignorait pas que le multiple procède de l'Un et non l'inverse ! Et, s'il y a effectivement plusieurs modes de mémoires, il en est de même pour l'intellect agent et le spirituel agent.


j) Pourquoi la Memoria dei est-elle la première Puissance ?


Dieu est dans son éternel Présent, Il n'est pas soumis à notre espace-temps, il s'en déduit que la permanence des créations visible et invisible dépend de sa Pensée. Le Père éternel – première Personne de la Très Sainte Trinité – est Celui qui pense la création, Il la pense dans son éternité. La Pensée du Père éternel entrant dans notre espace-temps devient, dans cet instant T., la Memoria dei – première Puissance, premier Attribut divin – elle est la Pensée de Dieu en nous, sa Présence, et de ce fait, l'éternité y entre également. Présence divine qui se reproduit au milieu des hommes à chaque sacrement de l'Eucharistie, de Charité.


k) Pourquoi contient-elle les deux autres Puissances ?


La Memoria dei contient les deux autres Puissances, puisque, à l'origine la Pensée du Père éternel contenait toute les créations visible et invisible que le Verbe a mises en acte par sa Parole. Ces deux Puissances sont : intellect agent et spirituel agent qui se mettront en acte par leurs possibles au fur et à mesure que les organes se formeront et prendront leur place. Les possibles de ces Puissances, en se déployant, nous rendent capables de mémoire, d'intelligence et de volonté d'amour. Le schéma processionnaire du rôle de chaque Personne de la Très Sainte Trinité se retrouve en l’homme avec les trois Puissances ou Attributs : le Père éternel pense la création, le Verbe dit la Pensée de son Père, la création entre en acte, le Saint Esprit sanctifie tout le créé qui exprime l'amour de Dieu et manifeste sa Présence.


Considérons que la Memoria dei soit la mémoire vive selon la terminologie qui s'applique à un ordinateur. Il semble évident que la Pensée de Dieu le Père soit Mémoire, n'a-t-Il pas confié à une âme privilégiée : « Un saint commet une faute et s'il ne s'en repend pas, j'oublie sa vie de sainteté et je ne me souviens que de son péché ; un pécheur qui a péché toute sa vie se repend, j'oublie ses péchés, je ne me souviens que de son repentir. »


l) Comment de Puissance la Memoria dei passe à l'acte ?


Le génome est une personne en voie d'accomplissement et non pas en puissance ni en voie de réalisation. Car, si Dieu confère au premier génome sa dignité anthropologique, Il lui donne les moyens de s'accomplir en tant que personne. Dieu le Père le regarde en tant que PERSONNE.

Aurions-nous une connaissance plus élevée que Dieu ?

Sommes-nous les inquisiteurs qui avons mandat de juger de l'Acte Créateur de Dieu ?

Serions-nous tous devenus les grands inquisiteurs de Fiodor Dostoïevski30?


n)La Memoria dei a-t-elle besoin du corps pour être en acte ?


Les Puissances que le Père éternel introduit dans l'âme après qu'elle ait été introduite dans le premier génome, donne au Premier Génome sa signification anthropologique. Le corps n'est pas formé. – C'est la mémoire contenue dans l'âme qui informe les cellules en vue du développement du corps physique31 –. Nous savons que les Puissances épandent leurs possibles au rythme de la formation et de la mise en place des organes et que le spirituel est supérieur et a autorité sur la matière, il s'en conclut que les Puissances ont effectivement besoin du corps physique pour se manifester au moyens des possibles32. Toutefois, il semble que le corps physique ait besoin d'Elles car, le génome ne serait rien s'il ne recevait l'âme.


Rappelons que, l'intelligence ne dépend pas du cerveau qui n'est qu'un organe, un peu à la façon d'un immense ordinateur – il s'agit d'un réseau de connexions –. La faculté d'intelligence a son siège dans l'âme spirituelle.


m) Quel est l'instant où la Memoria dei entre en acte ?


A l'instant T. où le génome reçoit l'âme et les Puissances, le petit homme fait un exercice d'existence à la fine pointe de l'âme, dans la Lumière de la Procession de la Paternité Incréée du Père éternel, par un touché de la Memoria dei. Il semblerait que les Puissances intellectuelle et spirituelle soit : intellect agent et le spirituel agent entrent en acte afin que la Personne soit en acte dès le Premier Génome : « J’entends battre ton cœur ! » C'est à cette condition que les possibles des trois Puissances se disposent au déploiement de leurs possibles, attendant la mise en place des organes. L'âme mémorise alors la Présence du Père éternel, elle le contemple, consciente d'être baignée d'amour et de vérité. Certains métaphysiciens et théologiens proposent, que durant cette période de la Présence divine, l'âme décide de son chemin en toute liberté, à savoir, la vocation à laquelle Dieu le Père l'appelle dans la Lumière de la Procession de la Paternité Incréée qu'elle peut librement accepter ou refuser.

Nous savons qu'à l'instant où l'âme reçoit les trois Puissances, il y a une personne, un petit d'homme en voie d'accomplissement. Si ce n'était pas le cas :

- Pourquoi s'intéresser à l'épigénétique, au génome, à l'embryon ?

- Et pourquoi Dieu dit : " Dès les reins de ton père, je t'ai connu".


Un sujet arrêté dans l'évolution de ses possibles n'en est pas moins intelligent, intelligence qu'il retrouvera dans toute sa plénitude dans la vision béatifique.


Le souvenir de la Présence de Dieu en l'âme par la Memoria dei ne s'occultera que sous l'influence de la transmission héréditaire des effets du péché originel. Ce n'est pas l'âme qui occulte la mémoire de Dieu en nous, mais les effets du péché originel par hérédité. Dieu a créé l'âme parfaite. Il n'y a pas en lui de cause diminuante ni en l'âme ; c'est l'usage de la liberté du sujet qui détermine le jugement personnel sur l'âme.

o) Memoria dei : cause instrumentale d'unité de la personne

La Memoria dei est la cause instrumentale de l’unité de la personne, elle unit le corps physique et spirituel. L'homme est Un. Elle joue un rôle essentiel dans la communion de tout le genre humaine, puisque, tout homme a reçu une âme qui lui transmet sa signification anthropologique.


[L'unité de l'Eglise, celle de tous les hommes sont deux réalités effectives en puissance et, cette grâce d'unité et de fraternité passe par la Memoria dei. Cette – fonction d'unité qui concerne tout le genre humaine et singulièrement l'Eglise qui devrait en être le maître d’œuvre – a été interrompue par le péché originel. Elle aurait dû être mise en acte depuis longtemps, à la condition que la définition de l'animation au premier génome et de Marie Co-Rédemptrice soit proclamée. S'ils ne sont pas définis avant les châtiments, ils le seront sous le règne du roi de France ou sous des Cieux Nouveaux et une Terre Nouvelle . Quelle que soit la perversion de l'homme d'iniquité, rien ne pourra l'en empêcher au-delà de ce que Dieu permettra pour la confusions de ces puissances mauvaises et la consommation du péché d'iniquité. L'obstination a rejeter ces deux définitions aggrave la sévérité de la Justice divine et, notre hiérarchie se rend responsable d'une faute majeure dans l'ordre de la vérité et de la charité.]


La Memoria dei contient les deux autres Puissances que sont : l'intellect agent et le spirituel agent. Ce sont les Puissances qui manifestent la Présence de Dieu en nous puisque nous sommes à sa ressemblance. Or, Dieu n'est pas divisé en Lui-même, nous ne le sommes que par accident, le péché originel, mais le sacrement du baptême nous restitue cette unité : "Nous ferons en lui notre demeure…"


p)- Les enjeux


Le sujet fut abordé dans l'introduction, il ne s'agit pas d'une galéjade, les trois Puissances surtout la Memoria dei font l'objet d'intérêts malveillants dans des milieux avisés du mondialisme. Ces hommes d'iniquité sont dans la logique implacable de l'histoire du péché depuis la faute originelle33 ; de tels esprits n'en sont pas arrivés à un tel engagement dans le mal sans qu'ils aient acquiescé librement aux puissances du mal. Plus grand est leur pouvoir, moins grand est l'usage de leur liberté de conscience ; certains d'entre eux se seront consacrés aux princes des démons. Ils ont basculé dans une inversion réfléchie et quasi irréversible, rejetant la proposition du Salut et, se seront détournés du Bien Commun Général. Ils sont dans tous les domaines de l'activité humaine et, aucune des sociétés occultes ne leur échappe car, ils en contrôlent tous les réseaux. Cette situation est consolidée par le couronne-ment et le simulacre de sacre du roi Charles III du Royaume-Uni34. Il ne faut pas nous en étonner, le péché doit atteindre son comble. Ils ne s’arrêteront jamais d'œuvrer pour et dans le mal car, au-delà de leur fortune, ils veulent toujours plus de puissance, de pouvoir.


q) Les fruits de la définition dogmatique de l'animation


1-Ethique

La définition de l'animation et celle de Marie Co-Rédemptrice permettraient aux chrétiens et à tous ceux qui ont le sens du Bien Commun d'affronter fermement les questions morales touchant à l'intégrité et à la dignité de l'homme. Ils pourraient poser la question de la légitimité du législateur du seul point de vue du Bien Commun – ce qui favoriserait un consensus massif –. Le respect de la Loi Naturelle et Morale aurait un écho certain dans les peuples et les alerterait sur les intentions dévastatrices que dissimulent les mondialistes.

2) Questions sociales et économiques


Le code de santé public et celui de la famille seront reconsidérés et conformés à la Loi et au Droit Naturel.

Le respect de la personne serait pris en compte dès sa conception à sa mort naturelle, il induirait la correction des orientations de la recherche médicale et la nécessité de définir ses limites, ce qui impacterait toute la politique militaro-industriel et sanitaire. Une obligation de reconsidérer les stratégies militaires du seul point de vue de la dignité de l'homme.

La question de la liberté de conscience s'imposerait d'elle-même, ce qui entraînerait la conversion des mentalités. Les conceptions de l'exercice du pouvoir seraient reconsidérées sous l'optique unique du Bien Commun universel. Il n'y aurait plus de place pour les idéologies. L'obligation de la justice sociale ainsi que la question de la redistribution des richesses seraient des impératifs communs à la charge des peuples et non à la disposition des politiques et décideurs économiques. Elle se poserait en terme de solidarité comme impératif moral et non plus financière. Il s'agirait d'une société totalement tournée vers l'accomplissement de la Personne.

3) Fruits surnaturels


La définition dogmatique permettrait de reconsidérer la question de la fraternité entre les peuples et les personnes du seul point de vue de la Memoria dei, des trois Puissances de l'âme propres à tout homme. Elle rendrait plus compréhensible la nécessité des sacrements en particulier ceux de la pénitence et de l'Eucharistie. La liturgie serait à nouveau christo-centrée et l'intelligence du sacré retrouverait sa place et son rôle pédagogique.

La vocation sacerdotale et la mission du prêtre s'en trouveraient recentrées et exhaussées, dépouillées de tout formalisme et cléricalisme, développant un authentique esprit de pauvreté.

La primauté spirituelle serait la source des pastorales, délivrées de toutes les infestations idéologiques, car il n'y aurait plus d'opposition entre le christocentrisme et l'homo-centrisme, puisque, la conscience que l'homme vivant est la Gloire de Dieu entrerait dans un habitus, une pratique de tout instant, ce qui refondrait toute société. La distinction des deux serait établie dans la fluidité de la grâce au plus grand bénéfice du salut de l'humanité. La communion des saints dans l'Eglise militante serait vécue avec une conscience aiguë favorisant l'épanouissement naturel et surnaturel de la fraternité entre les hommes et les peuples.


r) Aboutissement théologique de la définition de l'animation et de Marie Co-Rédemptrice


Les fruits du Second Concile du Vatican seraient compris et intégrés à la vie surnaturelle de chaque baptisé et au-delà, à la condition que le Magistère se décide enfin à en proposer une lecture interprétative conforme à la filiation des conciles précédents et à la Tradition la plus authentique.

La définition du dogme Marie Co-Rédemptrice suivrait quasi simultanément celle de l'animation. Le Ciel par l'Immaculée Conception déverserait des grâces extraordinaires dans l'ordinaire de la vie de foi.

Les missions du Peuple de Dieu seraient effectivement distinctes de la hiérarchie consacrée et unies, mais non plus concurrentielles et oppressives comme actuellement35.


s) Action sur la Justice divine rendue incontournable


La définition de l'animation au premier génome et celle de Marie Co-Rédemptrice atténueraient la sévérité de la Justice divine qui commence à se faire sentir. Puisque ces définitions ouvriraient plus facilement la voie à la repentance universelle des peuples et nations. Certes, il y aura toujours l'exigence de la réparation pour la satisfaction de la Justice du Père pour l'honneur de son Fils unique, mais ce qui prévaudrait alors de manière sensible serait la Miséricorde, tandis que si nous attendons l'extrême limite du temps de la Justice divine nous auront de bien douloureuses épreuves à affronter et, la charge incomberait massivement à la hiérarchie de l'Eglise Catholique romaine.

Toute l'Eglise est convoquée au tribunal de la Vérité et de l'Amour car, nous avons oublié que nous tous étions ordonnés, par le baptême, à être la lumière dans le monde.

Nous vous renvoyons aux apparitions de la Vierge Marie à Amsterdam qui ont été reconnues comme conformes à la Doctrine par le Magistère et qui ne peuvent plus légitimement être remises en question par aucune autorité fusse-t-elle celle du successeur de Pierre36.

Résumé

Nous devenons mémoire, puisque, nous sommes à la ressemblance de Dieu, et par les trois Puissances, nous passons de l'image de Dieu à sa ressemblance. Nous sommes immortels.


La Memoria dei est la permanence de la Pensée de Dieu en nous. Nous sommes participants à sa Pensée sans en pénétrer tous les mystères et profondeurs que nous contemplerons dans la vision béatifique.


Nous pouvons comprendre les mystères révélés et par eux, en atteindre d'autres, pour autant que l'Esprit Saint nous y aide. Depuis Moïse, la Révélation ne cesse de se donner à nous surtout, depuis l'Incarnation du Verbe en l'humanité de Jésus de Nazareth, fils de David. Mais ce que nous pouvons comprendre de Dieu sur terre n'est rien de ce qu'il nous sera donné de contempler en Vérité dans la vision béatifique.


Nous sommes liés à la Mémoire de son Acte Créateur – ex nihilo – puisque tout a été créé en vue de son Fils unique à qui revient toute Gloire. C'est en prenant notre humanité que le Verbe assume la nôtre ainsi que l'histoire. Il assume et récapitule toute la création depuis la première particule de matière inconnue. En effet, par son Incarnation, Jésus-Christ emporte avec Lui dans sa Gloire une particule de matière originelle par laquelle Il fera toute chose nouvelle, ce que contient le mystère de l'Immaculée Conception : Et voici que Je fais toute chose nouvelle. Il ne pouvait le faire, qu'à la condition qu'Il s'incarne en naissant d'une femme, la Nouvelle Eve, Marie.


S'il y a dans le vivant deux ordres et un règne cela induit qu'il y a trois modes majeures de mémoires :


  • L'âme végétative a une mémoire végétative.

  • L'âme sensitive a une mémoire sensitive.

  • L'âme spirituelle a une mémoire spirituelle et intellectuelle soit la mémoire ontologique ou la Memoria dei. Elle est chez l'homme le principe d'unité des différents modes de mémoires : intellectuelle, affective, spirituelle, sensuelle, visuelle, auditive, tactile, olfactive, gustative. Elle l'est également le principe d'unité de la personne et par elle passe la grâce d'unité et de fraternité entre les individus et l'ensemble du genre humain.


Le catholique est la lumière dans le monde, il ne peut se soustraire à son devoir de vérité, il ne peut rien concéder au mensonge ni à l'erreur. Il est par qui le Christ-Jésus éclaire toute conscience. Il ne peut se distraire de poser des actes conformes à sa foi : Foi – Espérance – Charité. Il est par qui le salut se découvre.


_____________________________

1 Expression méprisante de M. Hollande, ancien président de la république à l'adresse des pauvres.

2 Ils sont l'expression d'une réalité luciférienne, la recherche de la maîtrise de la vie et, de ce fait, les chimères qui font partie des inventaires discrets des artefacts découverts lors de fouilles archéologiques. Celui de Gizeh a les trais d'un singe, une ossature simiesque.

3 C'est l'année où le Pape Paul VI signa les décrets d'application de la réforme liturgique, il ne put lutter contre certaines d'entre elles imposées par Mgr Bunini franc-maçon. Dans des apparitions la Très Sainte vierge Marie précisera que cette année-là fut définitivement fatale à l'Eglise.

4 Saint Irénée de Lyon fit construire son baptistère à l'emplacement d'un de ces tunnels afin de le fermer.

5 Le rôle de certaines sociétés secrètes et initiatique dans la course aux fouilles archéologiques n’est pas négligeable, puisque, elles poursuivent la recherche de moyens d’asseoir leur pouvoir de nuisance en vue d'affaiblir le plus possible la foi chrétienne, juive et musulmane.

6 Découverte de cet événement faite par les physiciens quantiques de l'Ecole de Copenhague qu'ils attribuent au péché originel comme événement historique.

7 Au XIXème siècle, les théoriciens de l’évolutionnisme ont établi dans ce sens une catégorie de deux règnes : le règne minéral et le règne du vivant. C'est à cette période que seront également jetées les bases de l'écologie avec l'intention de déclasser la mission royale de l'homme au niveau voire même plus bas que les autres objets de la création. La classification des deux règnes n'a pas d'autres but. Elle n'est en rien inscrite dans le marbre est n' a pas plus d'importance qu'une simple hypothèse qui est infondée. Car la structure étymologique du mot règne trie son sens du mot roi qui signifie ce qui dit le droit, qui indique la voie droite et qui fait respecter la Loi. Or, cette charge précise requière des qualités et dispositions que seul l'homme possède : l'intelligence, la volonté et la mémoire. Il ne peut donc y avoir qu'un seul règne et roi : l'HOMME.

8 Contrairement à Heidegger qui applique le concept de l'étant à un objet inerte tout autant qu'à l'acte de l'homme, l'étant se doit d'être compris comme un qualificatif qui précise ce qui dans la création n'est pas un être ni une personne, à savoir, tout ce qui existe mais n'a pas conscience d'exister.

9A cette époque, la hiérarchie de l'Eglise Catholique en France fut totalement inaudible, puisque certains de leurs membres adhérents aux loges étaient favorables à l'IVG, les mêmes l'étaient pour la contraception. Une réflexion sur le fond quant à l'animation était fermement écartée et, nous verrons que cette obstruction se prolongera lors du projet de loi de bioéthique.

10Il faut rendre hommage également aux Papes Pie XII et saint Jean XXIII qui, à cause de la découverte de l'ADN en 1953, avaient la conscience de la gravité du sujet et, les horreurs de la Seconde guerre Mondiale renforçaient leurs inquiétudes.

11Dictionnaire Théologique du Père Louis Bouyer ed. Desclée

12D. C. du 8/07/98 n°2179 – Act. Pape Jean-Paul II – Discours à l'Assemblée générale de l'académie pontificale pour la vie, prononcé le 24/02/98. Cet enseignement relève de l'infaillibilité ordinaire, il développe un point de théologie morale qui fait partie intégrante du Magistère Infaillible de l'Eglise et auquel tout catholique est tenu d'adhérer, de croire sous peine d'être excommunié « laetare sentencie ».

13 Parole de l'Agneau dans le Livre de l'Apocalypse de saint Jean.

14 Formule thomiste Somme théologique

15Cf. l'encyclique du Pape saint Paul VI Humanae Vitae. Enseignement moral infaillible.

16Le plaisir physique, sensoriel qui en est ressenti relève des conséquences du péché originel, car le mode de génération prévu originellement devait être tout autre. L'attraction sensuel des corps et le plaisir qu'elle en donne, quoique parfaitement légitime du point de vue de la Loi Naturelle, a un caractère punitif en lien avec la condition de l'homme blessé par le péché originel.

17D. C. du 8/07/98 n°2179 – Act. Pape Jean-Paul II – Discours à l'Assemblée générale de l'académie pontificale pour la vie, prononcé le 24/02/98. Cet enseignement relève de l'infaillibilité ordinaire, il développe un point de théologie morale qui fait partie intégrante du Magistère Infaillible de l'Eglise et auquel tout catholique est tenu d'adhérer, de croire sous peine d'être excommunier laetare sentencie.

18Dans les années 1990, dès que la France entrera dans le débat sur le projet de loi de bioéthique, le Père Marie-Dominique Philippe va prendre le contre-pied de son enseignement précédant. Il proposera que l'animation se fasse à six mois de grossesse. Il s'entourera de prêtres dont les familles ont toujours eu un pied dans l'Eglise et dans la franc-maçonnerie, ceux-ci exerceront une grande pression pour empêcher que le Père ne soutienne les réseaux de résistance qui se mettront en place dont Vigilance clonage. Son comportement sera celui d'un autocrate, il usera de la méthode cartésienne qu'il a pourtant combattue pour atteindre ses objectifs et empêcher que la position du Pape saint Jean-Paul II n'influence et vienne appuyer les résistances. Il aurait mérité d'être réduit à l'état laïc et excommunié tant de mal qu'il aura fait et parfois avec des moyens qui le déshonorent définitivement. Cet homme mérite l'oubli de l'histoire.

19 Le chiffre indique le caractère personnel et singulier du premier génome qui signifie la personnalité du sujet.

20Texte extrait des Cahiers de l'UISH années 85/90 – Conversation sur l'Homme comme vivant.

21Observations faites en laboratoire communiquée par le professeur Caude-Henrion

22 Cf. note 15

23 En effet, dans les années 1990 – 2005, l'un des opposants à l'animation au premier génome : le Père Marie-Dominique Philippe et son comité Théodule dont bien des membres avaient des liens avec les loges, soit par la famille, soit par un engagement personnel, soit pour ne pas contrarier les ambitions du frère ou du cousin, quant aux autres, ils idolâtraient le Père Marie-Dominique, ils n'en voyaient pas l'envers du décor. Il proposait que l'animation ait lieu dans les six mois après la fécondation de l'ovule, au prétexte qu'au premier génome, les organes n'étaient pas en place. Il revenait sur son enseignement initial, ce qui provoquera une catastrophe métaphysique universelle appelée : la troisième transgression. Il fallait qu'il n'y ait aucun obstacle important qui empêchât le vote de la Loi de Bioéthique en France, et que les révélations concernant les exactions de son frère et les siennes ne soient pas révélées de leur vivant ainsi que pour Jean Vanier, fondateur de l'Arche avec le frère de M. D. Philippe. Les initiateurs occultes de cette loi tenaient à ce qu'il n'y ait pas d'opposition forte ; la hiérarchie de l'Eglise en France aura été d'un zèle exemplaire comme alliée de ces pouvoirs. Elle fut sans réaction quand le Père M. D. Philippe s'opposera au Pape saint Jean-Paul II après son discours sur la dignité anthropologique au premier génome. Ils le moqueront jusqu'à la mort de ce pape.

24"En effet, l'approfondissement anthropologique porte à reconnaître que, en vertu de l'unité substantielle du corps et de l'esprit, le génome humain n'a pas seulement une signification biologique ; il est porteur d'une dignité anthropologique, qui a son fondement dans l'âme spirituelle qui l'envahit et le vivifie." (Idem n. 14)

25Les pro-avortements, c'est-à-dire les pro-sacrifices humains, nous verrons pourquoi dans la suite de notre discours, prétendent que le génome n'est pas un homme en voie d'accomplissement, mais en voie de réalisation. Tout homme réalise quelque chose de sa vie, mais il ne se réalise pas lui-même, il s'accomplit. Un homme réalise ou exécute un objet et il accomplit son être. C'est là un exemple courant de la manipulation sémantique.

26Dire qu'un génome n'est pas une Personne c'est vrai du seul point de vue de la science, s'il est considéré que l'absence d'organe empêche de la reconnaître, mais sachant que l'animation se fait justement à l'instant de la fusion des ADN alors, il n'est pas possible de dire qu'il n'est pas une Personne ni de point de vue de la philosophie, ni de celui de la théologie. Et, qu'un successeur de Pierre ose le dire, barrant d'un trait trop humain les enseignements prudentiels du Magistère antérieur est, soit le fait d'une grande ignorance, soit celui d'une grande malice.

27 Dieu informera l'âme de chacun, damné inclus, afin qu'elle retrouve le corps physique qu'elle a eu sur terre.

28Paroles faisant parties du Corps infaillible de la consécration eucharistique.

29 Cette proposition aura été l'un des prétextes pour justifier une date d'animation à six mois par ceux qui s’opposèrent au discours du Pape saint J. P. II Cf. notes 15 et 20. Mais utilisée contre ceux qui voulaient que soit étudié pour elles-mêmes les trois Puissances et surtout la Memorai dei. L'erreur de saint Thomas aura eu des conséquences douloureuses.

30Les Frères Karamazov.

31 Hypothèse de travail

32 Les possibles désignent les capacité de « faire » chez l'homme – facere – dans les trois domaines : mémoire, intelligence et amour.

33 Les effets du péché originel furent renforcés par sept paliers dans l'ordre de l'iniquité : le crime de Caïn, la transgression de Cham, la Tour de Babel, le Veau d'Or, le jugement inique contre Jésus, le schisme d'Orient, le schisme de l'hérésie de la Réforme-protestante, la Renaissance.

34 Grand Maître des loges maçonniques de rite écossais, mais aussi membre des convents fondés par le général Spick, ce qui le situe au plus haut niveau des illuminati, il n'est qu'à voir son rôle dans l'idéologie écologique d'où l'extrême complaisance de la Gauche anglaise. La sortie du Prince Harry a des raisons et justifications bien plus profondes que la surface d'une dispute familiale.

35 Les laïcs ne se croiraient plus autorisés à jouer le rôle du baronnet du parvis, chacun retrouverait sa place dans l'ordre du service et de la charité – le diacre ne se prendrait pas pour l'évêque – .

36 Sur ce sujet, la décision de la congrégation pour la doctrine et la foi est non seulement nulle et non avenue et contraire au droit canon. Il s'agit d'une décision opportuniste pour consolider le refus de définir le dogme de Marie Co-Rédemptrice. L'autorité de celle-ci est sévèrement remise en cause ; cette décision est un déni de rigueur et d'honnêteté intellectuelle.

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