ASSOMPTION
de la
BIENHEUREUSE VIERGE MARIE
de
PIERRE - CHARLES AUBRIT SAINT POL
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Histoire
La dévotion mariale commence dès l'assomption. Elle s'exprimait, en ses débuts, sur les tombes des martyrs. Ils récitaient la salutation angélique.
La célébration de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie débute dès le Ve s. Les sièges apostoliques de Jérusalem et d'Alexandrie en ont l'initiative. Ils la fixeront au 15 août sous le vocable de la "Dormition de sainte Marie". Les Églises grecques et orientales conserveront le vocable. Au VIe s., elle s'étend à toute la Gaule, elle est célébrée le 18 janvier. Rome suivra au VIIe s. et la fixera au 15 août.
Fête nationale
Le 15 août est la fête nationale pour le français catholique. Le peuple rend grâce à la Mère de Dieu, Reine de France, pour les grâces qu'Elle lui a obtenues. Le peuple se souvient de sa mission divine reçue lors du baptême de Clovis dans la Nuit de la Nativité.
Le français catholique ne commémore pas la révolution ni la république. Elles ont été imposées en haine de Dieu, de l'Église et de la France chrétienne. Les cérémonies d'ouverture et de clôture des J.O. le confirment. L'État français, état républicain, est dans la haine radicale de Dieu. Le législateur s'oppose à la loi morale, à l'ordre naturel et surnaturel de la création. L'histoire entre dans sa conclusion, qui est celle de la révolution commencée avec le schisme de l'hérésie de la réforme-protestante. Nous, français catholiques, n'empêchons pas ce régime, cette praxie luciférienne de tomber, de s'autodétruire. Ne nourrissons pas la bête, cessons de voter.
DE L'INCARNATION DU VERBE DE DIEU
Dieu a voulu assumer la nature humaine sans le péché. Il s'est choisi une descendante d'Adam et Eve pour Mère. Il L'a chargée d'offrir son Enfant-Dieu au monde pour le salut du genre humain.
À l'origine, avant que le temps et la matière ne fussent créés, Dieu pansait à l'Incarnation. Il ne pensait pas à la Rédemption. L'Incarnation couronnerait le don parfait qu'Il se faisait à Lui-même. Il partagerait sa Gloire avec une créature qui serait à son image et à sa ressemblance. L'Incarnation du Verbe a été la raison d'être de la création invisible et visible, et la pierre d'achoppement de Lucifer et de ses anges-démons.
Comprenons, que si le projet d'Incarnation avait été lié, dès l'origine, à la Rédemption, cela aurait signifié que Dieu conçoit le mal, ce qui ne Lui est pas possible, ce n'est pas dans sa nature. Une telle proposition induit un Dieu imparfait, alors qu'Il est le seul Saint. Seul le pécheur voit le mal et le conçoit. Celui qui laisse le mal et le péché blesser sa liberté peut concevoir le mal. En Dieu, il n'y pas de cause de non-impeccabilité ni de cause manquante. Dieu voit le mal quand l'homme le pense, le conçoit et quand il affronte la tentation, mais Il ne le voit pas avant qu'il l’ait pensé. Rappelons-nous la tentation de Caïn
L'incarnation est un projet qui est sise dans la Pensée créatrice de Dieu qui est la motivation de la création visible et invisible.
La Rédemption est une conséquence de la faute, du péché qui est, lui, de l'ordre de l'accident. Le récit du Protévangile, dans le livre de la Genèse, confirme le caractère accidentel de la faute originelle et donc, par voie de conséquence, de la Rédemption.
La rôle de la Femme que Dieu a prévue pour son Incarnation va s'en trouver profondément modifié. Elle ne sera pas uniquement la Mère de Dieu, mais la Mère du genre humain, la Nouvelle Ève, la Mère des douleurs. La Mère du Rédempteur.
LES DOGMES
Le mystère de la Mère de Dieu, de la Vierge Marie s'éclaire par quatre dogmes, il y en aura un cinquième. Ils ont été définis infailliblement par le Magistère de l'Église Catholique. Ils font partie du contenu de notre foi.
1er – Marie, Mère de Dieu. Ce dogme est défini par le concile d'Éphèse en 431. Il induira la pose des fondamentaux en vue de la définition de la Très Sainte Trinité, dogme qui sera défini par le concile de Chalcédoine en 451. Tout catholique est tenu d'y croire. Une obligation de foi en vue du salut.
2e – La Virginité perpétuelle de Marie. Ce dogme est défini par le second concile de Constantinople en 553. Marie est vierge avant la conception de Jésus, Elle le demeure pendant cette conception, Elle est toujours vierge après la naissance de Jésus. L'hymen est resté intacte. Tout catholique est tenu d'y croire. Une obligation de foi en vue du salut.
3e – L'Immaculée Conception. Ce dogme est défini par la Pape Pie IX. Il le proclame le 8 décembre 1854 : "La Bienheureuse Vierge Marie fut par une faveur spéciale du Dieu Tout-Puissant préservée de la souillure du péché originel." Tout catholique est tenu d'y croire. Une obligation de foi en vue du salut.
4e – L'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Ce dogme est défini par le Pape Pie XII, Pape angélique. Il le proclame le 1er novembre 1950 : « Ayant accompli le cours de sa vie terrestre », fut corps et âme enlevée vers le ciel. […] "La Mère immaculée de Dieu, la Bienheureuse Vierge Marie, après avoir accompli le cours de sa vie terrestre, a été assumée corps et âme dans la gloire du ciel." Tout catholique est tenu d'y croire. Une obligation de foi en vue du salut.
Ces dogmes illustrent et précisent l'importance du rayonnement éducatif et fédératif de la dévotion mariale. L'influence de la Très Sainte vierge Marie dans l'économie du salut est telle, qu'Elle obtiendra de Dieu d'apparaître aux hommes. La France et l'Italie sont les deux pays à avoir reçu le plus grand nombre de visites de la Très Sainte Vierge Marie. Ces deux nations sont liées, impliquées totalement quant au déroulement des événements de cette fin de temps. Elles mèneront les ultimes combats militaires. Elles seront aux avant-postes d'un conflit physique qui exprimera la surréalité des enjeux. Elles auront à combattre les hordes de démons et de leurs affidés humains.
Les apparitions de la Vierge Marie se poursuivent dans le monde. La Mère de Dieu prépare les peuples au retour imminent de son Fils et Dieu. C'est Marie, la Dame dans le Soleil, qui mène cet ultime combat, et qui nous introduit dans la victoire de son Fils sur le mal et le monde. Le mal domine l'humanité aujourd'hui, une situation qui est la conséquences de l'accumulation des péchés des nations et des peuples depuis la Renaissance, mais également d'une hiérarchie ordonnée qui semble avoir perdu l'intelligence du salut.Voici quelques extraits des enseignements que Marie donne sur son Assomption à Don Gobbi, fondateur du Mouvement Sacerdotal Marial, publiés intégralement dans le Livre Bleu :
- N° 152 "Je suis: en Paradis, élevée avec mon corps et mon âme, pour partager pleinement la gloire de mon Fils Jésus."
- N° 206 "Je suis la Femme revêtue de soleil. Mon corps glorieux est pour vous le signe de ma victoire totale."
- N° 228 "Dans les moments de tentation, de lutte, de découragement, regardez-moi et vous serez encouragés et aidés. […] Venez donc à Moi, et Je vous consolerai et vous conduirai sur la route sûre qui vous mène là-haut, en Paradis, où, dans la lumière et la joie de Dieu, vous parviendrez au but de toute votre existence terrestre."
- N° 269 "Les jours que vous vivez sont mauvais, parce que les cœurs des hommes sont devenus arides et froids, fermés par un grand égoïsme et ils ne sont plus capables d'aimer."
- N° 292 "Ces temps sont ceux où mes enfants courent le grave danger de s'éloigner de la vraie foi. […] Comme un terrible cancer, aujourd'hui le péché contamine de plus en plus les âmes et les conduit à la mort."
MARIE ET LA FIN DE CE TEMPS
La dévotion mariale est suscitée par l'Esprit Saint qui œuvre au milieu du Peuple de Dieu. Elle contribue au développement de la doctrine mariale est à l'ensemble de la théologie.
Marie n'est pas seulement la Mère de Dieu, mais également Mère de tout le genre humain qui, consciemment ou pas, marche vers son salut. Elle est la Mère adoptive de tous les baptisés. Ils L'adoptent dès la réception du sacrement du baptême[1].
Elle est la pédagogue de la vérité : foi, espérance et charité. Ne nous dit-Elle pas aux noces de Cana : "Faites tout ce qu'Il vous dira…"
La dévotion mariale, malgré l'apostasie des nations, apostasie entrée dans l'Église, installée au sommet de la hiérarchie ordonnée, n'a pourtant jamais été aussi forte dans le petit reste de fidèles. Grâce à cette persévérance, les puissances du mal ne parviennent pas à franchir le seuil fatidique de leur volonté de destruction. Si Dieu est de moins en moins visible au monde, Il l'est de plus en plus en ce petit reste, et bien au-delà de la sensibilité. Ce petit reste est installé dans la victoire finale par la Dame dans le soleil. Considérons que nous sommes bel et bien entrés en exode à l'intérieur de l'Église et marginalisés du monde et de ses princes. Nous n'avons plus de guides parmi la hiérarchie instituée. Notre regard doit se fixer sur Marie et Jésus.
La dévotion mariale structure les interrelations au sein de l'Église militante, Elle contribue dès ici-bas à réaliser la communion des saints. Elle influence notre culture. Son rayonnement tend à pousser les peuples vers une fraternité basée sur la loi naturelle et la foi en Dieu et non sur la base d'accords politiques où il apparaît que notre Dieu, Jésus-Christ, en est le grand absent.
LA VIERGE MARIE, L'ORIFLAMME DE LA RÉSISTANCE
Marie, Mère de Dieu, Mère de tous les baptisés est l'oriflamme de la résistance catholique. C'est en Elle que se contemple, dans la foi, la victoire finale sur le mal.
Le résistant catholique est d'abord celui qui recherche la vérité, en témoigne et l'enseigne. L'homme est naturellement ordonné à la vérité, mais un catholique l’est deux fois, puisque par la foi, il l'a en lui dans sa plénitude.
La Vierge Marie fixe le fidèle dans son Jardin qui est son Cœur Immaculé, et tel un roseau, il est battu par les tempêtes sans craindre d'être déraciné. Il a la solidité du rocher des humbles. La dévotion mariale nous enracine profondément dans la Révélation et le Magistère infaillible, une infaillibilité qui commence avec Moïse et s'étend jusqu'au Pape Benoît XVI.
- Le catholique est fort, libre de la liberté de Dieu. Il ne se conforme pas à la volonté du plus grand nombre. Il n'accepte aucun compromis ni avec le monde ni avec ses princes. Il ne se soumet pas aux puissances transgressives, blasphématoires. Il n'adhère à aucune idéologie.
- Il renouvelle au quotidien sa consécration baptismale à la Vierge Marie. L'ordinaire de sa journée fait rayonner son foyer de foi, d'espérance et de charité constitué par l'Unité des trois Cœurs Sacrés : Jésus, Marie et Joseph.
- Il fait de la loi de Dieu son pain quotidien. Il adhère à tout le Magistère sans en rien exclure et surtout pas les conciles.
- Il se tient au pied de la Croix avec Marie et la cohorte des saints et des âmes du purgatoire.
- Il soutient et défend la vérité y compris contre une hiérarchie qui délaisse son Peuple pour une décoration trempée dans le sang de l'innocent.
- Il se détache d'une autorité qui ne défend plus l'honneur de Dieu ni celui de l'Église. Une hiérarchie délavée, apostate. Il ne la soutient plus financièrement. La quête n'est qu'un geste liturgique, un centime symbolique. Il n'est pas honorable de soutenir des faux monnayeurs du ciel, leur parole, leur silence sont frelatés. Il soutient le bon prêtre individuellement. La hiérarchie s'est tue une fois de plus et de trop face au spectacle blasphématoire et transgressif des J. O. Prêtres et évêques vous n'avez plus d'honneur, vous n'avez pas défendu celui de Dieu ni de l'Église ni du plus pauvre d'entre les pauvres. Vous n'êtes plus pères, vos reins sont ceux d'un maître qui n'est pas le nôtre.
- Le catholique ne communie pas au Corps du Christ sur la main. S'il lui est imposé de le recevoir sur la main, qu’il ne communie pas. Il retourne à sa place et pratique la communion spirituelle. Il n'en aura que plus de mérite et de grâce.
- Le catholique a pour identité d'être fils de Dieu et, en tant que français, il n'en a pas d'autre que celle d'être du royaume chrétien de France, de l'onction davidique. Il n'apporte pas son soutien à la république qui s'est mise officiellement au service de Lucifer et des anges-démons. La république et une part massive de la hiérarchie ordonnée, installent le Peuple de Dieu dans la nuit de l'apostasie.
LUMIÈRES DU MYSTÈRE DE L'ASSOMPTION DE MARIE
Le mystère de l'Assomption réaffirme le projet initial de Dieu sur le genre humain qui, par l'Incarnation de son Fils, devait lui permettre d'être enlevé auprès de Dieu sans connaître la mort.
L'Assomption de la Vierge Marie n'est pas la Résurrection des corps, cette autorité relève de Jésus-Christ qui a vaincu la mort.
L'Assomption, le genre humain la vivra après la grande purification, sous un nouveau Ciel et sur une nouvelle Terre. La vie sera allongée, ceux qui, et ce qui auront accompli leur union parfaite avec Jésus-Christ, auront leur propre assomption. Cet enseignement me fut donné par un prêtre qui était favorisé par le ciel, et je ne peux douter de sa fiabilité ni de sa sainteté.
L'Assomption est aussi la victoire sur le mal et ses agents. Faisons le bien sans jamais nous lasser, en commençant par la vérité, cherchons-là, témoignons-en, enseignons-là autant par la raison que par le cœur.
Persévérons dans la prière et la fréquentation des sacrements. Notre victoire se construit au quotidien, dans la pesanteur d'une journée offerte à Dieu par Marie. Marie a besoin de notre quotidien ordinaire, de nos gestes banales. Ils valent de l'or pour le ciel, s'ils sont vécus dans l'amour. Souvenons-nous de la Petite Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Nous, les chevaliers de l'Immaculée, ne concédons rien au mal, au mensonge.
Nous, les chevaliers de l'Immaculée, sommes aujourd'hui l'Église de demain, celle que Jésus-Christ a fondée avec ses douze Apôtres.
Nous les chevaliers de l'Immaculée, du baptême de Clovis, écuyers de sainte Jeanne d'Arc, nous aimons la France, la France royale, celle qui souffre du cancer de la révolution et de la république maçonnique. Nous maintenons le peuple de fidèles dans l'onction davidique.
Nous les chevaliers de l'Immaculée, nous n'avons pas peur de la pauvreté, de l'exclusion.
Nous sommes les chevaliers de la victoire de la Dame dans le Soleil.
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[1] Cf. le Père Émile Neubert, théologien marial, marianiste.
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